
fca X Y R
4» Le X y r i s à tige plate.
Xyris platicaulis. Poir. 'if De Madagafcar.
y. Le Xyr is gladié.
Xyris anceps, Lam. Des Indes.
6 . Le Xyris d’Amérique.
Xyris americana. Aubl. Of De Cayenne.
7. Le Xyr is de la Caroline.
Xyris caroliniana. Lam. 2f De l’Amérique fep-
tentrionale.
8. Le Xyris à feuilles courtes.
Xyris brevifolia. Mich. De l’Amérique fep-
tentrionale.
9. Le Xyris du Cap.
Xyris capenjis. Thunb. y. Du Cap de Bonne-
Efpérance.
10. Le Xyr is pauciflore.
Xyrispauciflora. Willd. Des Indes.
i l . Le Xyris fubulé.
Xyrisfubulata. Ruiz & Pav. ^ Du Pérou.
X Y S
12. Le X y r i s . operculé.
Xyris operculata. Labi il. "if De la Nouvelle-
Hollande. •
13. Le X y r i s filiforme.
Xyris filiformis. Lam; 2f De PAtrique.
Culture.
La 1 2e. eft celle que nous cultivons ; il lui faut
la terre de bruyère , l’ orangerie & des arrofemens
abondans en été. On là multiplie feulement par
le déchirement des vieux pieds, déchirement qui
a lieu en automne: du moins je ne crois pas
qu’elle donne des graines en Europe. (Bôi?c.)
XYSTRIS. X y s t r i s .
Genre de plantes établi par Schreber dans la
pentandrie monôgynie, mais dont les efpèces n’ont
pas été indiquées. ( B o s c .)
Y E ü
X E U S E : efpèce de C hêne. Voye[ ce mot.
YEUX. Les cultivateurs donnent généralement
ce nom aux jeunes Boutons à bois des
branches des arbres, boutons q u e , par l'opération
de la Greffe, ils tranfpottent fur un autre
arbre dont ils veulent changer la nature.
Quelques phyfiologiftës appellent ce petit bouton
gemma , & lorfqu’ il eft devenu gros, c’ eft-à-
dire, après la chute des feuilles, bourgeon ; mais les
agriculteurs donnent le nom de Bourgeon à ce
même bouton développé & pouffant des feuilles.
J’ai dû fuivre l ’opinion des cultivateurs dans un
ouvrage qui leur eft confacré. Voye^ tous ces
mots. ( Bosc*) V
YEUX DE PEUPLE. Ce font les boutons de
P e u p l i e r dont on fait ufageen médecine.
Y U C C A . Y u c ca .
Genre de plantes de l’hexandrie monogy.nie &
de la famille des Liliacées 3 qui réunit cinq efpèces
qui toutes fe cultivent dans nos écoles de
botanique. Il eft figuré pl. 243 des lllufirations des
genres de Lamarck.
Efpeces.
1. Le Y u c cA à feuilles entières.
Yucca gloriofa. Linn. "5 De l ’Amérique fep-
tentrionale.
2. Le Y ucca à feuilles 'd’aloès.
Yucca aloifolia. Linn. J) De l’Amérique fep-
tentrionale.
3. Le Y ucca à larges feuilles.
Yucca draçonis. Linn. f j De l’Amérique fep-
tentrionale.
4. Le Y ucca filamenteux.
Yucca filamentofa. Linn. 1? De l’Amérique fep-
tentrionale.
y. Le Y ucca de Bofc.
Yucca Bofcii. Desf. b Du Bréfil,
Culture.
Tous les Yuccas font des plantes remarquables
& très-belles lorfquelles font en fleurs.
La première & la quatrième efpèce peuvent
être plantées en pleine terre dans le climat de
Paris, mais on rifque de les perdre dans les hivers
très-rigoureüx qui arrivent de loin en loin.
Elles fleuriffent tous les ans ainfi plantées dan$
la terre de bruyère, à l’expofition du couchant,
dans les pépinières de Verfailles on couvre
chaque hiver leurs pieds avec de la fougère.
Leur multiplication a lie u , au défaut de graines
qui ne nouent pas dans nos climats, par des rejetons
qui pouffent du collet de leurs racines,
quelquefois même fur leur t ig e , après leur frpS
raifon, rejetons qu’on plante dans un pot fur
couche à châflis, pour augmenter leurs racines
lorfqu’ ils en o n t , & en faire pouffer lorfqu’ils
n’en ont pas. On ne les met en pleine terre qu’a
leur feConde ou leur troifième année.
Les fécondé & troifième, comme plus délicates,
demandent l’orangerie. On doit renouveler
leur terre en partie tous les ans, & augmenter
la largeur des pots dans Iefquels elles font
plantéesj elles parviennent à une hauteur de quinze
à vingt pieds & plus.
La dernière exige l’orangerie 5 elle n*a pas encore
fleuri à Paris, quoiqu’il y ait dix ans que je I ai apportée d’Italie y elle eft beaucoup plus élégante
que les autres. On la multiplie par oeilletons
qu’on a fait naître en enfonçant un fer rouge
dans fon coe u r> jufqu’au-deffous du collet de fes
racines : cette opération pourroit être employée
avec fuccès dans un grand nombre de cas , mais
elle eft à peine connue en France. Durefte, fa culture
eft la même que celle des efpèces d’orangerie.
J ai obfervé les quatre premières efpèces dans
leur pays natal, toutes, mais principalement la
fécondé, font employées à former des haies d’ une
grande défenfe '& d’ un fuperbe effet lorfqu’elles
font en fleursf.Pour les former on couche des pieds
coupés en tronçons, les plus longs poflïble, fur
trois rangs écartés d’ un demi-pied environ, &
on les recouvre de trois à quatre pouces de terre.
II naît des oeilletons, le long de ces troncs, qui
deviennent des|tiges, & qui oppofent aux animaux
, & même aux hommes, une barrière qu’il
n’eft pas facile de furmonter.
Les baies du Yucca peuvent fe manger. ( Bosc.)
YVRAIE. Xoyeç IVRAIE.