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Grünstein
porphyrique décomposé
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vent traversée par des veines drusiques de quarz hyalin; mais
elle ne forme que des petits amas, qui méritent à peine de fixer
géologiquement l’attention, et nous pourrions la négliger en
fièrement sans craindre qu’on nous reprochât de ne pas avoir
décrit complètement ce terrain.
Si les grfinstein terreux, simples ou porphyriques, que nous
venons de décrire, nous paraissent avoir été formés immédiatement
à cet état, il existe aussi des cas où les roches ont été
réellement décomposées. C’est ce que 1 on voit aux environs
de Schemnitz, au milieu du bassin ou le grünstein, exposes aux
intempéries de l’air, ont subi une alteration dans toutes leurs
parties ; c’est ce qu’on observe aussi dans les montagnes de Ka-
rancs, chap. IX , page 40, et mieux encore dans les collines
des environs de Parad, au pied des montagnes de Matra, chapitre
VIII, page 16. Mais ici tout se trouve souvent altéré à la
fois ; la pâte feldspathique est devenue blanche, et passée à l’état
de kaolin, conservant plus ou moins de solidité. Les cristaux
d ’amphibole et de mica sont egalement altérés ; quelquefois ils
sont passés à l’état d’une matière blanche terreuse y onctueuse ,
ailleurs, ils ont conservé les parties ferrugineuses qu’ils renfermaient
en prenant l’état terreux ; ils se trouvent colorés en
jaune d’ocre, en rouge ou en brun. Quelquefois la décomposition
a porté encore plus sur le mica; les cristaux ont été enlevés
du milieu même de la masse, et il n ’est resté que leur
place, qui présente distinctement en creux un prisme hexaèdre
régulier. Dans quelques points, les roches sont tellement décomposées
, qu’elles paraissent avoir été détrempées par les
eaux • elles ne présentent plus qu’une masse terreuse, tantôt
blanche, tantôt colorée par le fer.
Situations respectives etloçalités des principales variétés de
roches du terrain de Siénite et Grünstein porphyrique.
Les diverses variétés de roches que je viens de décrire se Mes générales,
trouvent assez souvent mélangées entre elles dans la nature, et
les nombreux passages qui les lient les unes aux autres, rendent
en général leurs situations respectives très-difficiles à saisir. Cependant
, d’après un grand nombre d’observations faites sur
beaucoup de points différens, et en considérant en grand la
masse du terrain, j’ai cru.reconnaître, entre les variétés principales,
une disposition assez régulière. J ’ai remarqué qu’en général
la partie inférieure du terrain est essentiellement composée
de roches feldspathiques, d ’une assez grande consistance,
tandis que dans la partie supérieure, la roche dominante est
généralement terreuse. Entre ces deux points extrêmes, on
trouve de nombreuses oscillations , où les variétés de roches
sont mélangées entré elles et alternent souvent à plusieurs reprises.
Les siénites à gros grains se trouvent tout-à-fait à la partie in- stiaaiion i»
férieure du terrain ; c’est ce dont on peut facilement se convaincre
dans la vallée de Hodritz, aux environs du village, où
l’on voit cette roche, tant dans les montagnes que dans les travaux
des mines, s’enfoncer sous toutes les autres. On la voit
passer à un granité talqueux, qui paraît en faire évidemment
partie, et qui semble tenir sa place là où elle ne se montre pas
elle-même. Ce granité forme, à la droite de la vallée de Ho-
dritz, une montagne qui se dirige du sud-ouest au nord-est, et
semblé se joindre à des roches tout-à-fait semblables, que l’on
trouve dans la vallée d’Eisenbach, près du village. Il se coa-
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