
T R I
TRIPLARIS. T r i h a m s .
T R I
TRIPTERELLE. T r i p t e r e l l a ,
Grand arbre de Cayenne, qui conftitue feul un
genre dans la dicecie dodécandrie. Il eft figuré
pl. 815 des I l lu f i r a t io n s d e s g en r es de Lamar, k.
. On ne le cultive pas dans les jardins d'Europe.
CB o s c ) •
TRIPLE-FEUILLE : v a r ié té d ’Oi>HRY$E.
TRIPSAQUE. Trip sacum.
Genre de plantes delà monoecie triandrie & de
la famille des G r a m i n é e s , dans lequel font rangées
cinq efpèces, dont deux fe’cultivent dans
nos écoles de botanique. Lamartk l’a figuré planche
750 de fes I l lu f i r a t io n s d e s g en r e s .
O b s e r v a t io n s .
Les Calladoa de Cavanilles font réunies à ce
genre.
E fp è c e s .
1. Le T ripsaque digite.
T r ip fa c u à i d a fty l o i d e s . Linn. De l’Amérique
feptentrionale.
2. Le Trip saque à un feul épi.
T r ip fa c um m o n o fia c h y um . Willd. 2£ De l’Amérique
feptentrionale.
3. Le T ripsaque cylindrique.
T r ip fa c um c y i in d r i c um . Midi. i f D e l’Amérique
feptentrionale.
4. Le T ripsaque hermaphrodite.
T r ip fa c um h e rm a p h r o d itum . Linn. O De la Jamaïque.
5. Le T ripsaque à deux épis.
T r ip fa c um d i f ia c h y um . Cavan.. Des Philippines.
Genre établi par Michaux dans la triandrie mo-
nogynie , pour placer une très-petite plante annuelle
de Caroline appelée V o g è le par Gmelin.
Elle ne le voit pas dans nos jardins, quoique j’en
aie apporté des graines. ( B o s c . )
TRIPTILION. T r i p t i l i o k .
Plante du Pérou, qui feule conftitue un genre
dans la fyngénéfie polygamie égale.
On ne la cultive pas dans les jardins d’Europe.
( B o s c . )
TRIQUE - MADAME : nom vulgaire d’un
Orpin.
TRISANTHE. T ri s an th us.
Petite plante.dont on mange les feuilles, & qui
forme feule un genre dans la pentand,rie digynie,
fort voifin des Hydrocotyles. V o y è ^ ce mot..
Cette plante , qui eft originaire des Indes &
de la Chine, ne fe cultive pas dans nos jardins.
( B o s c . )
TRISÉTAIRE. T r i s e t a r ia .
Plante graminée qui fert de type à un genre de
la triandrie digynie, auquel Perfoon a réuni plu-
fieurs des Avoine s-de Lirinæus. V o y e% ce mot.
Cette plante croît naturellement en Arabie, &
ne fe cultive pas dans nos jardins. ( B o s c . )
TRISTÈME. T r i s t ema .
Plante de l’Ile-de-France , qui a fervi à Juflieu
pour établir un genre dans la décandrie mono-
gynie. '
Nous ne la cultivons pas en France. ( B o s c . )
C u ltu r e . TRISTIQUE. T r i s t i c a ,
J’ai obfervé de grandes quantités de la première
efpèce dans fon pays natal, où elle croît
dans les bons terrains. Je crois avoir remarqué
que les beftiaux ne la recherchoient point, ce qui
eft fâcheux, car fes touffes de feuilles font très-
larges& très-hautes. C’eft une plante remarquable
par fa grandeur & par la forme de fes épis, & qui
peut être, employée à la décoration des jardins
payfagers. On la multiplie de graines, dont elle
donne prefque tous les ans dans le climat de
Paris, & par déchirement des vieux pieds. Les
gelées lui nuifent rarement.
Les graines de la quatrième efpèce fe fèment
dans des pots fur couche nue, ou mieux dans
une bâche , & les pieds qui en proviennent, ou
font placés contre un mur expofé au midi, ou
Iailles dans la bâche. Elle, demande beaucoup de
chaleur pour fructifier. ( B o s c . )
Genre établi par PaHfot-Beauvois, aux dépens
des Lycopodes. V o y e ^ ce mot.
TRITOME. T r i t o m a ..
Genre établi pour placer quelques efpèces d’a-
létris qui n’ont pas tous les caractères des autres.
Il renferme les A létris A longues feuilles
& SARMENTEUX. V oy e% ces mots.
Il fera queftion de leur culture au mot Vel-
theimie. ( B o s c . )
TRIXIDE. P rose rp ina ca .
Plante vivace de l’Amérique feptentrionale >
qui feule conftitue, dans la triandrie trigynie &
dans, la famille des M o r ênes , un genre qui eft fi-
I guré pl. yo des I l lu f i r a t io n s d es g en r e s de Lamarck.
T R o
J’ai obfervé d’immenfes quantités deTrixides TROENE. L ig u s t r c im.
dans les marais de la Caroline, où cette plante
varie dans la forme de fes feuilles, félon qu'elles
font dans l’eau ( les pinnatifides ) ou hors de l’eau
(les lancéolées). Les beftiaux n’y touchent pas.
On cultive la Trixide dans nos écoles de botanique,
en femant fes graines dans un pot dont la
bâfe plonge dans un baftin ou dans une terrine à
moitié pleine d’eau, qu’on renouvelle fouvent.
Il eft bon de rentrer le pot danf l’orangerie pendant
l'hiver, car les trop fortes gelées lui font du
tort. C'eft une plante de nul agrément, mais que
les botaniftes aiment à pofféder, parce qu’elle
conftitue un genre bien caraétérifé. ( B o s c . )
TROCHEE : réunion des tiges qui ont repouffé
des racines d’un arbre coupé rez terre. V o y e%
Coupe des bois & Recepage.
Dans les bons terrains & fur les jeunes arbres,
lesTrochées font moins garnies que dans les mauvais
& fur les vieux. Cela provient de ce que la
fève agit avec toute l’énergie néceffaire dans les
deux premiers de ces cas, & que les premiers
bourgeons développés empêchent les autres de le
faire.
Une Trochée , la première année de fa formation,
offre quelquefois une cinquantaine de tiges;
mais les plus droices ou les mieux placées ne tardent
pas à prendre le deffus & à abforber la fève,
de forte que les plus foibles périffent fucceflïve-
ment, &.qu’au bout de cinq ans il n’en refte plus
que vingt-cinq, au bout de dix ans que douze , au
bout de vingt ans que fix, &au bout de cinquante
que deux. V o y e \ T aillis 6* Futaie dans le
D i c t io n n a i r e d e s A r b r e s & A r b i f i e s .
Mais avant de mourir, les brins les plus foibles
ont confommé une portion de fève, & par confé-
quent diminué d’autant la nourriture , & par
fuite l’accroiffement des tiges reliantes. De ce
fait on doit conclure que, fi on coupoit dans la
ptemière année tous les bourgeons trop foibles
pour fubfifter, les bourgeons reftans deviendroient
plus promptement des brins, & les brins plus
promptement des perches, puis des tiges. Or,
c’eft ce que l’expérience a prouvé avoir lieu, &
ce qui détermine à faire les opérations qu’on appelle
dans les pépinières Ebourgeonner , &
dans les forêts Eclaircir. V o y e [ ces mots.
Quoiqu’il n’y ait d’autre différence que leur
éloipnement de la furfacede la terre, les repouffes
des T êtards & des arbres Elagués ne s’appellent
point des T r o c h é e s . V o y e [ ces mots.
On nomme T ouffe, des repouffes qui fe font
fur les racines, à quelque diftance de l’ancienne
tige, comme dans le Lilas, le Rosier, le Gro-
seiller, &c. ( B o s c . )
T R O CHÈRE. Richard a donné ce nom au
genre qui a été appelé Ehrhartie.
Genre déplantés de la diandrie monogynie &de
la famille dés J a fm in é e s , qui réunit une demi-douzaine
d’efpèces, dont une eft fort commune dans
nos bois &: dans nos haïes, & fe cultive fréquemment
dans, nos jardins. Il eft figuré pl. 7 des l l l u f -
tr a t io n s d e s g en r e s de Lamarck.
V o y e ^ le D i c t io n n a i r e d.es A r b r e s & A r b u f l e s , où
je ferai valoir fon utilité & indiquerai fa culture.
(15.05c . )
TROGNE. Les arbres dont la tige eft coupée
à fix ou huit pieds de terre, c’eft-à-dire, les
T êtards , portent ce nom dans quelques cantons.
V o y e ^ ce mot.
TROGOSSITE. T r o gos s ita .
Genre d’infe&es de l’ordre des coléoptères ,
dans lequel fe rangent plus de trente efpèces,
dont deux intéreffent les cultivateurs, auxquels
leurs larves, qui vivent de blé, de farine &de pain,
caufent quelquefois des pertes de quelqu’impor-
tance. V o y e£ le D i c t io n n a i r e c C E n t om o lo g ie .
C’eft principalement dans le Midi que la larve
du T rogossi te caraboïde, qui y eft connue fous
le nom de c a d e l l e , exerce fes ravages. Dorthes,
qui a écrit fon hiftoire, dit qu’elle fait une plus
grande confommation de froment aux environs de
Nîmes, que le C harançon & la T eigne (alu-
cite). ( V o y e ç c e s deux mots.) C’eft principalement
à la fin de l’hiver qu’elle fe fait le plus
remarquer.
Les moyens de deftruéiion indiqués à l’article
C harançon s'appliquent complètement à la cadelle
} ainli j’y renvoie le leéleur. ( B o s c . )
TROLLE. T r o l l iu s .
Genre de plantes de la polyandrie polygin-ie &
de la famille des R e n o n c u la c é e s , qui réunit trois
.efpèces, toutes trois cultivées dans nos écoles de
botanique & même dans nos parterres. Il eft figuré
pl. 499 des I l lu f i r a t io n s d e s g en r e s de Lamarck.
E fp è c e s .
1. Le T rolle d’Europe.
T r o l l iu s europAus. Linn. if Des Alpes.
1 . Le T rolle d’Afie.
T r o l l iu s a fia t ic u s . Linn. 2f De la S bérie.
3. Le T rolle d'Amérique.
T r o l l iu s am e r ic a n u s. Ait. “i f De l’Amérique fep-
tentrionale.
C u ltu r e .
Ces plantes demandent un fol gras & humide ;
elles font affez belles, par leurs feuilles & par leurs
fleurs, pour mériter une place dans les jardins
d’agrément, où la première efpèce eft du refte