
des trachytes. A Hochwiesen, ils s’enfoncent très-promptement
sous ces roches; au Bleyhütte de Schemnitz, ils se trouvent, en
quelque sorte, avec elles, et il est impossible de dire s’ils sont
dessus ou dessous. Au Meyerhoff, derrière Schemnitz, et à
l’extre'mitè orientale de la ville, ils font partie d’un conglomérat
terreux. Sur la route dePuganz, au sud de Schemnitz, ils se
trouvent encore tout près des trachytes. C’est ce qui existe aussi
dans la valle'e de Hodritz, et dans celle de Glasshütte, où ces
variétés se présentent dans les petites collines qu’on trouve en
quittant le terrain de sie'nite et grünstein porphyrique pour
entrer sur le terrain trachytique. Tels sont les seuls points où
ces varie'te's remarquables se soient présentées à moi ; jamais je
n’en ai vu dans l’intérieur des travaux, ni dans la masse même
des montagnes, soit dans les assises terreuses, soit dans les assises
solides,
Quant au grünstein pyroxénîque , je ne l’ai observé que
dans un seul point, au-dessous du village de Tépla, dans la vallée
de Glasshütte, près de Schemnitz ; il se présente dans les
petits escarpemens qui bordent le chemin, mais malheureusement
dans un endroit où les pentes des montagnes, toutes couvertes
de terres et de débris, ne permettent pas de déterminer
bien positivement son étendue et ses relations avec les roches
voisines. Cependant, en examinant les circonstances dans lesquelles
il se trouve, on reconnaît assez clairement qu’il doit
faire partie de la formation de sie'nite et grünstein porphyriqùe.
En effet, on retrouve les roches de cette formation partout
aux environs de celles qui nous occupent, et elles s’étendent
même de tous cotés à une assez grande distance. En parcourant
Jes petits escarpemens de la route, on passe successivement des
grünstein, noirs ou verts, compactes ou porphyriques, jusqu’à
TERRAINS INTERMÉDIAIRE. Siénite et Giünstein porpli. 97
la roche pyroxénique, sans observer entre elles aucune discontinuité
apparente, et on les retrouve au-delà, sans pouvoir déterminer
un point où l’on puisse dire que l’une commence et
l’autre finit. On ne voit dans la montagne aucuue ondulation,
aucun soulèvement, rien, en un mot, qui puisse donner l’idée
d’aucune catastrophe violente, par suite de laquelle cette roche
ait pu venir se placer accidentellement au milieu de celles qui
l’avoisinent.
Mais en admettant comme extrêmement probable que cette
roche fasse partie delà formation générale de siénite et grünstein
porphyrique, il se présente une grande difficulté à résoudre.
D’une part, les caractères du pyroxène qu’elle renferme paraîtraient
conduire à l’idée d’une origine ignée; et de l’autre, les
couches de micaschiste , de calcaire stéatiteux et de quarz, subordonnées
à la masse du terrain ; la liaison intime des roches
porphyriques à la siénite, au granité, au gneiss, semblent s’y
opposer entièrement. On ne peut guère en effet, d’après le mode
d’association de toutes ces roches, en considérer une seule
comme volcanique, sans attribuer la même origine à toutes les
autres, et dès lors on est conduit à des conséquences absolument
contraires aux idées les plus probables qu’on puisse déduire
de toutes les analogies géologiques. Je discuterai plus
tard cette grande question, pour pouvoir en conclure l’opinion
la plus probable qu’on puisse prendre à cet égard dans l’état
actuel de la science,
Roches subordonnées au terrain de Siénite et Grünstein
porphyrique.
Après avoir décrit les nombreuses variétés de roches porphyriques
qui constituent la masse principale du terrain me'tal-
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