
pose ; cette circonstance peut être regardée comme une preuve
que ces minerais ne tiennent pas au trachyte , et que leui présence
ou leur absence dépend du terrain au milieu duquel la
formation trachytîque s’est développée : considérés sous ce rapport
, ils se trouvent même en faveur de l’hypothèse ignée.
Les données D’ailleurs une partie de cette donnée est bien moins apph-
p S Ï Ï c f d e rc=s cable à l’origine des terrains trachy tiques qu’à leur ancienneté.
pToiTrite Les dépôts de minerais sbnt en général, comme on sait, assez
aoSjTqu-àindépendans des roches au milieu desquelles ils se trouvent, et
son origine. ceux jSjjft est question sont encore plus particulièrement
dans ce cas. En effet, ceux de.Königsberg, qui sont très-probablement
en amias, se trouvent au milieu des conglomérats pon-
ceux , et par conséquent des produits trachytiques remanies
par les eaux ; il en doit être de même de ceux que l’on dit.avoir
été exploités jadis à la base des montagnes du comitat de Be-
regh, tome I I , page 288. Quant à ceux deTelkebenya, peut-
être sont-ils dans les produits immédiats de la formation tra-
chytique ( dans le porphyre molaire), quoiqu’on ait traversé,
pour y arriver, des conglomérats bien évidens ; mais le peu de
données qu’on a sur eux semblent indiquer qu’ils sont en filons.
Enfin, les minerais de Yillalpando paraissent aussi être en filons
dans les roches trachytiques en place. On peut donc, dans tous
lès cas, considérer ces minerais comme déposés postérieurement
à la formation des roches cristallines du terrain trachy tique
; et dés lors ils ne sont d’aucun intérêt sous le rapport de
son origine ; ils indiquent seulement que cette formation est
antérieure a l’époque où la production de ces dépôts métalli-
. u rfT fèr.es a totalement cessé.
a pas de dépôts Enfin il n’est pas étonnant que les produits volcaniques acîë
sv ô k an s, |^-[els ne présentent aucun amäs métallifère;-les volcans-dont
nous connaissons bien les produits se sont développés dans des
terrains dépourvus de métaux *. De plus, il serait fort singulier
que les laves, même les plus anciennes, renfermassent des filons,
puisque leur formation est postérieure, non-seulement aux trachytes,
mais encore aux dépôts les plus modernes de nos con-
tmens, et qu’ils appartiennent ainsi à une époque où il ne se
forme nulle p a rt, à notre connaissance, de dépôts métallifères
du genre de ceux qui nous occupent ■* **.
Il résulte de là que la présence des minerais d’or dans la formation
trachytique donne un très-faible poids à l’opinion d’une
origine neptunienne. Il n’en est ;pâs de même , à beaucoup près,
deà données correspondantes , qui conduisent à l’opinion d’une
origine ignée: aucune observation ne peut en affaiblir la force.
Labsence des couches de quarz, de calcaire, de schiste argileux
, des roches arénacées, etc., est aussi constante dans tous
. . Cependant, parmi les roches en fragmens c|«.’on trouve entassées les unes
sur lès autres 4 la Somma, îl existe des roches amphyboliquès qui renferment
Se.Ia.galène ( plomb -s.ulfuré)f il-ne serait pas étonnant qu’on tronvât-aussi du
plomb parmi les laves qui,sont, sorties de ces terrains.
** le ne parlerai point ici des mines d’or on de mercure qui ont iété citées
COjnme se trouvant dans les terrainSj'volcaniques. On sait que Strabon a indiqué,
à l’île d’îsahia, des minera^ d’or qui ont été exploités par les Siracùmins et
par es Eretres, avant et après les catastrophes voléariiqûes connues qui ont
désolé .cette ile. On en a conclu que ces matières métalliques' étaient êh rappbrt
avec les produits des volcans. On sait aussi que Hacquet ( Journal de physique,
tom. xxVi )|-aregardé la mine d%r de '‘Ndgÿ-.Agy-'en’ VKaniylvaniA' Comme
se trouvant dans le cratère même d’un volcan. Mais il est clair queees faits
ne se rapportent pas Aux terrains volcaniques modernes ; itMit AëüiBfe indiquer
n» contraire qu’ils se rapportent au terrain de trachyte; de sorte qu’ils ne peu-
vent servir ici de preuve.
L’absence des
couches quar—
zeuses, calcaire
s , elc., plus
importante
que la présence
des minerais-.