
^Grünstein por-
phyriquc globu
leux.
Substances
mélangées.
Amphibole.
Mica.
Xaumoniie.
Presence
du feldspath
vitreux.
grünstein porphyriqué terreux; expression qui ne préjugé
rien sur la cause du peu de durete' qu’elles présentent.
Il existe dans ces porphyres une modification assez rerüar-
quable : c’est l’espèce de cristallisation en boules que nous ayons
Vue au Stèphani-Schacht, eU décrivant diverses excursions aux
environs de Sclieninitz. Ces boules, dont lé diamètre est peu
considérable, sont entassées les unes sur les autres, et Souvent
comme déformées par lëür pression mutuelle ; elles composent
Un amaS assez Considérable au milieu du grünstein porphyriqué
ordinaire; elles se détâchent facilement les unes des autres, en
sorte qUè d’un seul coup de marteau sur un bloc on peut en
obtenir un grand nombre d’isoléês; leur Câssürë présente les
mômes caractères que lés roches porphyriqües non globulaires
qüi les environnent, et dont elles ne diffèrent que par un peu
plus de solidité.
Les grünstein porphyriqües terreux ne présentent souvent
qu’une pâte tendre, dans laquelle sont disséminés dès cristaux
de feldspath ; quelquefois c’est une masse assez homogène, dans
laquelle on voit des taches plus ou moins nombreuses, rectangulaires,
de couleur verte ou noirâtre, qüi paraissent dues à
des cristaux d’amphibole. On en trouvé qui renferment de très-
beaux cristaux de micà, prismatiques oü pyramidaüx, ou deS
cristâüx allongés d’amphibole, très - distinct, quoique très-
tendre; quelquefois ces-deux Substances se trouvent à la fois
réunies dans le même échantillon. D’âUtréS variétés renferment
de la L a um o n ïte , ét semblent emprunter a céttè Substance la
propriété de s’altérer encore plus facilement.
Nous devons aussi citer spécialement une circonstance particulière,
qui, quoique très-rare, ü’en est pas moins singulièrement
remarquable. C’est la présence des cristaux de feldspath,
extrêmement fendillés, vitreux dans la cassure transversale, et
(pii ressemblent complètement à la variété qu’on a nommée
feldspath v itr e u x , dont les trachytes et divers produits des
volcans modernes sont ordinairement remplis. Les ro.ches qui
présentent ici ce phénomène rentrent évidemment dans les porphyres
terreux, tant par leurs caractères généraux que par leur
gisement. Il y en a de vertes, mouchetées de taches noires d ’amphibole
, ou renfermant des cristaux d'amphibole distincts ,
plus ou moins altérés. Il y a aussi des variétés rougeâtres, qui
renferment de l’amphibole vert, terne et fibreux dans la cassure
longitudinale. Celles-ci passent à une roche de même couleur,
très-poreuse et très-âpre au toucher, qui ne fait plus effervescence
avec les acides. Il est à remarquer que c,es diverses roches
ne se trouvent pas dans la masse même des montagnes qui appartiennent
au terrain de siénite et grünstein porphyriqué, mais
qu’elles en forment seulement la surface dans quelques points,
et se trouvent toujours auprès des trachytes-
Quoique j’aie eu l’occasion de voir beaucoup de grünstein
porphyriqües terreux dans les nombreuses courses que j’ai faites
aux environs deSchemnitz, je n’y ai jamais reconnu de pyrites,
si ce n est auprès des filons : le cjuarz y est encore plus rare
que dans les autres variétés que nous avons décrites.
Il me reste à citer un autre cas pour achever de décrire les
roches du terrain aurifère, c’est celui où tous les élémens terreux
paraissent mélangés au point de n’y plus rien reconnaître.
Il en résulte une roche à peu près homogène, de couleur verdâtre,
qui se fond assez facilement en verre coloré, et qu’il est
très-difficile de bien caractériser. Elle se trouve çà et là en très-
petite quantité, et paraît être une variété particulière des roches
à base de feldspath amphiboleux, de couleur verte. Elle est sou-
Absence des
pyrites et du
quarz.
Grünslein
terreux simples.