
]a Drave et la Save, et qui reparaissent à Siklos et à Fünfkir-
chen, me paraissent se rapporter à la formation particulière que
nous décrivons : les calcaires qui les composent sont, les uns
noirs ou gris, et les autres rouges, sans aucune trace de grau-
wacke, qui ne se montre que vers Zagrabia. C’est enGore, selon
toutes les apparences > le même calcaire qui constitue les hautes
Gonirfc montagnes de la Bosnie. Dans la Hongrie proprement dite, il
de Balaton. ° . . ° ,r ~ . n existe que quelques traces de calcaires qu on puisse rapporter
avec quelque certitude à ceux qui nous occupent ; telles sont les
pointes dérochés qu’on aperçoit à Koves-Kallya, Zanka, Tà-
gyon etUdvàri; tout le reste est fort douteux, Car les montât
gnes de Bakony et de Dotis, les seules qu’en puisse soupçonner,
présentent des calcaires très-coquilliers/de couleur rouge, tr'ès-
différens des précédens par leurs"caractères minéralogiques, et
qui, comme nous l’avons déjà d it, appartiennent peut-être à
une époque de formation differente : je les rangerai, avec lés
calcaires magnësifères de là contrée de Bude., dans la formation
du Jura, d’après les probabilités quej’ai pu réunir , sans cependant
rien affirmer de positif àcét éigard.
r (o de pétrin- Les calcaires de NeUsohl et du Tatra,calions dans uA ni forment le -tJy Lpe
ces calcaires, effi la masse que je crois pouvoir regarder comme'représentant',
dans la Hongrie, le Mountain Liméstone de l’Angleterre, ne renferment,
k ma connaissance, aucune espèce de pétrifications-;
ceux qui me paraissent pouvoir s’y rapporter , n ’en renferment
pa§ non pins dans les points que j’ai visités, et les auteurs nffin
citent en général que très-rarement ; encore pourrait-il se faire
qu’il y eût; dans les mêmes lieux, des terrains différens-, plus
anciens ou plus modernes, qu’on aura confondus. M. Zipser cite
des ammonites près d’Arva, dans le comitat de même nord, et à
lloyvnye, dans le combat de Trentsen; J. Btichhdz 'en avait
aussi indiqué en plusieurs endroits sur les bords du Vag, d ’une
p art, près de Szucsan, d ’une autre , près d’un endroit qu’il
nomme Schunawa, et dont je ne connais pas la position. On
m’en a indiqué aussi à Varallya, près de UnghvVar, où il en
existe, à ce qu’il parait, une assez grande quantité.
Je ne connais ope très-peu de substances métalliques au milieu
de ces calcaires; car, à l’exception des indices de galène
qu’on a observés dans la masse calcaire de Glassbiitte, qui peut-
être même est plus ancienne, et de l’arsenic sulfure,, qui existe
près de Tajova, je me connais point d’exemple de minerais dan»
aucun' des points que j’ai visites. Il est difficile de discuter les
observations des auteurs à oet égard, parce que ces -calcaires
ont été' souvent confondus avec les calcaires schistoïdes et les
couches calcaires qui sont intercalées dans la grauwaoke, sous
le nom générique de calcaire de transition ( JJbergangskalh-
stein ).
'Ce que ces calcaires, considérés en général, présentent de
plus remarquable, sont les-nombreuses cavernes dont ils sont
percés. On en reconnaît dans un grand nombre d’endroits, dans
toute ,1a -masse -des montagnes -des combats de Trentsen, Thü-
rotz, Arva, Lipto, -Zips,, etc., que l ’on trouve indiquées sur les
cartes Jrongraises, de Lipsky, de Corog, etc. Plusieurs ont-été
de'orStes-avec-détail dans diffe'rens-ouvrages; mais les plus considérables,
celles qui ont le plus ifixé 1’,attention des curieux,
sont les cavernes de Demanova, dans le comitat de Liptô, de
Agtelek, dans le comitat de Torna, de Funacsa, dans le comitat
de Bihar, de Colombacs, de Veterani, de Plavizovicze, etc.,
dans les montagnes qui s’élèvent au bord du Danube, et qui
appartiennent au régiment Valaque-Illyrien. Les montagnes
de la Capella et celles qui en forment le prolongement dans
Sublances
rnélaliques.
Cavernes,