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SULLA : nom qu'on donne, à. Malte, au Sainfoin
d'E spagne. , .
SUMAC. Rhux.
Genre de plantes de la pentandrie digynie 8e de
la famille des Térébinthacées 3 qui réunit une cinquantaine
d’efpèces, dont plufieurs fe cultivent
en pleine terre dans le climat de Paris. Il en ftra
queftion dans le Dictonnaire des Arbres & Arbufies.
SUPERPURGATION. Les vétérinaires font
quelquefois dans le cas de donner aux animaux do-
meftiques des purgatifs qui agiflent plus fortement
ou plus longuement qu'ils ne le veulent , foit
parce qu'ils fe font trompés fur la dofe , foit parce
que ces purgatifs fort plus aélifs qu'à l'ordinaire,
foit parce que le fujct eft plus fufceptible de leur
action.
Quelquefois , par des caufes inconnues,un purgatif
ne fait fon effet que le lendemain , le furlen-
demain du jour où il a été pris. Veye{ P u r g a t if .
Dans ces deux cas on dit qu’il y a Superpurgation.
Souvent les Superpurgations ont des effets
graves ; elles peuvent même conduire à l'inflammation
des inteftins , & par conféquent à la mort.
Dès que les fuites d'une purgation font craindre
une Superpurgation, il faut donner aux animaux
des boififons tempérantes & mucilagineufes ; plus
tard on y joindra des lavemens camphrés, &
même l'opium : dans le dernier degré, les cordiaux
en brèuvage & en layement fe trouvent indiqués
par la néceflité de fortifier l’eftomac & les
inteftins ; en conféquence on les emploîra fans
cefler l'ufage du camphre & de l'opium.
Voye% le Dictionnaire de Médecine. ( B ose. )
SUPPRESSION D'URINE : lufpenfion de la fe-
crétion de l'urine dans les reins.
Il faut diflinguer cette maladie de la R ét en tion
d’urine qui eft caufée par un obftacle à la fortie
de ce fluide de la veflie.
La plupart des Suppreflîons d’urine font dues à
une inflammation des reins, ou à la préfence de
pierres dans cet organe.
Dans le premier cas elle fe guérit d’elle-même,
& on peut accélérer faterminaifon par des faignées,
par des lavemens émolliens, par des breuvages
rafraîchiffans ’& furtout nitrés, & par un régime
aflroibliflant.
Dans le fécond cas il y a peu d’efpoir de guéri
fon; cependant les lavemens émolliens & un
régime rafraîchiflant peuvent être tentés. Voyez
le Dictionnaire de Médecine, faifant partie de Y Encyclopédie
par ordre de matières. ( Bosc. )
SUFRAGO. C'eftlemême genre queLiATRix..
SURA ;v in de C o c o t ie r . Voyez ce mot.
SUREAU. S ambucu$,
Genre d.e plantes de la pentandrie digynie &
de la famille des Caprifpliaçées, qui raffemble une douzaine d'arbri fléaux fufceptibles d'être cultivés
en pleine terre dans le climat de Paris. J'en par-
S U R
leraijsn détail dans le Dictionnaire des, Arbres & I
Arbufies. (B o s c .)
Sureau d'eau. C’eft la V iorne obier.
SURELLE. C'eft I'Oxalide oseille.
SURETTE : fynonyme d'EGRAiN, c’eft-à- I
dire, fujets de poiriers qui ne fe greffent qu'à I
cinq, ou fîx ans.
SURGEON : mot qui, dans quelques cantons, I
eft fynonyme de Rejeton.,
SURI ANE. S uri an a.
Arbriffeau de l ’Amérique méridionale, qui feul I
conftitue un genre dans la décandrie pentagynie I
& dans la famille des Rofacées.
C et arbriffeau, qui eft figuré pl. 389 deslllufi I
trations des genres de Lamarck, n'eft pas , à ce que I
je fâche, cultivé dans nos jardins. (B o s c .)
SURIN : nom des jeunes pommiers à cidre dans I
.le département du Calvados. Voyez Plan t , Pé- I
piNiERE, Pommier & C idre.
SURMULOT : quadrupède qu’on confond gé- I
néralement avec le rat3 quoiqu'il foit deux fois I
plus gros, & que fa queue foit dégarnie de longs I
poils.
Ce quadrupède a été apporté en France, il y a I
moins de deux fiècles, par les vaiffeaux qui fai- I
foient le commerce de l’Inde, & il y eft devenu fi I
commun, d'abord dans les ports de mer & dans I
les grandes villes, enfuite dans les exploitations I
rurales les plus ifolées, qu’ il eft aujourd'hui un I
fléau.
Tout ce qui peut être mangé par les animaux I
carnivores & frugivores l’eft par les Surmulots. Ils I
pénètrent prefque partout en faifant des galeries I
fourerraines. Sur le bord des rivières, des étangs, I
des canaux, ils vivent de poiffons. Dans les plaines, I
ils mangent les jeunes lapins, les jeunes lièvres, I
les jeunes perdrix. Dans les maifons, ce n’eft que I
par une furveillance de tous les momens qu’on . B
peut garantir les jeunes volailles de leur voracité.. I
Non-feulement ils fe défendent contre le.s chiens I
& les chats, mais ils attaquent même quelquefois I
ces derniers, qui les redoutent au point d’êtrè ra- I
rement difpofés àjeur faire la guerre.
Un cultivateur foigneux doit donc employer I
tous les moyens poflibles pour débarraffer fon ex- I
ploitation des Surmulots qui l'infeftent. Pour cela I
il dreffe des chiens à les tuer le foir & le matin I
lorfqu'ils fortent d$ leur retraite. Il les noie ou I
les afphyxieen rempliffant leurs trous d’eau ou de I
v,apeur de foufre, & en en fermant l'ouverture; I
il leur préfente des appâts empoifonnés avec de I
l’arfenic ou de la coque-levant, ou du verre pilé; I
il leur tend des pièges de toutes efpèces, princi- fl
paiement de ceux en fe r , à planche & à relfort, I
amorcés de viande fraîche qu'ils aiment beaucoup* I
Comme ils font très-rufés, & que celui qui a été I
manqué ne fe met plus dans le cas d'être pris I
par le même moyen, il faut beaucoup varier ces I
| pièges.
S Y M
Voyez> pour le furplus, le Dictionnaire des Quadrupèdes.
( Bosc. )
SURON.C’eft la T erre-noix. Voyez ce mot.
SUR-OS, OSSELET, FUSÉE. Le premier eft
une forte d’exoftofe qui naît fur le canon du cheval ;
l'Offelet n'en diffère que parce qu'il eft placé plus
bas du côté du boulet; la Fufée eft une réunion
de plufieurs Sur-os.
Ces exoftofes ne nuifent au cheval que lorf-
qu'èlles gênent l'aétion des tendons, ce qui le fait
boiter. m-
Il n'y a aucun remède à employer d a n s e s cas,
car enlever la grofleur avec un cifeau, feroit plus
dangereux que le mal..
Les Formes , les Éparvins & les C ourbes
fe tapprochent beaucoup des Slir-os. Voyez ces
mots. ( Bosc. )
SU R P E A U D E S P L A N T E S . C ’eft l’É-
piderme.
SURRE : nom du gland du chêne-liége dans
quelques cantons. Voyez. C hêne dans le Dictionnaire
des Arbres & Arbufies.
SURREDE : lieu planté en C hêne-liége.
SURRIER. C ’eft le C hene-liege dans le département
des Landes.
SUTHERLANDE. Sutherlandia.
Arbre de l’Inde, encore peu connu, mais qui
paroît devoir former un genre dans la monoecie
monadelphie.
Il n'exifte dans aucun jardin en Europe. (Bosc.)
SUVE : nom du Chene-liége dans le département
du Var.
SWAINSONIE. Sjtainsonia.
Genre de plantes établi pour placer I’À str a -
gale à feuilles de galéga, qui ne réunit pas les
caractères des autres.
SWARTIE : nom donné à la Solandre & à
un genre de moufles qui a pour type le Br y pu-
sile. Voyez Mousse.
SYCOMORE : efpèces du genre Érable & du
genre Figuier» Voyez ces mots.
SYLVIE. C'eft vulgairement I'Anémone des
bois.
SYMPHONIE. Symphonia.
Grand arbre de la monadelphie pentandrie & de
la famille des Azédaracs, qui feul forme un genre.
Nous ne le pofledons pas dans nos jardins.
(Bosc.)
SYMPHORICARPE. Symphoricarpos.
Genre formé aux dépens des C hèv re-feuilles,
mais qui n’a pasPété adopté par tous les botaniftes.
Voyez ce mot.- (B o s c .)
S Y N 399
SYMPLOQUE. Symplocos.
Genre de plantes de l’icofandrie monogynie &
de la famille des Plaqueminiers, qui raffemble deux
efpèces, ni l'une ni l ’autre cultivées dans nos
ftrres. Il eft figuré pl. 4^5 des lllufirations des genres
de Lamarck.
Obfervations•
Plufieurs autres genres, donc il a été traité fé-
parement, ont été réunis à celui-ci, tels que ceux
Hopee, A lstone , C ipon. Voyez ces mots.
Efpèces.
1. La Symploque de la Martinique.
Symplocos martinicenfis. Linn. f? Des Antilles.
1 . La Symploque de la Jamaïque.
Symplocos jamaicenfis. Swartz. T) De la Jamaïque.
(B o s c .)
SYNEDRELLE. S ynedrella.
Genre de plantes établi pour placer la Verveine
nodiflore.
SYNGÉNÉSIE : ùne des clafles du fyftème
fexuel des plantes, qui renferme les trois familles
que Juflieu a appelées C hicoracées , C y NA-
ROCÉPHÀLES & C orymbifÈRES. Voyez le Dictionnaire
de Botanique.
Parmi les plantes de cette clafle, il n*y a guère
que les chicoracées qui foient recherchées par les
beftiaux; mais plufieurs, comme les fcorfonêres,
les falfifîs, les laitues, la chicorée, les artichauts,
le topinambour, le piflenlit,fe cultivent dans nos
jardins : les carthames donnent une teinture , fie
l ’hélianthe de l'huile.
Beaucoup s’emploient en médecine , telles que
l’armoife , la tanaifie, le gnaphale, la matricàire ,
la chicorée, le doronic, l'arnica, i’inula, l'achil-
lé e , la centaurée, & c . &c.
Beaucoup fe cultivent comme ornement dans
les jardins. ( B o s c .)
SYNTHERISMA. Syntherisma.
Genre de plantes intermédiaire entre les Pa s -
pales 8r les Pan ic s , établi par Walter.dans fa
Flore de la Caroline, & qui raffemble trois efpèces,
dont une eft un objet de grande importance pour
les cultivateurs de ce pays, qui l'appellent crop-
grafs.
Efpèces.
1. Le Synthertsma précoce.
Syntherifma pracox.)WR\t. Q De la Caroline»
2. Le S yntherisma tardif.
Syntherifma ferotina. Walt. O De la Caroline*
3. LeSYNTEHRISMA velu.
Syntherifma villofa, Walt. 0 De la Caroline,