
îarifciiî, Bjrko tagne de Barko, près de Homona, dans le comitat de Zemplen, et Varallya. O * x . . celle de Varallya, près d’Unghvar, semblent devoir aussi appartenir
à la même e'poque de formation ; mais il est bon d’observer
que ce n’est que par l’analogie des roches, par la superposition
presque évidente du terrain houiller sur ces calcaires,
que je crois pouvoir tirer cette conclusion : il serait possible
qu’on la modifiât par la suite.
Eisenbacb Je suis porte' à re'unir à la même espèce de terrain les cal-
Schcmniiz. caires qu’on observe à Eisenbach, dans la contrée de Schem-
nitz, qui se trouvent dans le voisinage d’un grès fort analogue
Ghssiiiiie. à celui de Neusohl.Les calcaires de Glasshütte, qui présentent
cependant dans quelques points des caractères diffe'rens , me
paraissent encore s’y rapporter en partie, tandis que le reste
appartiendrait peut-être plus particulièrement à la masse de cal-
zoicz, liobs- caire schistoïde. La masse calcaire de Murany, dans le comitat
de Gômôr,Te sommet du Hradova, près de Tiszolcz, ceux de
toutes les masses calcaires qui se lient avec l’une ou avec l’autre
de ces montagnes, les sommets calcaires qu’on observe sur la
route de Dobschau à Iglô, le Rraszna-Horka, près de Rose-
nau, une partie des montagnes qui se prolongent de là dans le
comitat de Torna, vers Agtelek, etc., semblent aussi avoir de
grandes analogies avec les calcaires que nous avons décrits.
Mais dans aucun de ces points, je n’ai aperçu les masses de grès
qui forment, autour de Neusohl comme au Tatra, la base de
ces calcaires particuliers. Partout le calcaire compacte, divisé
en couches horizontales, sans aucun indice de grauwacke, se
trouve immédiatement sur les masses de calcaire schistoïde ; il
fait corps avec elles, e t, comme il est aussi de couleur grise, on
ne s’aperçoit pas, au premier moment, qu'on est passé d’une
masse sur l’autre : c’est, en quelque sorte, la continuation du
TERRAINS INTERMÉDIAIRES. Calcaire compacte.- 163
même calcaire, mais toute la grauwacke a disparu, et les nids
de silex se sont introduits.
En général, la plus grande partie des masses calcaires qui se
trouvent dans les comitats de Nyitra, Trentsen, Thürotz, Ar-
va,Lipt6, Zolyom, Gômôr, Zips, Torna, etc., présentent,
soit dans leur totalité, soit vers leur sommet, des calcaires compactes,
qui, d’une part, se lient avec les masses composées de calcaires
et de grauwackes , et de l’autre, ont beaucoup d’analogie
avec les calcaires qui en sont séparés par des dépôts degrés.
Il est possible que plusieurs des montagnes calcaires de Transylvanie
soient de la même nature ; on peut surtout soupçonner
celles qui se trouventjmtre Dupa-Piatra et Rarlsburg, d’autant
mieux qu’on indique près de Zalathna un grès rouge, très-solide,
qui pourrait bien être de même formation que celui que nous
venons de décrire. Il se trouve encore beaucoup de calcaires
dans les montagnes qui forment la limite occidentale entre la
Transylvanie et la Hongrie, depuis Gross-Wardein (Nagy-Va-
rad ) jusqu’au bord du Danube, d’où ils se prolongent dans le
Banat et dans la Servie; mais si une partie de ces calcaires, notamment
ceux des montagnes les plus méridionales et du Banat,
se rapportent aux dépôts qui nous occupent, on peut soupçonner
aussi qu’il en existe de plus modernes, qui appartiennent
à la formation du Jura.
Quant à la partie occidentale de la Hongrie, où il se trouve
encore d’immenses dépôts calcaires, il parait qu’il y en a peu
qu’on puisse rapporter à ce genre de formation; ce n’est que
dans la Croatie et l’Esclavonie occidentale qu’on peut en soupçonner,
d’après les renseignemens que nous possédons. Les
montagnes qui s’élèvent sur les limites de la Croatie et de la
Styrie, et qui s’étendent depuis Rrapina jusqu’à Poséga, entre
Transylvanie
cl Banat.
Croatie,'
Esclavonie,
Bosnie; ,