6 . La V erge-d’or ciliée.
Solidago ciliaris. Willd. ^ De l’Amér que fcp - ~
tentrionale.
7. La V erge-d’or rude.
Solidago afpera. Ait. y- De l'Amérique feptentrionale.
8. La V ergè-d 'o r à feuilles réfléchies.
Solidago reflexa. Ait. "if De l'Amérique fepten-
trionale.
9. La V erge-d’or penchée.
•Solidago nutans. Desf. 2f De l'Amérique feptentrionale.
10. La V erge-d’ or à fleurs latérales.
Solidago lateriflora. Linn. y De l'Amérique fep-
tentrionale.
11. La V erge-d’or ridées
Solidago rugofa. Mill. y. D e l'Amérique feptentrionale,
12. La V erge-d’or fcabre.
Solidago fcabra. Willd. if De l’Amérique feptentrionale.
13. La Verge-d’or des forêts.
Solidago nemoralis. Ait. 7f De l'Amérique fep-
tentrionale.
14. La V erge-d’or étalée.
Solidago patula. Willd. of De l'Amérique fep-
tentrionale.
15. La V erge-d’or à feuilles d’orme.
Solidago ulmifolia, Willd. "if. De l ’Amérique
feptentrionale.
16. La V erge-d’or à fines dentelures.
Solidago arguta. Ait. 2f De l'Amérique feptentrionale.
17. La V erge-d’or jonciforme.
Solidago juncea. Ait. "îl De l’Amérique feptentrionale.
18. La V erge d’ or elliptique,
Solidago elliptica. Ait. if D e l'Amérique feptentrionale.
19. La V erge d’ o r toujours verte.
Solidago fempervirens. Linn. 2f De l’ Amérique !
feptentrionale.
20. La V erge-d’or à feuilles renverfées.
Solidago retrorfa. Mich. 2^ De l’Amérique feptentrionale,
21. La V erge d'or à grappes ferrées.
Solidago conferta. Poir. y De l’Amérique fep-
tentrionale.
^ •2 2 . La V erge-d’or odorante.
Solidago odora. Ait. 7f De l'Amérique feptentrionale.
23. La V erge-d’ or à deux couleurs.
Solidago bicolor. Linn. 2f De l'Amérique feptentrionale.
24. La Verge d ’ o r à feuilles pétiolées.
Solidago petiolaris. Ait. De l’Amérique feptentrionale.
2y. La V erge-d’or roide.
Solidago ftrifta. Ait. 2f De l’Amérique feptentrionale.
16. La V erge- d’or larcéolée.
Solidago lanceolata. Ait. 7f De l’ Amérique feptentrionale.
27. La V erge-d’ or bleuâtre.
Solidago c&fia. Linn. y- De 1 Amérique feptentrionale.
28. La V erge-d’or du Mexique.
Solidago mexicana. Linn. 2f De l'Amérique
feptentrionale.
29. La V erge-d’or hifpide.
Solidago hifpida. Willd. De l'Amérique feptentrionale.
30. La V erge-d’ or à tige liffe.
Solidago levigata. Ait. 2f De l’Amérique feptentrionale.
31. La V erge-d’o r ©fier.
Solidago viminea. Ait. 2f De l’Amérique feptentrionale.
32. La Verge-d’ or tortueufe.
Solidago flexicaulis, Linn. ^ De l’Amérique
feptentrionale.
33. La V erge-d’or à larges feuilles.
Solidago latifolia. Linn. ^ De l’Amérique feptentrionale.
34. La V erge-d’or douteufe.
Solidago ambigua. Ait. 2£ De l’Amérique feptentrionale.
35. La V erge- d’o r commune.
Solidago virga aurea. Linn. "2f Indigène.
36. La V erge-d’or des rochers.
Solidago alpefiris. Willd. 2f D e l’Allemagne.
37. La V erge-d’qr des montagnes.
Solidago montàna, Poir. 2£ Des Alpes.
38. La V erge-d’or de Galles.
Solidago cambrica. Hudf. If De l’Angleterre.
39. La V erge-d’or à plufieurs rayons.
Solidago multiradiata. Ai.t. De l’Amérique
feptentrionale.
40. La V erge-d’or à tige hälfe.
Solidago minuta. Linn. 2f Des Alpes.
41. La V erge-d’or à feuilles dures.
Solidago rigida. Linn,. De l ’Amérique feptentrionale.
42. La V erge-d’or de Noveboraco.
Solidago nov&boracenfis. Linn. % De l’Amérique
feptentrionale.
43. La V erge-d’or à tige grêle.
Solidago gracilis. Poir. 2£ De ......
44. La V erge-d’or livide.
Solidago livida. Willd. 2f De l’Amérique feptentrionale.
•
4 y. La V erge-d’or hérilfée.
Solidago hirta. Willd. tl De l’Amérique feptentrionale.
46. La*V erge-d’or à feuilles de gremil.
Solidago lithofpermifolia. Willd. 2£ De l’Amérique
feptentrionale.
47. La V erge-d’or agglomérée.
Solidago glomerata. Mich, "if De l’ Amérique
1 feptentrionale.
48. La V erge-d’or effilée. ’ 1
Solidago virgata. Mich. De l’ Amérique feptentrionale.
■
49. La V erge-d’or bâtarde.
Solidago fpuria. Ford, fî De l ’île Sainte-Hélène.
50. Là V erge-d’ or en arbre.
Solidago arborefcens. Forft. f? De la Nouvelle-
Zélande.
51. La, V erge- d’ or à fleurs blanches.
Solidago leucodendron. Forft. T? De l ’il- Sainte-
Hélène.
52. La V erge-d’or à fleurons rares.
Solidagopaucijlqfculofa. Mich. T? De la Caroline.
Culture.
Nous pofledons dans nos écoles de botanique
les efpèces infcrites fous les n°s. 1 , 2 , 3 , 4 , ƒ *
y 3 8 ,9 ^ 10 , 1 1 3 1 ? , 16 3 ly 3 18 , 19 , 21 , 23,
*5 iw 16 » 2.7 > 28 > 3° * 3 1 » 31 > 3 3 > 34 » 35 >
38 j 39, 40 , 4 1 ,4 3 , 4 4 . 4 y & 46. Toutes fe
contentent de la pleine terre dans le climat de
Paris, &c s’accommodent de tous les terrains,
quoiqu'elles profpèrent mieux dans ceux qui font
fertiles. On les multiplie de graines femées en
place, & par déchirement des vieux pieds en hiver.
C e dernier mode eft le plus employé, comme
étant aufti facile que certain , & donnant des produits
fufceptibles de jouiflance dès la première
année. Une fois en place, leurs pieds ne demandent
d’autres foins que des binages de propreté,
de retranchement des accrus au printemps, &
l'enlèvement des tiges au commencement de l'hiver.
Pour produire tout l'effet poffible, il faut que
leurs touffes ne foient ni trop fortes ni trop loi-
bles. Parmi elles il en eft un certain nombre qu'on
multiplie de préférence dans les parterres & dans
les jardins payfagers, comme plus belles & plus
ruftiques que les autres : ce font principalement j
celles des n°s. 1, 2 , 3 , 4 , 1 9 , 2 1 , 32, 33. On les
place contre les murs des terraffes, dans l ’intervalle
des huilions des derniers rangs des maflifs,
fur le bord des eaux , le long des allées , & c .
La floraifon des Verges - d'or ayant généralement
lieu fort tard, il eft rare que leurs graines
arrivent à complète maturité à Paris & plus au nord.
Ces graines doivent être mifes de fuite en terre,
car elles perdent très-rapidement leur faculté germinative.
Fort peu de celles, en grand nombre,
que j'avois rapportées d'Amérique, ont levé dans
les jardins de Paris. ,
Les tiges de toutes les Verges-d'or, & principalement
de la commune, ordinairement fi abondante
dans les taillis en bon fonds, peuvent être
employées à chauffer le four, à fabriquer de la
potaffe & à augmenter la maffe des fumiers. On
pourroit même les cultiver avantageufement en
grand pour ces objets. (B o s e .)
.V erge a berger. Foye1 T hlaspi bourse
A EERGER.
V erge de jacob : nom jardinier de FAspho-
dèl e jaune.
VERGER : lieu planté en arbres fruitiers en
plein vent & enclos de mur, de haies ou au moins
de foffés. Foyei Ja r d in .
Autrefois, tous les propriétaires aifés plan-
toient un Verger dans le veifinage de leur manoir
; mais aujourd'hui la mode veut qu’on leur
préfère un jardin garni d'efpaliers, de pyramides,
de nains, &c.
S'ils ne font attention qu'à leur intérêt individuel,
les propriétaires adtuels peuvent avoir rai-
fon ; car il eft de fait que les arbres en efpalier , en
quenouille & en nain, donnenr plus tôt des fruits,
plus certainement des fruits & de plus beaux fruits
que ceux en plein vent > cependant quand on con-
üdère que ces derniers fubuftent pendant des fiè-
c le s, ne demandent prefqu'aucune dépenfe d’entretien
annuel, 8c fournilfent, tous les deux ou
trois ans, des charretées de fruits , on ne peut fe
refufer de reconnoître qu'il eft de l’intérêt général
delà fociété de les voir fe multiplier. Foye£
au mot Ple in -v e n t .
Le voifinage de la maifon eft une condition ef-
fentielle à la formation d’un V e rg e r , à raifon de
la néceflité de pouvoir veiller fur les fruits à l'époque
de leur maturité $ ainfi on ne peut pas toujours
lui donner, 8c la meilleure expofîtion , & le meilleur
fol.
Sous le premier rapport, c’eft une côte fort légèrement
inclinée au midi, ou à l’eft , q u i, dans
le climat de Paris , doit être préférée pour tous
les arbres, furtout pour ceux à noyaux j les poiriers
d'hiver & la plupart des pommiers profpèrent
cependant au nord & à l'oueft.
Sous le fécond rapport on doit rechercher une
terre franche, profonde , ni trop humide ni trop
féche, terre qui fera défoncée à trois pieds de
profondeur.
1 La. difpofition d^s arbres dans le Verger fera
toujours en quinconce ou en ligne , & leur écartement
d’autant plus confidérable qu'ils doivent
devenir plus grands. J’ai indiqué la quotité de
cet écartement-à l’article de chacune des efpèces
qu’on eft dans l’ ufage d’y mettre. La difpofition
en quinconce convient le mieux lorfque les
arbres font d’ une même e fp èce, c’e f t - à - d ir e ,
qu’ils étendent également leurs racines & leurs
branches. Celle en ligne eft préférable dans le cas
contraire, parce qu'on peut efpacer davantage les
lignes où font les noyers, les cerifiers, & rapprocher
celles qui n’offrent que des pêchers, des abricotiers
, des amandiers.
Généralement il vaut mieux planter trop écarté
que trop rapproché , car les arbres donnent d’ autant
plus de fru it, & du fruit d’autant meilleur,
qu’ils font plus expofés à la lumière 8c mêm®
au foleil.
Lorfqif on ne peut pas faire la dépenfe du dé