
indiqué pour chaque variété les relations particulières dans lesquelles
elle se trouve y et en résumant ici les principales, nous
arrivons aux résultats généraux suivans :
1° Le trachyte granitoïde et le trachyte micacé amphiboli-
que, quoique formant quelquefois l’un et l’autre des montagnes
particulières, sont généralement ensemble. Ils paraissent, autour
de Schemnitz, être appuyés directement sur les roches
du terrain de siénite et grünstein porphyrique, et les variétés
qui renferment des cristaux d’amphibole vert, fibreux,
semblent même n’être que les variétés du grünstein terreux ,
qui auraient su b i, sur la place, une altération particulière ;
c’est sur la lisière de la formation qu’on les rencontre. Lorsqu’il
se trouve quelques montagnes de trachyte des autres variétés
auprès de celles qui sont remplies de mica et d’amphibole,
celles-ci paraissent être les plus anciennes et servir de
base à toutes les autres,
2° Les trachytes porphyriques qui présentent un grand nombre
de modifications , paraissent former des groupes à p a rt,
éloignés de tous les autres , et souvent reculés vers les extrémités
du groupe général. Les variétés qui se divisent en plaques
minces sont encore les plus extérieures , et elles semblent se
lier quelquefois avec les trachytes semi-vitreux.
3° Le trachyte ferrugineux paraît être placé sur les pentes
des montagnes de trachyte porphyrique, ou relégué vers les
plaines où il avoisine les trachytes semi-vitreux ; il ne forme pas
de montagnes considérables, mais plutôt des collines allongées
qui s’avancent en forme d’éperons dans la plaine, ou qui sont
parallèles aux grandes montagnes au pied desquelles elles se
trouvent.
4° Le trachyte noir est généralement dans le voisinage des
trachytes porphyriques ; mais il m’a paru souvent former des
buttes particulières peu étendues, ou des collines en forme
d’éperon. Il y a des variétés qui font continuité avec le trachyte
porphyrique, et qui forment géologiquement comme
minéralogiquement le passage aux autres variétés plus distinctes.
5° Le trachyte terreux ou trachyte domite, qui est peu répandu
en Hongrie, semble être séparé de toutes les autres variétés.
C’est loin des grandes masses qu’il est placé, et on ne
trouve autour de lui que des débris trachytiques et'ponceux.
6“ Enfin viennent les trachytes semi-vitreux dont la position
est encore plus distincte. Cette variété est toujours placée sur
les pentes des montagnes d’une autre nature , et toujours rejetée
vers les bords des plaines; elle s’avance même jusqu’au milieu
d’elles, et y forme des buttes isolées, peu élevées, entourées
quelquefois de scories noires. Ces sortes de roches, fort remarquables
par leur nature, semblent se rapprocher beaucoup, par
leur position particulière , des formations basaltiques qu’elles
lient en quelque sorte avec les formations trachytiques. Elles
sont antérieures à la formation des conglomérats poncéux, et
cette circonstance, qui est importante pour établir leur degré
d’ancienneté, est visible sur toute la pente sud du groupe tra-
chytique de Schemnitz, à Bohünicz, à Bôrfô, à Moczibord,
etc., etc.
7° Quant aux trachytes celluleux, on les trouve partout ;
mais ils présentent divers caractères, suivant les variétés de
roches dont ils dépendent. Ils forment ordinairement la partie
supérieure des masses auxquelles ils appartiennent, et la cellu-
losité diminue à mesure qu’on avance dans la profondeur. On
• voit un bel exemple de cette circonstance au-dessus de Saint