
Couche
de calcaire
stcatiteux.
1 0 0 RÉSUMÉ PAR ORDRE GÉOLOGIQUE,
dans la plus grande partie de sa masse, et colorée, dans quelques
points, en jaune de rouille. Mais il est difficile de juger de
sa position, parce que tout le terrain environnant est couvert
de végétation.
Enfin, à mi-côte des montagnes qui bordent à l’ouest le bassin
de Schemnitz, on trouve une masse considérable de quarz
compacte blanc, à cassure grenue, assez cristalline ; on y observe
des espèces de nids assez irréguliers, et qui se confondent
dans le reste de la masse, d’une matière grisâtre, siliceuse, très-
compacte , à cassure unie, conchoïde, légèrement esquilleuse,
assez analogue à certaines variétés de silex pyromaque, et qui.
surtout rappelle singulièrement le silex terne, à.cassure unie,
qu’on trouve parfois dans certains calcaires compactes secondaires.
Je suis porté à considérer cette masse comme formant
une couche au milieu des roches porphyriques : c’est ainsi que
M. Esmarck l’a décrite *, et qu’on la considère généralement
à Schemnitz. Cependant, comme le terrain est extrêmement
bouleversé dans cette partie, recouvert partout de terre végétale
et de débris, je ne puis donner cette opinion que comme
une probabilité appuyée sur l’épaisseur de cette masse, sur sa
division en espèce de couche irrégulière, plongeant à l’est, et
sur ses caractères, qui n’ont guère d’analogie avec ceux que
présentent ordinairement les masses quarzeuses en filons.
Le calcaire stéatiteux se présente dans la vallée de Hodritz.
Il est en masse, très-dense,à cassure presque compacte, et même
largement esquilleuse ; sa couleur est le jaune de soufre ou le
jaune-verdâtre, et on reconnaît, par places,, une teinte rougeâtre.
Il est mêlé de stéatite, qui paraît lui donner sa couleur par
TERRAINS INTERMÉDIAIRES. Siénite et Grünstein porph. 1 0 1
son mélange intime, et qui se présente quelquefois isolément.
Il est aussi quelquefois accompagné de,serpentine verte et d’as-
beste; il présente, quoique rarement,'des grenats disséminés
dans la masse. Cette espèce de calcaire a déjà été décrite par
M. Jonas *, qui la regarde comme une roche subordonnée à la
masse générale des roches porphyriqués ; mais il est très-difficile
de bien reconnaître sa position, parce q u e, d’une p a rt, les
pentes des montagnes sont trop rapides pour pouvoir les parcourir;
et que, d’une autre,' elles-sont couvertes d’une épaisse
végétation dans les endroits accessibles. Cependant les petites
parties de cette roche que j’ai vues en place, tant à droite qu’à
gauche de la vallée, ne me laissent pas de doute que ce ne soit
une couche continue, intercalée au milieu des roches du terrain
aurifère. Il paraît que cette masse serpentineuse et calcaire existe
aussi dans l’intérieur des travaux, car j’en ai trouvé des blocs
assez gros sur les haldes, qui tenaient encore à des portions de
roches siénitiques, passant au granité talqueux.
M. Esmarck a annoncé, comme nous l’avons déjà vu, des
couches de pechstem po rp h y r subordonnées à la masse des
porphyres siénitiques; mais, quoique j’aie parcouru le terrain
aurifère dans toutes les directions, que j’aie vu le plus grand
nombre de points où les roches se présentent à nu, et visité
beaucoup de travaux souterrains, je n’ai jamais rencontré de
roche de cette nature, subordonnée au véritable terrain de sié-
mte et grünstein porphyrique. Je suis porté à croire qu’il y a à
cet égard une erreur, qui tient à ce qu’on a confondu le véritable
terrain métallifère de Schemnitz avec le terrain de trachyte
Pomf
do couche
perlile.