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voie, du Piémont, de la Suisse et d uTyrol, où l’épidote est
très-abondant, et qui, la plupart, se trouvent bien évidemment
intercalés avec les gneiss; et si bien, que la plus grande partie
de ces montagnes appartient à un terrain de granité et gneiss.
Eids de Gneiss. H est encore à observer qu’au milieu même des montagnes
qui paraissent être formées uniquement de granité , on trouve
çà et là de véritables gneiss, qui forment des nids plus ou moins
considérables. Dans quelques parties aussi, le feldspath ayant
disparu, il ne reste plus que du quarz et du mica, qui forment,
par leur réunion, tantôt une roche grenue, tantôt une roche
schisteuse; dans le premier cas, c’est un greisen, pour les minéralogistes
vAemanAsiJiycdomicite gramtoïde Brong.), et dans le
second, un véritable micaschiste, ou même un quarz schistoïde
( quarzschiefer, W ern. ; hyolomictc schistoïde, Brong. ). O i,
comme ces variations sont celles qui se présentent, seulement
plus en grand, dans les montagnes où le granité et le gneiss
sont réellement ensemble, elles conduisent à faire adopter 1 o-
pinion que toute la masse de granité, de granité et gneiss, appartient
à une seule et même époque.
Granité, gneiss, Telles sont les circonstances qu’on observe dans les masses
nïnfco^’ granitiques, qu’on peut soupçonner peut - être de fermer
ensemble, g noyau central dans les trois groupes de montagnes que
nous venons dp citer. Métis, en quittant nés dépôts uniformes
, on arrive bientôt suf ides niasses beaucoup plus .étendues
, oh l’on rencontre à chaque pas quelques modifications
particulières. On peut dire en général que nés masses sont formées
de gneiss ; mais on y trouve, et très-communement, d autres
rocbes qni rappellent, et celles que nous venons de décrire,
et celles que nous décrirons bientôt; p est-à-dire qu on
observe, faisant corps avec le gneiss, et de véritable granité,
tout-à-fait semblable au précédent, et des micaschistes qu’il est
impossible de séparer de ceux du terrain suivant. Toutes ces
roches sôut essentiellement ensemble, et quoique la masse
qu’elles composent soit généralement stratifiée , oit no peut, en
aucune manière, soupçonner que chaque roche ÿ forme une
couche particulière ; eé sont tout au plus dès nids lenticulaires,
plus ou moins volumineux, qui se.trouvent à toùtes lés hauteurs1,
et qui se fondent insensiblement avec les Variétés1 de roches
adjacentes. Une des plus belles localités1 où l’on puisse voir
ce mélange de roches minéralogiquement différentes, se trouve
dans leS montagnes dés environs de Tiszolcz ,. et en général
dans toutes lès parties les plus montueuses du coûiitat de Gô-
môr. Les hautes montagnes qui séparent le comitat de Zolyom
de celui de Liptô, et où se trouve le Krâlova Holà, cellés du
groupe de Tatra, qui se trouvent un peu plus au nord, en présentent
de même des massés très-étendues. Tout porte à croire
que c’est encore la même association qu?on trouve dans les hautes
montagnes qui forment les limites les plus méridionales de
la Bukovine, dans celles qui séparent îa Transylvanie de la
Moldavie, et enfin dans les montagnes dè Fagaras, qui forment
les limites1 septentrionales de la Valachie. Une partie du Bariat
est encore dans le même cas ; mais il parait qu’à l’ouest de la
Hongrie, d’une part, sur les frontières de la Moravie, de Fait—
tre,,sur celles de là Styrie, le terrain est beaucoup plus simple ,
et qu’on n’y trouvé guère que du gneiss, bien distinct dù gra-1
nite, qui est bientôt suivi par du micaschiste, et qui même ne
forme souvent que des masses peu considérables.-
Le gneiss-, qui forme la masse principale de cés montagnes, Variai;™*du
présenté, le plus ordinairement, - tous ;lës: élément du granité, piew'
c’est-à-dire feldspath1,-quarz-et mica , et ne diffère réellement