
54. Le Psychotre fangeux.
pf) chotria uliginofa. Swartz of De la Jamaïque.
3 j. Le Psychotre rampant.
Pfyckotria repens. Linn. Of Des Indes.
36. Le Psychotre élégant.
Pfyckotria fpeciofa. Forft. D Des.îîes de la mer
du Sud.
37. Le Psychotre glabre.
Pfyckotriaglabrata. Swartz. T? De la Jamaïque.
38. Le Psychotre ronabe.
Pfyckotria axillaris. Swartz. I> De Cayenne.
39. Le Psychotre fmire..
Pfyckotria parvulofa. Willd. T? De Cayenne.
40. Le Psychotre mapuri.
Pfyckotria nitida. Willd. f? De Cayenne.
41. Le Psychotre nonateli.
Pfyckotria fiexuofa. Willd. 1} De Cayenne.
42. -Le Psychotre violet.
Pfyckotria violacea. Willd. T) De Cayenne.
43. Le Psychotre en tête.
Pfyckotria capitata. Ruiz & Pav. Du Pérou.
44. Le Psychotre poileux.
Pfyckotria pilofa. Ruiz & Pav. Du Pérou.
4 j. Le Psychotre cotonneux.
Pfyckotria fubiomentofa. Ruiz & Pav. Du Pérou.
46. Le Psychotre ferpentant.
Pfyckotria ferpens. Linn. Des Indes.
47. Le Psychotre à gros pied.
Pfyckotria macropoda. Ruiz & Pav. Du Pérou.
48. Le P s y ch o t r e fluet.
Pfy ckctria gracilis. Ruiz & Pav. Du Pérou.
49. Le Psychotre a grandes feuilles.
Pfychotria macrophylla. Ruiz & Pav. Du Pérou.
jo. Le. Psychotre réticulé.
Pfychotria reticulata. Ruiz & Pav. Du Pérou.
51. Le Psychotre amethyfte.
Pfychotria amethyflina. Ruiz &Pav. Du Pérou.
$1. Le Psychotre à.groffes graines.
Pfyckotria macrobotrys. Ruiz & Pav. Du Pérou.:
j 3. Le Psychotre à fleurs en thyrfe.
Pfyckotria thyrfiflora. Ruiz & Pav._Du Pérou,
y4, Le Psychotre à feuilles fpatulées.
Pfyckotria obovata. Ruiz & Pav. Du Pérou.
y j. Le Psychotre fulfuré.
Pfychotria fulfurea. Ruiz & Pav. Du Pérou.
j 6. Le Psychotre blanc.
Pfyckotria alba. Ruiz & Pav. Du Pérou.
J7. Le Psychotre en cime.
Pfychotria cyjnofd. Ruiz 6 : Pav. Du Pérou.
j8. .Le Psychotre velu.
Pfyckotria villofa. Ruiz & Pav. Du Pérou.
5-9. Le Psychotre à fleurs alvéolaires.
Pfychotria faveolata. Ruiz & Pav. Du Pérou.
6 @. Le Psychotre à feuilles minces.
Pfyckotria /72/rw. Ruiz & Pav. Du Pérou.
61. Le Psychotre verse.
Pfychotria virgata. Ruiz & Pav. -Du Pérou. .
62. Le Psychotre tri fi de. .
Pfychotria trifida. Ruiz Sè Pav. Du Pérou.
63. Le Psychotre à fleuilles finuée*.
Pfychotria repanda. Ruiz & Pav. Du Pérou.
64. Le Psychotre palicoure.
Pfychotria palicurea. Swartz f> De Cayenne.
6j. Le Psychotre jaune.
Pfyckotria tuiea. Willd. "b De Cayenne.
6 6 . Le Psychotre à longues fleurs.
Pfyckotria longifiora. Willd. De Cayenne.
67. Le Psychotre bleu.
Pfyckotria cs,rulea. Ruiz & Pav. Du Pérou.
68. Le Psychotre à teinture.
Pfyckotria tinëtoria. Ruiz & Pav. Du Pérou.
69. Le Psychotre jaune-verdâtre.
Pfychotria luteo-virens. Ruiz & Pav. Du Pérou.
70. Le Psychotre vert.
Pfyckotria viridis. Ruiz & Pav. Du Pérou.
71. Le Psychotre à feuilles ondées.
Pfychotria undata. Jacq. "b De l'Amérique
méridionale.
Culture.
La dernière de ces efpèces efl celle que nous
pofledons dans nos jardins, & même y eft-elle
rare ; elle exige la ferre chaude pendant toute
l'année. La terre qu’on lui donne doit être de
moyenne confiftance, & renouvelée par moitié
tous les deux ans. Sa multiplication a lieu, i° . de
boutures faites au printemps fur couche & fous
châflïs, boutures qui s’enracinent affez facilement 5
2°. de rejetons qu’elle pouffe allez fréquemment
du collet de fes racines., & auxquels il ne faut
qu’ une fibrille pour reprendre.
La caufe qui rend les Pfychotres, malgré leur
beauté, fi rares en Europe, elt que léurs graines ,
comme celles de toutes les rubiacées, fe racor-
niffent par la defliccation, & par c.onféquent ne
lèvent pas, fi on ne les fème peu après leur récolte.
Ainfi, fi on veut en envoyer au loin, il faut
les ftratifier dans-de la terre légèrement hurpide ,
dans du bois pourri, dans de la moufle, &c.pour
qu’elles arrivent encore fraîches. Voye£ G r a in e s
b St a t if ic a t io n .
Le Pfychotre émétique, dont les tacjnes donnent
le meilleur des émétiques employés eri Europe
, ne fe cultive p «s dans Ton pays natal ; on
le cherche dans les bois. La grande chaleur qu'il
exige ne perme« pas d'efpérer qu’ il puiffe être introduit
en Europe d'une manière utile à la médecine.
11 en tft de même des autres efpèces dont les
arts tirent parti. ( Bosc. )
PSYLE. Chermes .
.. Genre d’infe&es de l’ordre des hémiptères, qui
raffemble un grand nombre d'efpèces vivant aux
dépens de la.fève des plantes, & q u i, à raifon de
leur abondance & d eléur rapide multiplication ,
puifent fouvent beaucoup aux produits de nos
cultures. Voye{ le Dictionnaire des Infectes.
On confond facilement les Pfy les avec les pucerons
j aufiï Quelques écrivains les ont-ils appelées
faux pucerons : cependant elles- fe rapprochent davantage
des cochenilles & meme des punaifes ;
elles fautent comme les puces.
La Psyle du Buis fait recoqutüer, pat fa pi
qûre, les jeunes feuilles de buis, ce qui nuit à la
croiflan'ce des bourgeons, & défigure les palif-
fades qui en font faites. Le feul moyen de s’en délivrer
pour les années fui vantes, ou du moins d’ en
diminuer affez-le nombre pour qu'on ne puiffe pas
s’en plaindre, c’eft de tondre les buis au commencement
de l’é té , époque ou les larves font dans
les boules formées par les réunions des feuilles à
l’extrémité des bourgeons, & de brûier le réfultat
de la tonte. Voye^ Buis.
La Psyle de l’Orme pique les feuilles de l'orme
& les fait crifper. Il efl de années où la beauté
des ormes des allées des jardins efl beaucoup détériorée
par leur fait} mais il efl rare que leur
croiffance en fouffre, attendu que ce ne font pas
exclufivement les feuilles de l’extrémité des rameaux
qu’elles attaquent. Le moyen précédemment
indiqué efl encore le feul à employer pour
diminuer leur nombre > mais il efl moins efficace
que fur le buis. Voye^Orme.
La Psyle du Poirier produit à peu près les
mêmes effets fur le poirier.
La Psyle. du Pêcher fembleroit devoir être
la caufe de la cloque; cepend^pt les efforts que
j’ai fgits pour le conftater n’ont pas eu de réfultats
facisfaifans. Voye1 Pêcher & C loque.
La Ps.yle du Sa p in produit fur les jeunes
pouffes de l’épicea une altération qui les change ,
d’uq côté feulement, en des tubérofités alongées,
écailleufes , garnies de cellules renfermant chacune
une larve. Ces tubérofités, très-remarquables
par la régularité de leur forme, font quelquefois
fi abondantes qu'elles nuifent beaucoup à la croif-1
fance des jeunes épicéas dans les pépinières, comme
j’ai eu plufieurs fois l’occafion de le voir dans
celles de Verfailles. Couper les pouffes qui en
font chargées, avant l’ouverture des cellules, c ’eft-
à-dire, en juillet, pour les brûler de fuite , efl le
feul moyen d'en faire diminuer le nombre les
années fuivantes. J’engage les propriétaires à ne
pas le négliger.
La Psyle du Frêne produit probablement
ces excroiffances ligtieufes, irrégulières , qui fe
voient fouvent à l’extrémité des branches du
frêne ; mais quelque peine que je me fois donné
pour m’en affurër, je n’ai pu arriver à mon but.
On voit fur les faules des tubérofités à peu près
femblables, qui en déformient l’afpeét, & qui
font probablement dues à une Pfyle.
Voyef aux mots C ochenille, Puceron,
Diplolêpe & Punaise, des fupplémens àcet article.
{B o s c .)
PS Y LION. P s y l ivm .
Genre é.abli aux dépensdesPLANTAiNS.. Voyc[
ce mot.
Il çomprenoit les plantains annuels & rameux,
tels que le Plantain pucier.
P T A RM 1QUE : efpèce d’AcHiLLÉE.
P TÉR ANTH E . P teranthus.
Plante annuelle, originaire de Barbarie, qui
feule forme un genre dans la tétrandie monogynie
& dans la famille des Orties, genre qui a été appelé
Louichee par L h é r i t i e r q u i efl figuré
pl. 764 des Illufiration'ü des genres de Lamarck.
Cette plante , que d’âutres botaniftes ont rangée
parmi les C amphrées (voye^cè mot), fe cultive
dans nos écoles de botanique, où on la fème
lorfque les gelées ne font plus à craindre, dans un
pot rempli de terre de bruyère, pot qu’on enfonce
dans une couche nue. Lorfque le plant a
acquis quelques feuilles, on l’éclaircit s’ il en eft
befoin, ou bien on le repique en place, où il ne
demande plus que les foins généraux dus à tout
jardin bien. tenu.
Cette plante, au moyen de ces précautions ,
donne conftamment de la bonne graine dans le
climat de Paris. ( B o s c .)
PTÉLÉE. P telea.
Genre de plante de la tétrandrie monogynie
& de la famille des Térébinthacées , qui réunit trois
efpèces d’arbres, dont une eft fréquemment cultivée
dans nos jardins. Il en fera queftion dans ie
Dictionnaire des Arbres 6? Arbujtes. Voye% pl. 84
des Illujirations des genres de Lamarck. {B o s c .)
PTÉRIDE. P terts.
Genre de plantes de la famille des Fougères, qui
réunit cent huit efpèces, dont une eft extrêmement
commune dans les bois & les pays montagneux,
& dont plufieurs autres font cultivées
dans les écoles de botanique. Il eft figuré pl. 869
des Illujirations des genres de Lamarck.
Obfervations.
Quelques efpèces ont été nouvellement enlevées
à ce genre, pour former celui appelé V i t *
ta r ie . {Voye% ce mot.) On lui a réuni des efpèces
des genres Pol ypode, Hémionite, Onoclée,
A diante, Àcrostique & Lonchite.
Efpèces.
Ptêrides a feuilles fimples.
1. La Ptéride à feuilles fimples.
Pteris gramme a. Lamarck.^ de l’ile-de- France..
i n