
Superposition
da trachyte
au terrain de
sicntle et grünstem
porphyrique.
veau j qui çà et là passe an schiste argileux *. Ces observations
semblent conduire à regarder toutes ces roches, calcaire, micaschiste,
sie'nite et grünstein porphyrique, comme appartenantes,
à une seule et même formation; mais les faits que j ai moi-
même observe's n’étant pas positifs, ceux que M. Esmarck a indiques
n’ayant pas e'té revus depuis que la géologie a pris une
marche plus assurée, je me garderai bien de décider affirmativement
la question, et je pense qu’aux environs de Sehemnitz,
on ne pourra l’éclaircir que par quelques travaux souterrains,
qui seraient extrêmement faciles et peu coûteux.
S’il reste quelque incertitude sur la position du terrain de
sie'nite et porphyre relativement au calcaire, il ne peut y en
avoir aucune sur ses relations avec les trachytes. En effet, nous,
avons fait remarquer, dans nos détails sur Sehemnitz, que le
terrain de trachyte enveloppe de toutes parts celui de siénite-
et grünstein porphyrique. Il faut ajoutera cela que,vers la limite
des deux terrains, le trachyte occupe les hauteurs, tandis
que le porphyre à base de grünstein se trouve constamment
dans le bas ; de plus, on peut observer, dans un grand nombre
d’endroits, que ses couches sont inclinées de manière qu’il est
évident qu’elles vont passer sous le trachyte. Rien n’est plus
frappant, à cet égard, que la disposition des deux terrains sur le
revers occidental des montagnes de Sehemnitz. Nous avons vu
qu’à l’ouest d’une ligne qui passerait de Hodritz à Eisenbach
et à Glasshütte, les couches du terrain de siénite et grünstein
porphyrique plongeaient assez généralement vers l’ouest ; o r,
* Voyez Esmarck Kurze Beschreibung, pag. 71 à 76, et le tom. 11 de notre
ouvrage, pag. 327»
T E R R A IN S IN T E R M E D IA IR E S . Siénite et Grünstein porph* 115
c’est précisément à l’ouest qu’elles se trouvent suivies immédiatement
par la grande formation trachytique.
Mais ce que nous trouvons ici par des conclusions tirées de
la stratification du terrain de siénite et grünstein porphyriques,
et de sa position géographique relativement au terrain de trachyte,
on le touche, pour ainsi dire, au doigt dans plusieurs
autres parties de la Hongrie. Dans la vallée de Rremnitz, on
voit au-dessus de la ville, dans le ruisseau même, les roches de
la première formation s’enfoncer évidemment sous les trachytes
, et la superposition est tellement distincte, qu’on peut poser
un doigt sur la masse inférieure, et un autre sur celle qui la
recouvre. On peut également le soupçonner à Parad, au pied
septentrional des montagnes de Matra ( comitat de Hévés ), où
le grünstein porphyrique se trouve au pied de la masse de trachyte
qui compose tout ce groupe de montagnes. Enfin, sur le
bord du Danube, dans le comitat de Nogrâd, les mêmes porphyres
s’enfoncent sous les conglomérats ponceux, qui tiennent
dè si près à la formation du trachyte.
Comme les degrés de probabilités augmentent à mesure que
les mêmes faits se répètent un plus grand nombre de fois, ét dans
des lieux plus éloignés, il ne sera pas inutile de rapporter ici les
observations de M. de Humboldt pendant son séjour au Mexique.
Ce savant voyageur décrit, en général, les roches dominantes
de la contrée sous le nom de porphyres trapéens ; mais
il en distingue soigneusement deux espèces ; l’une, généralement
de couleur verte, qui renferme les immenses richesses minérales
de ce pays, se trouve constamment à la base du terrain ;
1 autre , qui est généralement stérile , se trouve toujours à la
partie supérieure : elle forme des montagnes considérables, et
constitue tous ces groupes isolés qu’on nomme Jiuffà, et qui
Superposition
immédiate
à Krciunilz.
Superposition
semblable au
Mexique.