
parait être le plus homogène,.elle est remplie d’une multitude
de petites fissures qui se croisent de toutes les manières, et dont
l’ensemble présente une espèce de réseau irre'gulier. Il en résulte
que la masse est à pièces séparées, anguleuses, irrégulières;
très-rarement elle présente des pièces arrondies : les couleurs
qu’elle affecte sont le gris de perle, le gris brunâtre ou noirâtre.
Cette pâte renferme des cristaux de feldspath vitreux, ordi- ■Cristaux . L . e ' t de feldspath, nairement trè^petits, et assez mal termines; ils sont souvent
poreux ou fibreux, et ont .une tendance à passer à la ponce;
quelquefois ils sont décomposés et à l’état de kaolin ; ils ne présentent
alors que de petites taches, dont on ne pourrait déterminer
la nature, si l’on n’était conduit par des passages évidens.
Le mica est ordinairement très-abondant, en petites lamelles
cristallines, très-brillantes; mais dans quelques parties il est
très-rare, et notamment dans certaines variétés noirâtres qui
proviennent des environs de Tokaj : il se présente aussi dans
ces roches quelques globules de feldspath compacte, ordinairement
très-petits, peu nombreux, de couleur grisâtre ou jaunâtre,
et quelquefois rouge de sang.
■eiiuiesàparois perlite porphyrique présente çà et là des cellules irrégucbrciises.
Hères, allongées, contournées, dont les parois sont fibreuses,
à fibres grossières, tordues, et toutes allongées dans le même
sens. Dans quelques parties, toute la masse de la roche paraît
spongieuse, et présente des passages plus ou moins évidens jusqu’à
la pouce spongieuse ou à la ponce fibreuse. Enfin, on voit
aussi, comme dans les variétés précédentes, la pâte devenir
moins vitreuse, et passer à l’état vitro-lithoïde.
Perlite réjtinique.
Cette variété se distingue particulièrement de la précédente
par les caractères de là pâte , qui est toujours plus vitreuse et
plus compacte, et qui, en général, ressemble beaucoup ùcelles
des roches que les Allemands distinguent soüS'le'nom de pech-
steirt porphyrë'j, et les Français; par la dénomination de réti-
iiite porphyrique. Ntras aurions mêtne adopté ceS expressions
si, en Hongrie, ces roches ne faisaient ’évidemment partie des
autres-variétés de perlitè, auxquelles ellespassent par toutes les
nuances im&ginablés; La dénomination de perlite rétinique nous
a paru assez convenable, parce que, d’une p art, elle indique
que ces roches né sont que des variétés de perlite, et que, de
l’autre, elle rappelle leurs analogies minéralogiques avec la réduite'porphyrique
(peehstein porphyr) du Tribischthal, en
Saxe, et de plusieurs autres lieux.
Dans les parties les plus pures'; la pâte du perlite rétinique
est décidément vitreuse, et toujours d’un éclat un peu gras; sa
câssüre est imparfaitement conchoïde, un peu esquilleuse, à
fragméns trèS-aigüs : elle se brise moins facilement que la pâte
des variétés précédentes ; et quoiqu’elle présente aussi quelques
pièces séparées, irrégulières, elle est en général plus continue.
Cette pâte renferme des cristaux plus ou moins nombreux de
feldspath lamelleux brillans, quelquefois'vitreux, et plus ou
moins distincts. Il s’y trouve aussi du mica noir, en petites lamés
hexagonales, très -brillantes, et plus ou moins abondantes.
Enfin on y trouve assez souvent des géodes de calcédoines ou
d’opales.
En partant des caractères généraux que nous venons de décrire
, on voit les roches subir plusieurs modifications plus ou
moins remarquables. Elles passent par diverses nuances jusqu’au
perlite porphyrique que nous' avons décrit précédemment; la
pâte prend une structure grenue; à parties séparées, irrégu-
Caractères
généraux.
Modifications.