
iperposilion
la molasse.
avec précision les espèces, on peut au moins les comparer sous
des rapports generaux avec celles cju’on trouve dans les calcaires
des environs de Paris ; ainsi on y reconnaît un grand nombre
dé moules et d’empreintes qui paraissent appartenir à des vé_
nus, d’autres qui se rapportent au genre crassatelk. Il y existe
une grande quantité' de bucardes ou de vénéricaa-des, qui ne
paraissent pas être bien éloignées de celles que nous trouvons
dans les calcaires- de Paris ; on y- trouve aussi des huîtres , des
pétoncles, des arches, etc. Parmi les coquilles uni valves, on y
reconnaît un grand nombre de cérites, qui ne paraissent pas
non plus beaucoup s’éloigner de celles que renferment les calcaires
parisiens; il existe des turritelles, des trochus, des turbo,
une grande quantité d’ampullaires et de natices. La masse des
calcaires est même formée dans quelques parties par l’accumulation
d’une quantité prodigieuse de petites coquilles microscopiques
; mais elles sont tellement empâtées les unes avec les
autres, qu’il est impossible d’en déterminer les espèces.
Ces masses calcaires reposent sur les dépôts de molasses que
extrêmement terreuses, où les coquilles sont parfaitement conservées, et dont
on peut les retirer avec facilité. Ce sont ces coquilles, qui ont mis sur la, voie
de déterminer quelques espèces dans les parties plus solides des mêmes calcaires
o u ïe test est détruit; encore â-t-il fallubeaucoup de temps et lecon-
cburs d’un grand nombre de naturalistes, qui se sont occupés de récolter de
tous côtés ce qu’ils ont pu rencontrer de mieux conservé. Or, en Hongrie, je
ne eonnaispas de couches meublas où les coquilles soient conservées, comme
à Grignon , à Parnes , eteô, etc., autour de Paris, et mes excursions dans la
contrée ont été nécessairement trop rapides pour que j’aie pu récolter tous les
échantillons qui seraient nécessaires à la détermination des espèces ; c’est un
travail qui ne peut être fait qu’avec le temps, et par conséquent par les naturalistes
qui habitent les lieux.
T E R R A IN S T E R T IA IR E S . Calcaire grossier parisien. 2 7 1
nous avons étudiés dans l’article précédent. La superposition
ne peut se voir dans les carrières de Pest, ni dans toutes celles
dos environs de Bude, où les dépôts étant d’une grande épaisseur,
et se trouvant sur la pente du terrain ,ou au fond deila
plaine, n’ont pas été exploités jusqu’à leur plus grande profondeur.
Mais en allant de Teteny à Marton-Vasa-r, ou trouve sur
la hauteur des dépôts de même nature, à la base desquels ou re connaît
un conglomérat formé de cailloux roulés de calcaire
compacte, de calcaire magnésifère, de quarz, etc., réunis par
un ciment calcaire qui renferme les mêmes coquilles que la partie
supérieure. Ce conglomérat repose lui-même sur les grès et
les sables micacés que tout conduit à regarder comme apparte-
nans à la molasse.On pourrait encoreajouter comme preuve, la
présence des coquilles et des amas calcaires au milieu même des
sables qui forment la partie supérieure de la molasse; mais ces
sables coquilliers n’étant pas recouverts et se trouvant quelquefois
un peu plus haut', relativement au niveau des mers, que
les calcaires dont nous nous occupons, peuvent être considérés,
à l’égard de leur âge, sous deux points de vue très-différons ;
dès lors on ne peut en tirer aucune conclusion positive relativement
aux dépôts précédens. Nous devons donc nous contenter
de l’observation que l’on peut faire sur la route de Marton-Va-
sar, qui heureusement est assez positive pour ne laisser aucun
doute.
Quant aux dépôts qui recouvrent ces calcaires, et qu’on peut 1É|* rt™;-
observer principalement dans les carrières de Pest, ils consis- s««'«-,
lent en une marne sableuse, bleuâtre ou grisâtre, iremplie de
petites paillettes de mica, qui se trouve immédiatement sur le
calcaire; elle est suivie par une masse qui n’en diffère que par
une plus grande quantité de sables, et qui elle-même passe in