
loyaux
.-calcaires.
Passage aux
calcaires
à structure
.entrelacée.
Grains
de quarz.
Passage au
porphyre.
Boches
porphyiiques.
tre elles de toutes les manières, et ne forment réellement qù’une
seule et même masse.
La nature et la disposition des matières disséminées dans cette
pâte présentent aussi quelques particularités. Dans la plus grande
partie des variétés, les globules sont formes de calcaire sacca-
roïde, blanc, verdâtre ou rougeâtre, tous distincts. Mais çà et
là ces globules s’allongent, se réunissent plusieurs entre eux,
et forment des nids plus ou moins volumineux et nombreux,
et il en résulte, sur des étendues de plusieurs mètres, de véritables
roches calcaires, à structure entrelacée, et analogues au
marbre campan, ou au marbre vert antique. Ailleurs, les globules
calcaires disparaissent, et sont remplaces par des globules
de matière de couleur verte, souvent très-foncée, quelquefois
assez tendre et onctueuse, mais le plus souvent assez dure, qui
se confondent avec la pâte. Souvent chacun d’eux se trouve
enveloppé d’une pellicule de calcaire blanc ; il en résulte dans
la cassure une multitude de petites lignes blanches, en portion
de cercle, qui donnent à la roche un caractère assez étrange.
En étudiant ces variétés, on voit quelques grains de quarz
s’y introduire , puis des cristaux de feldspath plus ou moins
gros, et bientôt on arrive à des porphyres à pâte verte, qui ressemblent
complètement au porphyre vert des Vosges, et au
porphyre vert antique. Mais quelquefois aussi toute substance
disséminée disparaît, il ne reste que la pâte de la roche, qui
présente un grünstein simple, fusible en verre noir ou en émail
gris, parsemé de petits points noirs.
Les roches porphyriques, qui appartiennent aussi aux parties
les plus basses du terrain que nous étudions, se présentent
d’une manière très-claire dans la vallée de Drikina, sur la route
de Pojnik à Libethen, et, dans la même contrée, à la montagne
nommée Urb (Herb), pages 454 et 455. Ces roches sont à pâte
rouge ou brun-rougeâtre, ordinairement peu solide et même
terreuse, qui rappelle encore celle de certaine variété d’amyg-
daloïde ; elles renferment des petits cristaux de feldspath lamel-
leux bien distincts, ordinairement rouge de chair, et toujours
plus ou moins altérés. On y distingue aussi çà et là des petits
nids de matière verte, très-tendre, qui parait être, de nature
ste'atitense; et enfin, on y trouve des filons de haryte sulfatée,
lamelleuse. Cette roche, qui est décomposée en plusieurs points
dans les petites buttes au bord de la vallée de Drikina, se trouve
bien évidemment, intercalée dans la grauwaçke schisteuse, de
couleur rouge, qui compose la masse principale de ces montagnes,
Filons de baryte
et avec laquelle elle paraît alterner plusieurs fois. L’in-
tercallation se distingue encore , mais moins clairement,; au
moins sur la route que j’ai tenue, à la montagne de H rb , oit
l’on passe alternativement sur du calcaire compacte on du calcaire
schisteux, sur de la grauwaçke schisteuse , de couleur
rouge, très - fine et même terreuse, et enfin sur du porphyre,
au-delà duquel on retrouve encore les mêmes grauwaekes, les
mêmes calcaires, en descendant du côté de Pojnik. On trouve
au milieu de ces roches, porphyriques , dans la vallée de Drikina,
une couche de brèche, composée de petits fragmens anguleux
de jaspe rougeâtre ou brunâtre , réunis par une pâte
siliceuse; elle présente quelquefois une structure grossièrement
porphyroïde, et renferme, comme la roche porphyrique elle-
même, des filons de baryte sulfatée. C’est sans doute à la même
roche qu’il faut rapporter celle qu’on trouve, dans la montagne
à la gauche de la vallée de Drikina , à l’endroit nommé Far-
bit zi a , où l’on a autrefois exploité des minerais de cuivre.
Les grauwaekes sont aussi très-riches en minerais, et princi-
sulfatée*
Brèche dp
japse«
Minerais.'