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qui est quelquefois de couleur claire, et forment des tacites qui
sé distinguent an premier abord. Dkns d’a:ùtres cas, là couleur
do diallage est la même que celle de la serpentine, date laquelle
il est enveloppe', et dont alors il ne se distingue que par son
éclat nacré. Mais a est à remarquer qne cette distinction n’a
lien qne dans ïe cas oit la substance se trouve divisée dans le
sens de sës lames, car dans le sens contraire , la cassure est compacte,
eSqûilleüSe, d’un e'clat céroïde, précisément comme la
serpentine ‘ aussi plusieurs minéraïogrées regardent-ils la-$er-
pentitïè comme n’étant cpte dn dialla'ge compacte, Soit p u r, soit
alte'ré par des mélanges. Cette idée paraît être en effet fort probable
, et les caractères tirés dn gisement y conduisent aussi
bien que les caractères purement mirtéralogiques.
Les serpentines de Dobschau sont toutes d’un Vert ptas ou
moins foncé, qui passe par diverses nuances , depuis le vert-
noiràtre jusqu’au jaune-verdâtre. La cassure est matte , ordinairement
coBCÏrcfide, mais à: Cavités très-aplaties; toutes celles
que j’ai eu l’occasion de Voir, soit du Yulcaner PâsSy soit des
montagnes d’Afad, de Petenvardin, OU enfin des frontières
dé la Styrie, présentaient les mêmes caractères. Celles de Bobs-
châu renferment, suivant les observations de M. Esmarek et dé
Gtenais. Zip'sér, desi gfémts d’ùn Vert clair, passant quelquefois au
jaune citron ; mais 3 paraît que cette Susbstanee est ra reC a r je
n’en ai pas Vu le moindre indice dans les parties que j’ai viatées.
Asbesie fibreux. On trouve bien plus côrnmuuémetlt, dans les- serpentmes, des
fissures téttipfies d’asbeste fibreux, à fibres plus ou moins
grossières, d’nn beâtt vert-jaüttâtre, et d’un éclat nacré, dont
les fibres sont perpendiculaires aux parois des fentes qu’elles
ont remplies. Tl s’en trouve aussi dans les autres localités ; mais
on y rencontre en même temps des asbestes blancs, à fibres
longues et-très-souples, qui forment des masses plus considérables,:
c’est ce qui a eu lieu surtout dans les masses de serpentine
qui se trouvent sur .les frontières de Styrie-
C’est dans le terrain d’euphotides, à bakovaez, en Syrroie, Magn&ic arque
se trouve, .comme .dans le Piémont, la magnésie c&rbpnatée.
Elle remplit, à .ce qu’il paraît, dans cette localité , les
fentes d’une coche de diallage, précisément .comme k BaJdLs-
sero,.Gastella-Mon.te, etc., entre Ivrée et Tarin, et elle y présente
exactement les mêmes variétés; elle y est même accompagnée
de silexrésinite, qui y,forme des nids ou des veines plus su« ttMut
ou moins considérables. Il paraît que,c’est encore dans une eu-
photide, sur la pente méridionale des montagnes de Syrmie,
et surtout autour de Ire g , que se trouv.ela rnié m ite ,(■ettfco?
nate de chaux .et de magnésie b découverte par le docteur M;émiie;
Thompson.à Miemo eu Toscane. EUe-est tantôt.eu boules accumulées
les unes sur les autres, .et comme .déformées par leur
pression mutuelle, tantôt-en stalactites bien .distinctes.
Je ne connais pas de .couches subordonnées d ’autres 1 roches Pobucrochw au milieu d u terrain d eupiho* tiid es d1e1 l a Ht to ngri* e ; .cepend1 ant qu subordonnées.
peut soupçonner la présence d’une couche -de calcaire sacca-
roïde au Kugelberg, à l’endroit où se trouvent les mines de
Cobalt, exploitées .dans cette partie. En .effet, ces minerais
sont accompagnés de beaucoup de calcaires de .cette espèce ,
et l’euphotide granitoïde même en .est assez souvent chargée :
3 est vrai -qu’on aperçoit assez souvent que le .calcaire remplit
des fissures.
C’est dans les euphotides que se trouvent la plupart des mi- Miami«.'
nerais qu’on exploite autour de Dobschau, comme les mineraiscob.it, «im, * jl * 1er oxydule.
de cuivre, de cobalt et qui paraissent y former des couches plutôt
que des filons : il paraît qu’il s’y trouve aussi des amas de