
< eu\ du terrain houiilor, on trouve un oarnciere tres-imporlant
dans la présence du lignite, qui existe presque partout en plus
ou moins grande quantité, et qui, dans quelques points, forme
des amas considérables, susceptibles d exploitation. La presenee
tle ce combustible empêche, d’une part, d’attribuer à ces depots
de sables nue origine trop moderne, et de l’autre, les lait
distinguer éminemment des grès liouillers, qui ne présentent
pas de semblables phénomènes.
Les depots qui se rapportent en Hongrie à la formation du
nagelilue et de la molasse, et que j’ai .souvent désignés sous le
nom de grès à lignite, d’une part, pour ne pas trop me prononcer
dans certains points, de l’autre, parce que cette espèce de
combustible, souvent très-répandu, me paraissait caractéristique,
ces dépôts, dis-je, se trouvent évidemment entre le calcaire
du Jura et le calcaire grossier analogue à celui de Paris ;
ils tiennent par conséquent, en quelque sorte, en Hongrie, la
place de l’argile plastique des environs de Paris *; mais ce grand
caractère géologique ne peut pas être observé partout, d’une
p art, ces dépôts arénacés se trouveut appliqués sur des roches
différentes du calcaire du Jura ; d’une autre, il arrive qu’ils ne
sont recouverts par rien, ou qu’on trouve au-dessus d’eux des
terrains fort différeus du calcaire grossier parisien.
Relativement aux roches sur lesquelles ces dépôts sont placés,
on les voit, d’une part, sur le calcaire compacte du Jura,
comme on peut l’observer à Sari Sâp, aux environs de Gran,
* H est assez remarqnable que l’argile plastique qui sépare autour de Paris
je calcaire grossier de la craie, est précisément le gissemcnl du lignite, et que
ce combustible y est quelquefois accompagné de circonstances tout-à-fait semblables
à celles que nous verrons bientôt dans le lignite de Hongrie.
et sur les bords du lac Balaton j on les trouve, de l’autre, appliqués
immédiatement sur le calcaire magnésifère, comme ou
le voit aux environs de Bude, eu plusieurs lieux diflersus- Us
s’appuient également sur les calcaires de f lotis et de Bakony, et
on les voit aussi sur les calcaires compactes gris, peut-être beaucoup
plus anciens, qui paraissent former le centre des montagnes
de Lajia ; ils se trouveut même immédiatement sur Aes
roches anciennes ( sur le micaschiste ) , comme ou l’observe
près de (ESdenburg, et dans les collines qui sont en avant du
groupe primitif de Bernstein, etc. Dans le nord de la Hongrie,
ces.dépôts modernes se trouvent presque partout appliqués sur
les grès houillère, et c’est là surtout qu’ils présentent le plus de
difficultés, parce que les deux dépôts se confondent à leur jonction
, de manière à ce qu’il est impossible de dire où l’un commence
et l’autre finit. Aussi n’est-il pas certain que je n’aie pas
fait dans ce cas quelques erreurs, et rapporté surtout au grès
houiller des dépôts qui devraient être rangés dans la molasse.
Un autre cas de superposition, qui est d’un grand intérêt re- Si^oasi
lativement surtout à la roche inférieure, est celui où les dépôts icroadnghiynfmiq.u™c'
de molasse reposent sur les conglomérats trachytiques. On les
voit d’une manière évidente dans un grand nombre de lieux,
d’abord dans la contrée de Schemnitz, surtout sur le chemin
de Saint-Kerest à Kremnitz, et dans tontes les collines qui forment
dans cette partie, au bord de la Grau, les avant-postes
des groupes trachytiques, tome Ier, page 505 ; j ’ai retrouvé la
même circonstance dans le groupe de Dregelv, pages 522 et
552. Ces dépôts reposent sur le conglomérat ponceox à Pa-
lojta, entre le groupe de Dregelv et celui de Schemnitz, page
579 , et on les revoit , dans la même situation, dans les collines
qui se trouveut entre le groupe traehytique de Matra et les