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que le mica qui entre dans leur composition présente exactement
les caractères de couleur, d’éclat, de ténuité de celui qui
constitue les véritables schistes argileux.
ScMste argileux C’est peut - être à ces sortes de micaschistes au’il faut rapportacheié.
ter les roches rubanées on tachetées que l’on trouve en frag-
mens épars, très-nombreux, à’ l’est de Jolsva. La masse principale
de ces roches est un schiste argileux noir, dans lequel se
trouvent des parties de couleur gris-de--cendre assez clair, disposées
par petites bandes parallèles, par zones ou par taches
irrégulières. Ces parties paraissent renfermer une assez grande
quantité de quarz, qui y est uniformément et intimement mélangé
en particules extrêmement fines, et dont la présence est indiquée
seulement par la facilité avec laquelle la roche dépo~
lit alors le verre.
S faragtaeïi”.* Une des variétés les plus remarquables est le schiste argileux
ferrugineux, qui est pénétré de fer hydraté, et qu’on exploite,
en plusieurs points, comme minerais de fer. En étudiant
ces minerais -dans les travaux des mines, on reconnaît, d’une
manière évidente , qu’ils font continuité avec le .reste de la
masse du terrain : ils forment des couches qui sont inclinées de
la même manière que celles du schiste argileux ordinaire qui
constitue la masse des montagnes où ils se trouvent : c’est ce
que l’on voit distinctement dans la montagne de Zeleznik, ch.
X , page 72, Ailleurs, elles forment des masses assez considérables,
intercalées au milieu des micaschistes onctueux, dont
elles ont exactement la stratification : c’est ce qu’on voit d’une
manière évidente aux environs de Bethler,, page 85. En examinant
attentivement la nature de ces roches, on reconnaît distinctement,
dans les unes, des petits nids lenticulaires, très-
aplatis, de fer hydraté, compacte ou terreux, disposés çà et là
entre les feuillets du schiste argileux; dans les antres, l’hydrate
métallique forme:des feuillets continus, ordinairement minces,
séparés les uns des autres par desfeuillets de mica, tantôt d’un
gris-noirâtre et un peu nacré, tantôt rougeâtres ou jaunâtres, et
ferrugineux. Ici, on voit dans ces roches le mica devenir la partie
la plus abondante, et les feuillets métalliques sont extrêmement
minces, de sorte que la masse passe au schiste argileux commun;
là, au contraire, le mica diminue, et ne forme plus entre les
feuillets qu’un enduit qui se distingue seulement par son éclat et
sa couleur; e’est précisément le même mode de variations qu’on
remarque dans les hyalomietès schistoïdés. Enfin, il arrive que
le minerai de fer se trouve tout-à-fait seul, et forme ainsi, au
milieu du terrain, des couches plus ou moins épaisses, qui alternent
avec le schiste argileux ferrugineux. Il arrive très-souvent
que les petits feuillets de fer hydraté, qui entrent comme
partie constituante du schiste, sont interrompus ; il en résulte
dès cavités allongées, qui sont tapissées et en partie remplies
d’hématite brune, et quelquefois de manganèse oxydé, en
petites stalactites extrêmement fines. La même chose arrive dans
lès couches puissantes; il s’y trouve des cavités plus ou moins
grandes-, qui sont tapissées ou remplies de fer hydraté coiicré-
tionné, et où se trouvent quelquefois des nids ou des amas plus
ou moins volumineux de fer oligiste écailleux.
Ces variétés particulières de schiste argileux paraissent former
des masses assez considérables, d’une part, à la montagne
de Zelesznik, de l’an tre, dans la contrée de Bethler. Elles
sont, exploitées en même- temps que les ebuches purement formées
de fer hydraté. Je n’en connais pas en d’autres lieux, car
1 ne faut pas les confondre avec les minerais de fer qu’on trouve
dans les montagnes qui forment les limites de la Hongrie et de