
iy. La Ptérone faftigiée.
Pttronia faftigiata. Thunb. Jy Du Cap de
Bonne- Efpérance.
16. La Ptéronb à feuilles glabres.
Pttronia glab'rata. Thunb. î> Du Cap de Bonne-
Efpérance.
17. La Ptérone âpre.
Pttronia afpera. Thunb. fy Du Cap de Bonne-
Efpérance.
18'. La Ptérone hérifTée.
Puronia kirfuta. Linn. f> Du Cap de Bonne-
Efpérance.
19. La Ptérone cendrée.
Pttronia cinerea. Linn. Ty Du Cap de Bonne-
Efpérance.
20. La Ptérone vifqueufe.
Pttronia vifcofa. Thunb. fÿ Du Cap de Bonne-
Efpérance.
21. La Ptérone glauque.
Pttronia glauca» Thunb. "fy Du Cap de Bonne-
Efpérance.
22. La Ptérone ciliée.
Pttronia ciliaia. Thunb. Tÿ Du Cap de Bonne-
Efpérance.
23. La Ptérone agglomérée.
Pttroniaglomerata. Linn. "fy Du Cap de Bonne-
Efpérance.
24. La Ptérone à feuilles contournées.
Pttronia rttorta. Thunb. T) Du Cap de Bonne-
Efpérance.
25. La Ptérone à fleurs recourbées.
Pttrônia injltxa. Thunb. fy Du Cap de Bonne-
Efpérance.
16. La Ptérone membraneufe.
Pttronia mtmbranacea. Lina. Ty Du Cap de
Bonne- Efpérance.
27. La Ptérone cotonneufe.
Pttronia tomtntofa. Lour. Ty De la Chine.
28. La Ptérone porophylle.
Pttronia porophyllum. Cav. O Du Mexique.
Culture.
Les efpèces indiquées fous les nos. 1 , 9 Sc 12 3
font celles qui fe voient dans nos écoles de^botanique.
Ce font des arbuftes de fort peu d effet,
qui'demandent l’ orangerie, la terre de bruyère, &
qui fe multiplient de graines envoyées de leur pays
natal, ou dé boutures faites fur couche & fous
châflîs. (B o ? c .)
PTÉROSPERME. P terospermum.
Genre de plantes de la monadelphie dodécandrie
Sc de la famille des Malvacees, établi aux dépens
des Pentapètes , & qui renferme deux efpèces.
Efpeces.
r. Le Ptérosperme à feuilles de liège.
Pttrofpermum fuberifolia. Willd. fy Des Indes.
2. Le Ptérosperme à feuilles d’ érable.
Pterofpçrmum acerifolium.Wiïïù. Ty Des Indes.
Culture.
Ces deux efpèces fe voient dans quelques jardins.
La ferre chaude leur eft indifpenfable pendant
huit mois de l ’année-: leur culture eft la même que
celle des Pentapètes & des Ketmies. Voye%
ces mots. ( Bosc.)
PTEROTË . P t e r o t um.
Àrbriffeau rampant de la Cochinchine, qui feul
forme un genre dans la dodécandrie monogynie.
Cet arbrifieau n’eft pas encore introduit dans
nos jardins. (B o s c .)
PTÉRYGODION. P t e r y g o d ium .
Genre établi par SVartz pour placer quelques
efpèces d’OPHRYDES du Cap de Bonne-Efpé-
rance, qui ne poffèdent pas complètement les
caractères des autres. Voye1 OphrYdes.
PTILION. P r i l i u m .
Un des noms donnés au genre de I’Impériali.
Voye£ ce mot.
PUCCINIE. P u c c in ia .
Genre de plantes de la cryptogamie & de la
famille des Champignons y qui fait partie de la
divifion que Decandolle a appelée Champignons
parafites internes, parce que les bourgeons femi-
niformes des efpèces qui la compofent, font
portés fous l ’épiderme des feuilles par la fève,
s’y développent, & que les plantes nouvelles qui
en proviennent fe développent & s accroiffent
aux dépens de cette fève. Voyeç au mot Rouille.
En abforbant, pour leur accroiffement, une
partie de la fève deftinée à celui des plantes fur
iefqiielles elles fe trouvent, les Puccinies les af-
foibliffent extrêmement : auflà celles de ces plantes
qui en offrent beaucoup, & il en eft qui en font
couvertes, ne fe développent-elles pas complètement,
n’amènent-elles pas leurs fleurs à fécondation,
leurs fruits à maturité, & périffent-elles
même quelquefois.
Les genres Æ cidie & U rÉdo ont beaucoup
de rapport à celui-ci. Bulüard l’ avoit confondu
avec les moififliires,dont il fe diftingue facilement.
L’exiftence des Puccinies eft indiquée par des
plaques gélatineufes de diverfes couleurs qui fe
forment fur les feuilles 3 & dès qu’elles fortent,
dans
dans la maturité, des tubërcüles pédicellés , di-
vifés en deux ou un plus grand nombre de loges.
Ouelque étendues que foient les recherches
d ’H ed v ig , de Bulliard, de Perfoon & de Decandolle
, les efpèces de ce genre font loin d'être connues.
On ignore encore les moyens de les empêcher
de naître, malgré le jour que Bénéditte Prévôt
& Decandolle ont dernièrement jeté fur le
modede leur organifation & de leur multiplication;
Les plus fréquemment fous les yeux des cultivateurs,
parmi les Puccinies, font celles :
i° . Du rofier : elle eft noire & a quatre loges.
20. De l’orme : elle eft brune, velue & a trois
loges.
30. Du jafmin : fouvent elle couvre toute la
furface inférieure des feuilles du jafmin j elle eft
à trois loges s fa couleur eft brune.
40. De l’oeillet : fa couleur eft jaune, & elle a
trois loges. § H I
50. Du grofeiller rouge : fes tubercules font
bruns, & offrent deux loges.
6°. Des pruniers : elle fe développe en petits
points bruns, à deux loges.
70. Des graminées : elle fe développe en lignes
d’abord jaunâtres, enfuite noires 5 elle fediftingue
de la rouille.
8°. Des haricots : fa couleur eft d’abord roufie,
enfuite noire j fes tubercules n’ont qu’une loge j
elle couvre quelquefois les feuilles des haricots
en deflus & en defîous, & nuit beaucoup à leurs
produits en grains.
90. Des pois: elle offre des puftules brunes,
uniloculaires, quelquefois fi multipliées, quelles
s’oppofent à la fru&iflcation.
io°. Du trèfle : elle offre des tubercules roux
également uniloculaires , répandus fur toutes les
parties des feuilles, & nuifant beaucoup à leur
développement.
Les années & les localités humides & froides font
bien plus favorables au développement des Puccinies
que les autres. J’ai inutilement tenté de les.
faire difparoître, en enlevant toutes \es feuilles
des arbres qui en étoient affeétées. La chaux que
j’ai mife au pied des mêmes arbres n’a pas produit 1
des effets plus fatisfaifans. 1
Peut-être un jour ces plantes étant mieux connues,
pourront-elles être atteintes par l’induftrie
numaine , comme l’ont été la C arie & le C harbon
, qui font de la même famille & bien plus
dangereux. Voye[ ces mots. (B o s c .)
PUCE. P ulex.
Infeéte de l ’ordre des aptères, que perfonne
n’ ignore faire le tourment de toutes les claffès
de la fociété, & furtout des cultivateurs, à qui
leur pauvreté ne permet pas de tenir leur demeure
au degré de propreté convenable, &
de changer fouvent d’hab it, àinfî que de linge
de corps & de lit. Il m’eft arrivé plufieurs fois
Agriculture. Tome VJ,
de ne pouvoir dormir pendant mes voyages en
Italie, en Efpagne & dans le midi de la France,
par l’excès du nombre de celles qui m’aflailloient
dans les chaumières où j’étois reçu pour paffer la
nuit. Le moyen d’en diminuer la quantité, car
dans les palais même on ne peut s’en débarraffer
entièrement, c’eft, comme on peut le préfumer
par ce que je viens de d ire , une grande propreté
dans les appartemens & fur foi.
Mais c’ tft moins par rapport directement aux
cultivateurs que j ’ai jugé néceffaire de parler ici
de la P uce, que relativement aux animaux do-
meftiques de toutes fortes , qui font quelquefois
fi tourmentés de leurs piqûres, qu’ils en maigrif-
fent 3 & ne rendent pas les fervices qu’on en attend.
On voit journellement, pendant l’été , les
chiens, les chats, les chaffer avec leurs ongles,
& les premiers fe jeter à l’eau, & tous deux fe
vautrer, ainfîqueles poules, dans la pouflière pour
produire le même effet. Mais les chevaux qui ne
font pas journellement étrillés, les ânes, les.
boeufs , les vaches, les chèvres qui ne peuvent
ailer à l’eau, n’ont que leurs dents & leurs pieds
dont Pcffet eft très-circonfcrit 5 de forte qu’ ils en
fouffrent prodigieufement.
Je conseille donc à ceux qui font jaloux d’avoir
leurs befliaux toujours en bon état, de faire fréquemment
nettoyer leurs écuries & leurs étables
pendant l’été , de faire alors, une fois au moins
par an, dégager de l’acide muriatique , ou brûler
du foufre, & d’envoyer tous leurs beftiaux à l’eau
le plus fouvent poftible.
Les b rebis, à raifon de l’épaifTeur de leur laine,
& les cochons, à caufe de la dureté de leur peau ,
fouffrent moins des Puces, mais les pigeons, &
furtout leurs petits, en font tourmentés plus qu’aucune
autre volaille, lorfque le colombier n’eft pas
tenu très-propre, & ils doivent être l ’objet de
foins très-aCfifs, fi on veut en obtenir tous les
produits poflibles. Voye^ C olombier. ( B osc.)
PUCERON. A phis.
Genre d’infeCtes de l ’ordre des hémiptères, qui
comprend beaucoup d’efpèces, fur plufieurs def-
quelles les cultivateurs font forcés de fixer leur
attention à raifon des dommages qu’elles leur
caufent en fuçant la fève des plantes qu’ils cultivent,
& en les empêchant par conféquent de fe développer
avec toute l ’amplitude qui leur eft naturelle.
C e n’ eft pas par leur groflfeur, rarement au-
deflus de deux lignes, que les Pucerons fe rendent
redoutables, mais par leur nombre, fuite de
l’incroyable rapidité avec laquelle ils fe reproduisent.
Qui n’a pas vu, en é té , des branches d’arbres,
des plantes herbacées prefqu’entières, en être
tellement couvertes qu’on n’auroit pas pu en mettre
un de plus? Tous font conftamment occupés à
foutirer la fè v e , non-feulement pour leur nourri-
K