
granitiques qui appartiennent à la siénite, et qui font elles-«
mêmes partie du terrain de grünstein.
Superposition • Il n’y a parmi les localités que j’ai visitées que les montagnes
>u imur111 de Hochwiesen , à une petite journée de Schemnitz , dans la
contrée de Königsberg ( tome Ier, page 233 ), qui puissent nous
donner quelques idées assez probables de la position du terrain
de siénite et grünstein porphyrique, relativement à. des roches
auxquelles on puisse , par comparaison, assigner un certain
ordre parmi les formations géologiques. Les grünstein y reposent
évidemment sur des schistes talqueux ( Talcshiefer), qui
alternent avec des calcaires cristallins grisâtres, et qui paraissent
appartenir à ces derniers dépôts de la formation primitive, très-:
Comparaison voisins du terrain de transition. Il résulte de là que le terrain
Tes'bortate’de siénite et grünstein porphyrique de la Hongrie présente ,
'’Elbe' par sa position géologique, une très-grande analogie avec les
siénite-granites des bords de l’Elbe, en Saxe, qui, comme on
sait, reposent sur les schistes argileux *. Il en résulte aussi que
ce terrain , qu i, par la nature des roches, est identique avec
Guanaxuato. .celui qui renferme les célèbres mines d’or de Guanaxuato, au
Mexique, se trouve exactement dans la même position. En effet,
M. de Humboldt** a observé que les roches siénitiques et por-r
phytiques de Guanaxuato reposent sur des schistes talqueux,
qui se rapprochent aussi de ceux du terrain de transition. Elles
sont recouvertes, dans le Nouveau-Monde, par le terrain de tra-
chyte, comme nous verrons bientôt qu’elles le sont en Hongrie-
* Geognostiehe fragmente von karl von Raumer, 1811. Voyez aussi le mémoire
de M. de Bonnard sur l’Erzgebirge, 1816, journal des mines, t. x x x v n i;
pag. a 6 1 et suivantes. Voyez aussi notre tom. I I , pag. 2^5.
| . ** Essai politique sur le royaume de la Nouvelle-Espagne, t. I I I , pagf 3 8 2 ,.
J ’ai annoncé la difficulté de tirer parti des observations que
l’on peut faire dans la vallée de Glasshütte, à l’endroit où commencent
les masses calcaires qui interrompent celles du tèrrain
de siénite et grünstein porphyrique. En effet, on ne peut en
tirer aucuns conclusion positive; mais je ne puis m’empêcher
de présenter ici les doutes qu’elles m’ont fait concevoir, ne
fut-ce que pour éveiller l’attention des géologues qui pourront
Se trouver dans des circonstances favorables pour les vérifier. '
Les faits ont été décrits avec détails tome Ier', page 316, et il
nous suffit d’en rappeler ici les principales circonstances. La
masse calcaire est, en grande partie, Composée d’un calcaire
Compacte gris, dans lequel il n’y a point de stratification distincte,
et qui forme, immédiatement au-dessus de Glasshütte,
au nord, une haute montagne, du pied de laquelle sortent les
eaux chaudes de cette partie de là contrée. Ces calcaires compactes
se lient évidemment avec des calcaires schistoïdeS, les’
uns simples, d’un gris foncé, les autres micacés, et dè couleur
verdâtre, qui plongent, sans aucun doute, ‘sous des micaschistes
onduleux, talqueüx , de couleur verdâtre, qu’on observe à
l’instant où l’on quitte le terrain de siénite et grünstein porphyrique.
Ces calcaires me paraissent être de transition; d’une p art, je
ne connais aucune roche qu’on puisse leur comparer minéralogiquement
dans les terrains primitifs,' et au contraire, les terrains
de transition en présentent partout, avec lesquelles ils
sont parfaitement identiques; d’une autre p a rt, ces calcaires
sont placés de manière à ce qu’il est presque évident qu’ils se
lient avec ceux d’Eisenbach, qui paraissent reposer sur une
roche arénacée, et avec ceux qu’on trouve au sommet du Sza-
las , où ils sont accompagnés de grauwacke schisteuse. Enfin}
Superposition
au terrain
de IraasittAB*