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et d’e'clat, qu’on reconnaît dans les granités alpins, et qu’on ne
voit pas ordinairement dans les granités des montagnes basses
du centre de la France. Ce granité renferme souvent de la pyrite
en petits1 cristaux disse'mine’s ; j’y ai reconnu aussi une substance
noire, vitreuse, fusible au chalumeau en verre noir, que
je soupçonnerais être de la tourmaline. Il passe, en plusieurs
points, à un gneiss talqueux noduleux.
S'™6raiL.peWs ^ a sie'nite à petits grains, où le feldspath et l’amphibole sont
à peu près en quantités égalés, et en très-petits cristaux, présente
ordinairement une couleur noire foncée; elle renferme
plus rarement du quarz que les siénites à gros grains, et le mica
n’y devient jamais abondant : on y voit du fer oxydulé en cristaux
octaèdres, tantôt disséminés, tantôt en petites veines; il
s’y trouve aussi beaucoup de pyrites en très-petits cristaux. Ces
siénites ne passent pas au granité comme les précédentes ; mais
il arrive quelquefois que l’amphibole diminue au point que la
roche ne présente qu’une réunion confuse de petits cristaux de
feldspath à peine colorés; ailleurs, l’amphibole, au contraire,
augmente; les élémens se mélangent plus intimement, et la ro-
Passage au che passe au grünstein compacte, d’abord un peu grenu, et à
pacte, diverses autres roches , à mesure que la pâte devient plus
dense , et qu’elle renferme diverses Substances disséminées.
Passage de la Si, d’un côté, la siénite à gros grains passe au granité, de
S'poïpbjr?- l’autre, on la voit distinctement se modifier jusqu’à se confon-
,uc dre avec les grünstein porphyriques. Dans certaines parties de
la masse, les cristaux de feldspath et d’amphibole, entassés confusément
les uns sur les autres , deviennent extrêmement petits,
et il en résulte des variétés dont la cassure ne présente qu’une
infinité de petites lamelles entremêlées, plus ou moins colorées,
suivant la quantité d’amphibole qui se trouvait dans la roche
TERRAINS INTERMEDIAIRES. Siénite et Grünstein porph. 7 7
principale. Ailleurs, les cristaux deviennent si fins, qu’il en résulte
une pâte tout-à-fait compacte; c’est alors qu’on reconnaît
plusieurs variétés fort remarquables ; tantôt il n’y a qu’une partie
des cristaux de feldspath qui s’atténuent de cette manière,
et il en résulte une pâte feldspathique compacte, à peu près
pure, dans laquelle restent disséminés des cristaux d’amphibole
et de feldspath lamelleux, qui se fondent souvent d’une
manière insensible avec la pâte; tantôt une partie des cristaux
d’amphibole s’atténuent en même temps, et il en résulte une
pâte plus ou moins colorée, qui sert de base aux cristaux qui
ont conservé assez de grosseur pour être reconnus. Ce sont ces
sortes de roches, dont il existe un grand nombre d’exemples
dans la nature, que Werner proposait de désigner sous le nom
de sienitporphyr ( porphyre siénitique ), pour indiquer qu’elles
n’étaient réellement que des modifications de la siénite : c’est
d’après cette considération que M. Esmarck a désigné toutes les
roches du terrain qui nous occupe sous le nom de sienit por-
ph y r, que nous avons abandonné à cause de la dénomination
générale que nous avons adoptée pour le terrain.
En étudiant ces roches porphyriques au-delà du contact de
la siénite, au milieu des montagnes considérables qu’elles forment
à elles seules, on reconnaît une multitude de modifications
plus ou moins remarquables, et parmi lesquelles on pourrait
établir, minéralogiquement, plus de vingt espèces peut-être,
si on considérait isolément chaque échantillon dans les collections.
Les roches les plus simples de cette espèce présentent une
pâte de feldspath compacte assez p u r, légèrement grisâtre, ver- “ sfathi|!1‘e-
dâtre ou brunâtre-, dont la cassure est en général terne, et toujours
plus ou moins esquilleuse ( à petites esquilles mal termi