
indices de houilles. Je ne connais nulle part aucune espèce de
coquille au milieu de cette formation, et toutes celles qu’on a
indiquées au milieu des grès, appartiennent évidemment aux
grès à lignites, partout où j’ai pu vérifier les faits, soit sur les
lieux, soit dans des collections suffisantes,
stratification. - Toute la masse de ces grès, ainsi que les couches subordôn-
«n calcaire sans nées qu ils renferment sont partout distinctement stratifiées ;
s uwacie. j j coucpes sont toujours très-incline'es, et, selon ce qu’il m’a
paru, généralement vers le nord, sous des angles de 30 à 50 degrés.
Il y a cependant quelques exceptions, qu’on peut supposer
dues à des circonstances locales ; il y a des points où les couches
sont presque horizontales , comme on le voit particulièrement
en Galicie, sur la route de Bochnia à Novy-Sandec. Tout cet
immense dépôt est évidemment superposé au calcaire compacte
sans grauwacke, comme on le voit distinctement à Csortyn, sur
les bords du Dunajec, à peu de distance de Altendorf. Mais
c’est le seul point où j’aie pu voir la superposition immédiate;
partout ailleurs , on peut la soupçonner avec beaucoup de probabilités,
d’après les relations géographiques des deux roches
et les inclinaisons de leurs couches, de même que par les calcaires
compactes et les grès à ciment quarzeux, qu’on trouve
ces gris ne sont «11 cailloux roulés dans les variétés les plus grossières. Nulle
jârTe’sHb?«! part'je n’ai été assez heureux pour voir ces roches recouvertes
par des dépôts qui puissent fixer avec certitude leur âge relatif;
presque partout, soit en Galicie, soit en Hongrie, elles
sont .recouvertes par des dépôts de sables plus ou moins agrégés,
qui forment des grès particuliers, plus ou moins micacés,
et qui appartiennent évidemrrient au terrain tertiaire, puisqu’ils
tiennent la place du nagelflue et des molasses de la
Suisse. Probablement ces dépôts, de formation assez moderne,
TERRAINS SECONDAIRES. Grès boitiller des Karpathes. lo t
proviennent en partie du remaniement et de la destruction des
grès houillers; ils se lient avec eux, au point de jonction, d’une
manière si intime, qu’il est absolument impossible de déterminer
avec précision où l’un commence et l’autre finit ; on ne les
distingue que par des caractères très-généraux, et vers les parties
extrêmes où l’un ou l’autre dépôt se trouve alors parfaitement
établi.
Quoictue en général les grès des Karpathes né soient pas re- position de ces
■ 1 1 i couverts par des roches qui• pui• ssent fCi xer •i mmé./dJ-i atemen.t 1l a l’ordre deaénosio-
place qu’ils occupent dans l’ordre des formations minérales, il 6U1U'‘
existe assez de données pour faire reconnaître qu’ils appartiennent
très-probablement au terrain houiller ; d’abord, quoique
plusieurs de leurs variétés s’éloignent de celles que nous connaissons
généralement dans ces terrains, il en est d’autres qui
en présentent tout-à-fait les caractères : ce sont les grès schis-
toïdes grossiers, les argiles et les marnes schisteuses, qui n’ap-
pàrtiennent pas aux terrains plus anciens ; les calcaires noirs
fétides, les schistes marneux qui les accompagnent, les couches
de minerais de fer carbonate' compacte, sont encore des matières
qu’on ne trouve ni dans les terrains anciens ni dans les
terrains intermédiaires, et qui, au contraire, existent abondamment
dans beaucoup de terrains houillers bien déterminés.
Les indices de houilles, les débris végétaux, militent encore en
faveur de cette opinion. Il est vrai que je n’ai pu observer parmi
les débris organiques, ces plantes de la famille des fougères qui
semblent être particulières à l’époque de la formation des
houilles; mais il est à remarquer que, dans les terrains houillers
les mieux caractérisés, ce n’est pas dans les couches du grès qui
constitue la masse générale du terrain qu’on rencontre ces plantes
; c’est dans le voisinage même des houilles qu’il faut les cher