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trouve encore dans plusieurs points/ chap. XIV; et peut-être
faut-il y rapporter les masses calcaires qui se trouvent à la li-
mite occidentale de cette principauté' et de la Hongrie, et qui
s etendent, presque sans interruption , depuis Grosswardein
( Nagy Varad ) jusqu’au bord du Danube.
On ne trouve pas de terrain intermédiaire bien clair dans la
partie occidentale de la Hongrie ; car il n’est pas certain qu’on
doive rapporter à cette formation les calcaires rouges, remplis
d enci’inites et d’ammonites, qui constituent les montagnes de
Bakony. Chap. XVII. Ce n’est aussi que par supposition qu’on
peut regarder comme appartenans à ces terrains, les calcaires
qui se trouvent au-dessous des dépôts houillers de Füuf kirchen;
mais il paraîtrait cependant, d’après les relations qui ont été
données par quelques voyageurs, que les calcaires compactes
gris, dont les montagnes de l’Esclavonie occidentale et de la
Croatie sont composées, appartiennent aux terrains intermédiaires,
puisqu’on cite des grauwackes et des calcaires dans le
comitat de Zagrabia; les montagnes qui se prolongent vers
Posega, dans 1 Esclavonie, celles qui se lient aux montagnes
de la Capella, et qui se prolongent de la dans la Bosnie,
sont formées de calcaires, à la vérité sans grauwackes, mais qui,
par tous leurs caractères, semblent être les derniers dépôts des
formations intermédiaires.. Chapitre XIX.
En présentant ici le résumé des observations que j’ai pu faire
en Hongrie sur les terrains intermédiaires, je commencerai,
non pas par ceux qui me paraissent être les plus anciens, mais
par ceux sur lesquels je n’ai pu avoir l’évidence matérielle, et
q u i, par conséquent, si j’ai été induit en erreur, devraient
rentrer dans les terrains primitifs : tel est le cas du terrain au
milieu duquel se trouvent les nombreux filons argentifères et
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TERRAINS INTERMEDIAIRES. Si&àtè et Grünsteln porph. 67
aurifères, qui font la richesse de la Hongrie, sur la position
desquels je n’ai pu me procurer une entière certitude; j’en placerai
ici immédiatement la description, quoique dans mon opinion
, fondée sur un assez grand nombre de probabilités, ils
soient plus modernes que tous les autres dépôts qui appartiennent
aux terrains de transition. Mais, à l’exception de ce terrain
particulier, je décrirai les roches dans l’ordre même ou
elles se présentent dans la nature , en commençant toujours par
les plus anciennes , comme je l’ai fait précédemment à l’égard
de sterrains primitifs.
TERRAIN DE SIÉNITE ET GROTSTE1N PORPHYRIQUE.
L es montagnes au milieu desquelles se trouvent les dépôts
argentifères et aurifères, qui font la principale richesse minérale
de la Hongrie, présentent un groupe de roches dont les
caractères sont parfaitement tranchés, et que tout conduit à
regarder comme le résultat d’une formation particulière. Il paraît
en effet appartenir à un ordre de choses aussi constant que
distinct : car non-seulement il existe dans tous les points de la
Hongrie et de la Transylvanie, où l’on exploite des mines d’or
en filons ; mais encore il se retrouve au Mexique , au Pérou, à
la Nouvelle-Grenade, dont les mines sont si renommées, et
avec une identité de circonstances géologiques, de composition
et de nature de roches qui se soutient jusque dans les moindres
détails.
i Les ro\ ches -|q ui forim ent la m\ a*| sse principale de ce terrain sont Idée générale des especes de porphyres , a hase td ee l|e li dspa|t h compacte, ll'ed teio nl ad uc otemrrpaoins«i-
plus souvent coloré par une matière verte, extrêmement divisée,
mélangée plus ou moins uniformément; mais ces roches
présentent un très-grand nombre de variétés, et en les étudiant