
Varioles cellu
lairos très—
légères, à cellules
unies.
Variétés
à cellules
déchiquetées.
ment fines, dont il est impossible de de'terminer la nature : on
est ten té, dans un grand nombre de cas, de les considérer
comme des particules d’oxyde de fer.
Les basaltes scorioïdes -varient par le nombre, la grandeur
- et la disposition des cellules dont ils sont criblés. Quelquefois
ils sont comme soufflés; les cellules, de la grosseur d’une noisette,
tantôt arrondies, tantôt allongées dans un sens ou dans
l’autre, mais sans aucun ordre constant, laissent à peine entre
elles l’épaisseur des parois qui les séparent; il en résulte une
roche extrêmement légère , à laquelle l’épithète de cellulaire
conviendrait beaucoup mieux qu’aux variétés auxquelles on l’a
donnée. Telles sont les roches qui forment la partie supérieure
de la montagne de Saint - Georges, dans la contrée de Balaton,
où elles constituent une masse assez considérable; il paraît qu’il
en existe d’analogues, au moins d’après les échantillons que j’ai
vus, à la montagne basaltique de Szuszanovecz, dans le Banat.
Je n’en ai observé en Hongrie que quelques portions dans les
autres dépôts basaltiques que j’ai visités, où elles ne sont que
des accidens au milieu des variétés simplement poreuses.
Après cette variété éminemment cellulaire, on peut distinguer
dans les roches en place un assez grand nombre du modifications
où les pores sont plus ou moins nombreux , entremêlés
avec des cellules irrégulières déchiquetées, qui donnent à la
masse cette âpreté particulière, très-remarquable, en ce qu’elle
rappelle, d’une manière frappante, les produits ignés que nous
nommons scories. On ne peut se défendre de comparer ces roches
aux matières scoriacées que rejettent les volcans modernes,
et c’est un des pins forts argumens en faveur de l’hypothèse
qui attribue aux basaltes une origine ignée. Parmi ces variétés.,
il en est qui sont extrêmement friables et qui se réduisent, à la
TERRAIN BASALTIQUE. Basalte scorioMe.
moindre pression, en une poussière sèche et rude, qui ressemble
à de la cendre. Dans quelques parties , elles se trouvent naturellement
a cet état pulvérulent, qui rappelle encore les produits
volcaniques évidens.
Quelquefois, au milieu de ces amas de matières scoriformes, Masses«™-
A j , . Ices et en on trouve des masses plus ou moins considérables , qui sont c bou,es-
, , n . scories torses. contournées, enroulees sur elles-mêmes de mille manières, ou
qui affectent la forme de boules, quelquefois creuses à l’intérieur,
comme ce qu’on désigne sous le nom de bombes 'volcaniques.
Mais c’est surtout en morceaux épars à la surface du
terrain que ces scories torses se présentent en' plus grand nombre
, et avec les caractères les plus évidens. Aucune localité
n’est plus intéressante, sous ce rapport, que la montagne de
Medve, dans le comitat de Nogrâd, où les scbries torses, les scories
en larmes et en boules, sont tellement caractérisées, tellement
abondantes, que je me suis cru un moment transporté
sur la pente d’un volcan moderne. On trouve aussi des scories
de même genre sur la pente du terrain, auprès du plateau basaltique
de Magospart; il en existe aussi, mais beaucoup moins
caractérisées, sur les buttes de Somlô, de Sâg, et sur la plupart
des buttes isolées de la contrée de Balaton; je n’en connais pas
sur d’autres plateaux que celui que je viens de citer à Magospart.
Ges matières Scorioïdes font quelquefois tachetées comme les
basaltes compactes, 'et dès taches sont autant de globules sphé- **
nques qui sont évidemment le résultat d’une élection de parties
au moment de la formation dé cés masses. La matière y est toujours
plus pure, et lorsqu’on lés examine à la loupe sur des esquilles
minces, et à une vive lumière, on reconnaît une pâte
transparente, très-abondante, dans laquelle se trouvent disse