
yj'.ijlilpfj
g il j
■SI1
taines contrées, comme dans les Alpes, on ne les trouvait qu en
Macs roules, et souvent très-loin de leur lieu natal, amsi^ que-
Saussure les avait observées dans le Jura.; soit parce qu’on s était
contenté d’observer, dans les montagnes où elles se trouvent,
qu’elles appartenaient à la période des for mations primitives,
qu’on ne divise que depuis peu en terrain; ou enfin, précisément
à cause du peu d’attention qu’on avait fait à leu-r nature
dans diverses variétés qu’elles présentent. Ce n’est réellement
que depuis le mémoire de M. de Bach sur cette r-oche, qu il a
désignée sous le nom de Gabro-, adopté depuis long-temps par
les artistes florentins *, qu’on sait qu’elle forme-des masses considérables,
où elle est en relation intime avec les serpentines,
et se trouve appuyée sur les roches de micaschiste **. C est ce
qu ’on voit d ’une manière claire sur la pente méridionale des
Alpes. M. de Buda l’a observée au Mont-Rose; on peut le voir
, également dans le Val-Sésia ; e t en général, ceute position est
presque partout évidente sur toute la lisière des hautes montagnes
du côté du Piémont, depuis le Yal Sésia jusqu’à Musiuet
par I^rée y Baldissoro 9 ©te > e>tic.
Fosîiîon C’est précisémeut aussi sur le micaschiste que ees roches seneHongrie.
_________
* Voyez le mémoire de M. de Buch dans 1« Mvgamin 4 e r Geselkchaft
Naturjbrschender Fournie, Berlia, i 8io ; et Restait dan*.h» annales dos-
mines, 1816, tom. i,p a g . 4o5.
** 11 est probable qu’il y a deux-Roques âe formation d’eupbotide, lune
superposée et en quelque sorte subordonnée au micaschiste, l’autre appartenante
aux terrains de transition. DéjàM. de Humboldt a signalé les -euphotide*
à M e de Cuba, comme superposées.à un terrain de •bransrtion; M. Brongmart
rient dieu trouver de nouveaux exemples parfaitement clairs à Roc etta,,
Monte Eerrato -et P-ietra Mais , où ees roches reposent sur des dépôts de grés
qui pourraient mèmeêtre regardés comme appartenant aux terrains secondaires.
présentent eu Hongrie, aux environs de Dobscban , où elles
forment des niasses assez considérables, qui s’élèvent à la hauteur
de 968 mètres, et s’étendent, dans cette partie, entre la rivière
dé Sajo et celle de Golnitz. Il paraît, du reste, que ce terrain
n’est pas très-abondant en Hongrie ; je ne l’ai vu que dans
la seule localité que je viens d’indiquer; mais il est probable
qu’il existe dans plusieurs autres lieux. C’est probablement à
lui qu’il faut rapporter les serpentines qu’on indique au passage
de la Toar-Bonge> chapitre X i V, page 314, dans les montagnes
qui séparent la Transylvanie de laValachie. Les montagnes
d’Ârad, sur les frontières de la Transylvanie et de la Hongrie,
renferment aussi des roches qui peuvent foire soupçonner la
présence des eaphotides ; mais les échantillons que j’en ai vus à
Pest, chez M. Schuster, notaient pas assez caractérisés pour
pouvoir prononcer avec certitude ; ils avaient seulement quelque
analogie avec certaines variétés d’euphotides granitoïdes.
Sans doute c’est encore au même terrain qu’appartiennent les
serpentines qui forment la butte sur laquelle est bâtie la forteresse
de Peterwardm, aussi bien que les roches de diallagé de
Kakovacz, et peut-être même les roches porphyroïdes des montagnes
de treg. On retrouve encore de très-belles serpentines,
toüï-à-fait analogues à celles qui accompagnent, en general, les
euphotides, dans les montagnes de Bernstein, et ce sont probablement
les mêmes masses qui se prolongent sur la frontière de
Styrie et en Autriche, où onles rencontre au pied du Schneeberg.
Tels sont les seuls lieux où il existe, à ma connaissance, en
Hongrie, des eaphotides; mais je n’ai eu l’occasion d’examiner
que celles de la contrée de Dobschau. Elles présentent plusieurs
variétés, dont les pins caractérisées sont les eaphotides
granitoïdes. Elles sont composées de feldspath compacte, ou
Eupholide
granitoïde«