
Présence des
minerais d’or.
Point de cialè-
rcs ni de 1 -coulées.
Conclusion.
prononcés au feldspath compacte, et même au jaspe. Les volcans
évidens ne présentent pas d’analogies de cette espèce.
2° Sous le rapport des masses subordonnées ou adventives.'
Les minerais d’or en amas ou en filons, qui existent en
Hongrie à Königsberg et à Telkebânya, et au Mexique à Vil-
lalpando, au milieu du terrain trachytique, sont des faits qui
n’ont jamais été observés dans des terrains évidemment d’origine
ignée, et qui sont, comme on sait, très-communs dans les
terrains d’origine neptunienne. .
5° Sous le rapport de la disposition et de la fo rm e des
grandes masses. Tous les faits observés jusqu’ici, prouvent
qu’il n’existe pas de cratères d’où les différentes masses de tra-
chyte aient pu sortir, et que nulle part on ne distingue en elles
la forme de courans. Ces faits sont tellement évidens, que les
géologues qui ont admis l’origine ignée en ont eux-mêmes fait
l’observation, et ont eu recours à diverses hypothèses pour les
expliquer.
Tels sont les faits.généraux qui, à ma connaissance, peuvent
être cités en faveur de l’hypothèse neptunienne. La différence
qui existe entre les produits trachytiqués que nous avons choisis
et les produits évidemment volcaniques, leur similitude, au
contraire, avec les roches que nous leur avons comparées, conduisent
à concevoir qu’elles ont eu la même origine que ces
dernières. O r, les porphyres qui alternent avec les roches quar-
zeuses, calcaires, amphiboliques, etc., sont, d’après toutes les
analogies, formés par l’eau ; de même, les roches arénacées qui
accompagnent les roches porphyroïdes et les roches, vitreuses
du terrain secondaire, sont,.selon toutes vraisemblances, proattites
par le roulis des eaux. Ces roches sont donc d’origine
neptunienne, et il devient probable que leurs analogues dans
le terrain trachytique ont eu une origine semblable. Mais les
roches trachytiqués que nous avons citées: sont intimement
liées avec toutes celles qui se trouvent dans le même terrain, et
tellement, qu’il est impossible d’attribuer à l’une d ’elles une
origine quelconque sans l’admettre également pour toutes les;
autres |d o n c toute la masse du terrain trachytique est d’origine1
neptunienne. Cette conclusionse trouve considérablement renforcée
par la présence des minerais aurifères, par l’absence de
cratères et de tout indice de courans.
Il me semble que, d’après çès données, le raisonnement se
trouve parfaitement établi, et qu’on ne peut s’empêcher de rendre
justice à la sagacité du savant célèbre qui a posé les bases
de la saine géologie, et qui a soutenu constamment l’origine
neptunienne de toutes les roches qu’il rangeait sous la dénomination
de formation trappéenne. Yoyons maintenant quelles
sont les données qui conduisent à une opinion contraire.
^ Hypothèse ignée.
PoüE-parvenir à établir les rapports précédens, nous avons
choisi des variétés particulières de roches trachytiqués', et nous
avons éloigné les autres pour les subordonner aux conclusions
auxquelles les premières devaient conduire. Il est bien permis
de rassembler de la même manière les données qui ont été négligées,
de chercher les conclusions auxquelles etlês èdndùisent,
et d’y subordonner ensuite tout le reste. C’est en procédant
ainsi qu’on parvient à des résultats toubà-fait opposés aux précédons.