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se'ries d’échantillons qui ne puissent laisser aucun doute, et
montrer successivement les divers états sous lesquels la roche
se présentej depuis ceux où la pâte est un feldspath compacte,
parfaitement distinct, rempli de cristaux très-nets, jusqu’à ceux
où la pâte est terreuse, remplie de petites portions de feldspath
lamelleux, qui semblent être autant de fragmens , et enfin jusqu’au
grès le mieux caractérisé. Maissi ces collections peuvent encore
laisser quelques doutes, on n’en pourra conserversur les lieux
en voyant un même bloo de roches présenter à une de ses extrémités
le porphyre le mieux caractérisé, tandis qu’à l'autre,
il se rapproche tellement du grès, qu’il est presque impossible
de l’en distinguer.
Origine des Quant à l’origine de ces roches, grünstein et porphyre, elle
/omîeVau gîù paraît être si clairement neptunienne, d'après tout ce que nous;
touiller. venons ,je vo;r ^ qU’il serait presque inutile d’entrer dans aucune
discussion. Mais quelques géologues, qui doivent cependant
connaître toutes les observations qui ont été recueillies dans
tant de lieux différens sur des roches analogues, professant des
doctrines tout-à-fait contraires, et soutenant leur origine ignée,
je crois devoir entrer dans quelques détails pour tâcher de reconnaître
de quel côté se trouvent les probabilités, dans l’état
actuel delà science. Je reprendrai même les faits d’une manière
beaucoup plus générale que ne le comporte le terrain houiller
de Fünfkirchen, où toutes les données, sans exception, sont
en faveur de l’origine neptunienne, parce qu’il n’existe en ce
point qu’une très-petite partie des roches qu’on trouve dans le
même gisement.
En prenant l’ensemble des faits connus , qui ne peuvent être
séparés les uns des autres, le grès houiller et le grès rouge doivent
être considérés comme beaucoup plus compliqués que;
nous ne les avons vus en Hongrie, et comme renfermant, en
masses subordonnées, les quatre genres de roches suivantes :
1° Des re'tinites ou pechstein J
2° Des porphyres feldspathiques de diverses espèces ;
. 3° Des grünstein qui présentent un assez grand nombre de
variétés, et qui ont été désignés sous le nom de trapp ;
4° Des amygdaloïdes et des roohes celluleuses, qui présentent
aussi un grand nombre de modifications.
C’est sur toutes ces roches, parmi lesquelles je ne compte
pas comme subordonnées au terrain les vrais basaltes qui s’y
trouvent en filons, que doit porter à la fois toute:la discussion.
Sous le rapport de l’origine ignée, que quelques auteurs veu-
lent attribuer à ces diverses roches, je ne connais que des opi-
nions que je ne puis m’empêcher de regarder comme émisés au
hasard, puisqu’on ne s’est pas donné la peine de discuter les-
faits, ou qu’on n’a apporté en preuve que des comparaisons de
roches sans s’embarrasser du gisement, qui, dans la géologie,
est cependant le point important et la pierre de touche des hypothèses.
Je vais tâcher de remplir la lacune que ces auteurs
ont laissée sous les rapports mêmes qui paraissent leur être les
plus favorables, et je mettrai ensuite en parallèle les données
sur lesquelles on peut appuyer l’opinion contraire.
En examinant les roches principales que nous venons d’indiquer
au milieu du terrain houiller, en y comprenant le grès
rouge qui se trouve ordinairement à la partie supérieure, on ne
peut sé refuser à reconnaître que plusieurs d’entre elles ont
beaucoup d’analogies minéralogiques avec les produits réellement
ou très-probablement ignés. Les rétinites surtout sont dans ce
cas, non-seulement dans leurs variétés vitreuses, mais encore
dans tous les passages qu’elles présentent jusqu’aux roches tout