
conglomérats ponceux que ces produits remarquables se trouvent
en masses considérables, qui présentent un grand nombre
de variations sous le rapport de la structure et de l’aspect général,
fUchc alimifcre.. 16° Parmi les variétés nombreuses de roches recomposées
aux dépens des matières ponceuses, une des plus remarquables
est la roche alunifère tout-à-fait semblable à celle deTolfa, dans
les Etats Romains. Cette roche fait partie essentielle des masses
porphyriques qui reposent sur les conglomérats ponceux, et qui
proviennent de leur décomposition. Elle doit la propriété de
.donner de l’alun, après la calcination, à une substance particulière
( alunite ), qui tantôt tapisse les cavités de la roche, tantôt
se trouve intimement mélangée dans sa pâte. Les variétés les
plus riches en minerais d’alun forment des masses plus ou moins
considérables, qui se trouvent au milieu des roches pauvres et
stériles, auxquelles elles passent par toutes les nuances; elles
sont accompagnées de diverses substances qui s’y trouvent disséminées,
ou qui y forment des nids , des amas ou des filons.
Débris organî-- 17° Les conglomérats trachytiques et surtout les conglomé-
congiomTràu rats ponceux, ainsi que les roches homogènes ou porphyroïdes
trachytiques. rec0uvrent, renferment diverses sortes de débris organiques
: des bois passés à l’état siliceux, des impressions de
plantes analogues à des tiges de roseaux, enfin des coquilles
marines de différens genres, tout-à-fait semblables à celles qu’on
trouve dans des calcaires grossiers analogues à ceux des environs
de Paris, qui existent aux environs de Pest et ailleurs,
Opales, 18° Les opales, jaspes opales, etc., appartiennent aussi aux
^oifopahS. conglomérats trachytiques , et se trouvent en filons ou en rognons
au milieu d’eux ; ils sont infiniment moins abondans
dans les roches trachytiques en place; ils ne se trouvent que
TERR AIN TRÀCHYTIQUE. Résumé dès-observations. 527
dans le perlite, et jamais dans le trachyte proprement dit, ni
dans les porphyres trachytiques ou les porphyres molaires; si
les matières siliceuses sont abondantes dans ces deux dernières
espèces de roches, c’est toujours à L’état de calcédoine, de jaspe
ou de silex terne qu’elles s’y rencontrent.
20“ Une des Circonstances les plus remarquables du terrain ÉMMrffl»-
de trachyter est la présence des minerais d’o r, qui y forment
des amas assez considérables , et qui paraissent aussi exister eu
filons. Les minerais d’or en amas se trouvent à.: Königsberg,
dans la basse Hongrie, dans une roche qu’il est difficile de caractériser
définitivement, mais qui, dans quelques, points, semblerait
renfermer des fragmens de ponces , et qui paraît reposer
sur la masse des porphyres molaires, page 473. On assure que
dans des temps reculés, on a exploité des mines d’or à la base
des montagnes du combat de Beregh, où partout on retrouve
les conglomérats ponceux. Les filons aurifères se présentent encore
à Telkebânya, où ils traversent peut-être les montagnes
de porphyre molaire qui existent dans cette contrée.
2 1 ° Après avoir exposé les caractères généraux du terrain de sitmCon eia-
trachyte et les faits principaux qu’il présente, il ne reste plus
qu’à faire connaître sa position géologique relativement aux au- trach,lti
très genres de roches. Sous ce rapport, il est évident que dans
la plupart des localités, toute la masse du terrain repose sur celui
de siénite et porphyre, que les conglomérats reposent sur les
grauvvackes^schisteuses, sur le calcaire de transition, et enfin,
sur le. calcaire magnésifère qui appartient à la formation du
Jura. Ces. mêmes conglomérats sont recouverts par la molasse
ou grès, à lignite, et par des sables coquilliers.qui se rapportent
au calcaire grossier parisien.
Tel est l’ensemble des faits les plus généraux que présente le