
then, de:Sajba, de Pojnik, ,dè Gsereny et' sur la roüteJde Neu-
sohl à H radek. Dans cette contrée, les- montagnes calcaires s .élèvent
souvent au milieu des coûglomérats-qui- recouvrent leur
pied, et en plusieurs pointsylà superposition: se voit de la>ma-
nière la plus claire. On peut l’observer: à la montagne nommée
H r b (Herp), à unoheure au nord-ouest de Pojnik;.plus loin»
en se dirigeant sur Libethen,;ûn voitya la montagne nommée
S'ajbitzàÿ .lesconglomé’ats de trachyte, et de ponce: reposer: sur
lesgfèsqüi font pâriie dii terrain de transition.
Les conglomérats se trouvent encore:,sur des rôehes plus modernes
; ceux qui forment les montagnes de V-issegrade, sur les
bords du Danube, s’appuient sur les calcaires qui.constituent la
montagnede Pila, et qui:s’étendent delàqusqü’-à:Bude.Or, ces
calcaires sont ceux que nous avons déjà décrits sous-le nom de
calcaires magnésifères , et qui paraissent devoir être rangés dans
la formation du Jura.
uépôis posté- Si on «st ainsi- conduit-à reconnaître la nature des .roches sur-
rl "b'"ik,_ lesquelles suppute; la formation trachytique, il n’est-pas aussi-
aisé de déterminer la nature'de: celles qüi-se sont formées postérieurement.
Le terrain de trachyte n’est paspliïs recouvert eu
Hongrie que dans-aucune des contrées oh l’on-a pu jusqu ici
l’-observer : il semble avoir repoussé toute espèce de formation
qui ne se rattachait pas immédiatement à- sa nature;,quelquefois
on serait tenté de croire qu’il, a- été le ternie des formations
minérales, ,et qu’après lui il n’a-existe que des- alluvions recentes
et partielles, formées par des roches de toute espèce.
Snpcrposiiion La première observation qui puisse conduire à admettre quel-
st“s£ p S - quekformations postérieures au trachyte» c’est la nature des co-
s‘e“' quilles'qui se trouvent quelquefois dans les conglomérats pon-
ceux , page 459. Elles sont tout-a-fait semblables à celles qui
existent dans les calcaires grossiers, analogues à ceux des environs
de Paris, et qu’on observe autour de Pest et dans quelques
■autres-parties de la Hongrie. O r, il n’y a , à cet égard, que deux
suppositions possibles : ces coquilles, ont été-arrachées,.,au calcaire
grossier que nous venons de, citer, et- transportées par des
alluvions qui ont remanié les ponces, ou bien elles ont été déposées
dans ces débris ponoeux par les eaux marines qui les, couvraient,.
et qui formaient au-dessus d?eux les couches calcaires
dont la plaine:est aujourd’hui remplie.
: Cette dernière supposition-est, sous tous les rapports, la plus
probable.' D’une p a rt, il.es coquilles., dont: aujourd’hui on ne
voit quelles empreintes-et les mo.ales intérieurs, n’ont pas été
brisées comme; il-serait nécessairement arrivé dans l’hypothèse
où- elles auraient été arraohç'es au- calcaire, où déjà le test est
extrêmement altéré; D’unautre côté, -les polîmes de Pa/o/Ja et
de 'Pribteli/oh se .trouvent ces, conglomérats ponceux poquil-
liers »iSèlient avec des collines de grès plus ou moins mélangées
de calcaire,: dans, lesquelles on reconnaît des coquilles ,tout-rà-
fait semblables, >et : qui sont recouvertes par des - calcaires grossiers;
plus purs, où -se retrouvent - encore ces: mêmes;.eoquilles.
C-est oe qù’on peut èhserver dans les collines sablonneuses .qui
s’étendent depuis Pribeli jusque vers Borfô, où les conglomérats
ponceux-sont abondans $ et dans celles qui,: de ce dernier point,
s’avancent vers le sud, entre la rivière de Gran et celle d’Ipoly,
■jusqui’àilenr embouchure dans le Danube. Il est clair, d ’après
■efela ,-qùe le càleaire grossier est postérieur au conglomérat pon-
-eeux ; ce qui établit-au moins une-certaine limite dans l’âge relatif
qu’-on peut-attribuer au terrain de trachyte.
. Ce n’est pas encoreJà Je .plus-haut -degrc.tl’ancienneté qu’on
puisse attribuer au terrain de trachytepen effet, lesiconglomé-
Superposition:
de )a molasse.-