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fer oxydulé, et peut-être même de fer oligiste. On sait que le fer
oxydulé est assez abondant dans les masses de diallage et de
serpentine qui se trouvent sur le revers méridional des Alpes,
et qu’il en existe, en plusieurs points, des dépôts assez puissans,
exploités avec avantage. En général, ce minéral paraît être partout
très-abondant dans le terrain d euphotide, et ôn sait qu il
est peu de serpentine qui n’en renferme une assez grande quantité
tantôt en amas, tantôt en cristaux disséminés dans toutes
les parties de la masse.
Sans doute , le terrain d’euphotide, qui couvre un espace
très-étendu dans les Alpes, et qu’on retrouve en tant de lieux
différera dans toutes les parties du globe, est beaucoup plus
compliqué que ne semble l’indiquer la description que nous
venons d’en faire. Il paraît, en effet, qu’on peut y rapporter,
dans le Piémont, des roches pyroxeniques,- en couches très—
épaisses, des roches de grenats, des siénites particulières, etc.
C’est ce qu’on croit observer dans le val d Aoste, le val Sesia,
et dans plusieurs petites vallées transversales ; mais nous devions
nous borner ici à ce que nous présente la Hongrie, où,
d’après les observations recueillies jusqu’à ce jo u r, il semble que
ce terrain est généralement peu abondant, et n’offre pas assez de
particularités pour qu’on puisse le prendre pour type d’une espèce
de monographie j ce sont les Alpes qu’il faudrait décrire
en pareil cas, pour y rapporter ensuite tout ce qui est connu
ailleurs sur le même terrain. Ce serait dès lors sortir entièrement
du cadre où nous devons nous resserrer ici, que de nous
étendre à cet égard plus longuement.
GRÜNSTE® PORPHYRIQUE DE TISZOLCZ.
D ans l’impossibilité de pouvoir fixer d ’une manière . * p. os. itiv- e pBrésietnttee# la» p sos«i-'
le gisement des grünstein porphyriques de Tiszolcz, j’ai cru «indices ro-
nécessaire d’en former ici un article à part, qu’on pourra ensuite
placer à volonté dans tel ou tel terrain, si l’on parvient un
jour à avoir des renseignemens plus positifs. Nous avons vu
qu’on pouvait, d’une part, soupçonner que ces roches appartiennent
au terrain de gneiss et granité, par la raison que c’est
à lui que se rapporte la masse principale des hautes montagnes
de cette contrée, chapitre X. D’un autre côté, on peut être
porté à les ranger dans le terrain de micaschiste et de schiste
argileux, parce que c’est à lui qu’appartiennent particulièrement
les roches amphiboliques en Hongrie, et que d’ailleurs,
au nord de Tiszolcz, dans les montagnes de Sumiacz, il existe
des espèces particulières de roches siénitiques, qui appartiennent
au micaschiste, et dans le voisinage desquelles on trouve,
dit-on, des roches analogues à celles dont il est ici question.
Enfin, en partant directement des observations qu’il est pos-1-
sible de faire à Tiszolcz, on pourrait être tenté de rapprocher
ces grünstein porphyriques du terrain d’euphotides que nous
venons de décrire. En effet, d’une p art, on observe que ces roches
reposent précisément sur le micaschiste, comme les eu-
photides, et d’une autre, on pourrait aussi, jusqu’à un certain
point, considérer la matière de couleur verte, très-tendre, qui
entre dans leur composition, comme du diallage : elles sont
aussi recouvertes, comme les euphotides de Dobschau, par des
terrains de transition. On pourrait également soupçonner que
ces roches appartiennent au terrain de sie'nite et grünstein por-
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