
perlite, page 377, et on le retrouve dans les conglomérats de
diverses sortes, pages 4 2 2 ,4 3 8 , 445.
Lefe r oxydulé titanifère se trouve dans les trachytes, où il
est plus ou moins abondant; il est très-rare dans les autres roches
de cette formation. En général, il ne peut servir de caractère;
d’une part, parce qu’il n’est pas constant dans le terrain
trachytique, et de l’autre, parce qu’il se trouve abondamment
dans des roches qui appartiennent à des terrains tout-à-fait dif-
férens.
olivine est au moins infiniment rare, et il est même fort
douteux qu’elle se rencontre réellement dans les roches trachy-
tiques.
Enfin, la calcédoine, leja s p e , le silex et Vopale, se trouvent
souvent dans ces roches en petites géodes, en nids et en
veines, qui souvent paraissent être contemporaines du reste de
la masse; le jaspe surtout forme souvent la pâte entière de certaines
variétés de porphyre molaire.
résilions re s- 10° Les différentes roches qui composent le terrain trachv- pectives des 01- * ■*- J
«TidiSTans tique ne se trouvent pas'partout indifféremment dans le même
Ctrachyi™iiUePe &rollPe.> et quoiqu’il n’y ait pas de stratification qui puisse les
distinguer, elles conservent cependant entre elles un certain
ordre constant et régulier. Chaque espèce de roche forme, en
quelque sorte, il est vrai, des montagnes particulières qui paraissent
indépendantes de celles qui les avoisinent; mais en examinant
chacun des groupes trachy tiques en grand, on y reconnaît
que les montagnes d’un même genre sont toujours disposées
de la même manière, relativement à celles d’un genre différent,
et .on distingue alors dans chacun d’eux plusieurs masses partielles
qui présentent chacune des circonstances particulières.
Le trachyte occupe en général le centre des groupes, et cons-
Htue les masses les plus considérables comme les plus élevées.
Lieporphyre trachytique compose des montagnes plus basses,
et toujours en avant des premières. Plus loin, se trouvent les
montagnes de p e rlite , et enfin, viennent les porphyres molaires,
qui composent les dernières masses solides, et se trouvent
placées en avant de toutes les autres : il n’y a que les conglomérats
qui leur succèdent et qui s’avancent dans les plaines
à des distances plus ou moins grandes.
11° Il est difficile en général de déterminer l’âge relatif de ces
diverses masses partielles, puisqu’il n’y a pas de stratification,
et que chaque roche, et même chaque variété un peu remarquable
, forme des montagnes isolées et en quelque sorte indépendantes
les unes des autres. Cependant la position des montagnes
de porphyres trachytiques autour et 'en avant de celles
de trachyte, la situation du perlite encore plus avant, et enfin
celle des porphyres molaires, au-devant de toutes les autres,
semblent indiquer une succession de formation à laquelle on
est conduit par }es différences que ces masses présentent, tant
dans leur volume que dans les hauteurs qu’elles atteignent. Il
paraît d ’ailleurs que le porphyre molaire est postérieur au perlite,
.puisqu’on le voit presque immédiatement reposer sur lui
dans la vallée de Glasshütte et dans celle deKremnitz, pag. 400.
Ainsi il devient en général assez probable que ces différentes
masses de roches appartiennent à diverses époques de formations,
dont la plus ancienne serait le trachyte, et la plus nouvelle
le porphyre molaire.
12° Ces différentes masses partielles de roches, distinguées caractos
au moins les unes des autres par leurs positions respectives dans I f eM -
chacun des groupes, et peut-être aussi par leur âge relatif, pré- psr'iclle'
sentent chacune un ensemble de caractères assez frappans.
T. m . 6 6