
«Position relative
des variété;
à cristaux de
$uai&.
En examinant cette formation dans la contrée de Schemnitz,
j’ai cru reconnaître que la partie la plus orientale, celle qui se
rapproche le plus, par conséquent, des trachytes, est entièrement
formée par les diverses roches qui se rapportent à la division
des porphyres trachytiques à cristaux de quarz, et où les
globules vitro-lithoïdes sont si abondans» C’est dans cette partie
qu’on trouve particulièrement toutes les modifications que nous
avons désignées par les épithètes de vilro-lithoïde et scorioïde.
La montagne désignée par le nom N Ailes Schloss, à l’ouest-
sud-ouest de Glasshütte , qui s’élève isolément à la hauteur
d’environ '620 mètres ( 31,8 toises ) , en est entièrement composée
; c’est en avançant au nord-ouest vers les bords de la vallée,
qu’on commence à trouver les porphyres sans quarz, et c’est là
que se présentent, sur la pente gauche, les variétés où le feldspath
compacte pur commence à se diviser en pièces séparées
grenues.
Ces roches vitro-lithoïdes se retrouvent également sur la
droite de la vallée de Glasshütte, non loin du village, où elles
semblent être le prolongement de celles qui existent à l’Altes-
Schloss; elles s’étendent au nord-est le long des montagnes de
trachy te, et c’est dans cette partie qu’on rencontre çà et là les
variétés solides, luisantes, qui renferment de beaux cristaux de
feldspath vitreux et de quarz, et dont la pâte est plus ou moins
translucide.
Il résulte de cette position des porphyres trachytiques, qni
renferment des cristaux de quarz, que ces roches sembleraient
être les plus anciennes de la masse partielle qui nous occupe ;
non-seulement elles sont plus rapprochées des trachytes, mais
elles semblent faire une enceinte, au milieu de laquelle se trou-
yent les porphyres de la seconde variété. C’est en effet en avant
T E R R A IN T R A C H Y T IQ U E . P o rp B . t r a c l iy t . san s cjnarz. 5 5 .9 '
de ces roches, dans la partie la plus orientale de la masse, que
se trouvent les montagnes de porphyre sans quarz; elles existent
d’abord au pied de l’Altes-Schloss, sur la pente gauche de
la vallée, et surtout à l’endroit où elle fait un coude considérable
vers le sud ; on les retrouve de l’autre côté, où elles se dirigent
au nord, derrière le- village de Felsô-Apathi. Un coup d’oeil
sur la carte où ces deux roches sont représentées par des signes
différens , donnera plus parfaitement l’idée de cette disposition
que ne pourrait le faire une longue description.
Ces deux variétés de porphyre , qui semblent séparées l’une Jg ^ fÉ f
de l’autre par leur position mutuelle, se confondent tellement Jï’°c^ set
dans les points où elles se joignent, qu’il est impossible de direavec le Psr,î"'
où l’une commence et l’autre finit; il semble alors que ce soit
la même masse qui, dans certains points , a pris des caractères
différens par suite de quelque circonstance dont il est impossible
d’imaginer la nature. De plus , elles vont toutes deux se
perdre géologiquement dans la formation de perlite, avec laquelle
elles se confondent aussi par les caractères minéralogiques
qu’elles prennent alors. D’une p a rt, les porphyres dépourvus
de cristaux de quarz se lient, à l’extrémité de la vallée
de Glasshütte, avec les masses de perlite qui forment les derniers
promontoires du groupe ; c’est là qu’on voit le passage
insensible du feldspath compacte parfaitement homogène jusqu’au
perlite le mieux caractérisé. D’un autre fcèté , les variétés
qui renferment des cristaux de quarz vont se lier à une
masse de perlite qui se présente dans les montagnes à la hauteur
de. Saint-Kerestz, et qui, par sa position, semble se trouver
en rapport avec la masse des roches semblables que l’on
voit à l’extrémité de la vallée de Glasshütte.
Cette liaison, qui parait évidente,nous conduira par la suite