
Orchis brûlé.
— — militaire.
------ panaché.
Ophrys antropophora.
Ortie dioïque.
Ofeille des prés.
Plantain à grandes feuilles.
------ lancéolé.
Primevère officinale. y
Rhinanthe glabre. O
Mélampyre des prés. 0
Crépide„bifannuelle. cP
— — des toits. 0
------de Diofcoride. O
Piflenlit dent-de-lion.
Salfifis des prés.
Centaurée jacée.
Seneçon jacobée.
Chryfanthème grande marguerite.
Pâquerette vivace.
Acnillée millefeuille.
Gaillet jaune.
Carotte commune.
Potentille rampante.
Trèfle rampant*
■----- rouge.
------ des prés.
Luzerne cultivée.
— — houblon. O
Renoncule rampante.
— — âcre.
— -n bulbeufe.
Pr a ir ie s b a s s e s .
Moufles-
Fougères.
Prêles.
Vulpin genouillé.
Phléole noueufe.
Agroftide des chiens.
------blanche.
—■ ■- rouge.
——— traçante.
---- colorée.
----- lancéolée.
Rofeau commun.
Fétuque fauffe-ivraie.
— — élevée.
— — rofeau.
------ fans arête.”
Paturin flottant.
— — aquatique.
------des marais.
------ canche.
Laiche dioïque.
------de daval.
----- puce.
------à deux rangées.
------ jaunâtre.
— — divifée.
Laiche paradoxale.
------en panicule.
—— ovale.
—— courte.
—— en gazon.
------grêle.
—— filiforme.
------glauque.
------hériflee.
—— jaune.
------diftante.
—— bourbeufe.
------ pâle.
— en veffie.
------ampoulée.
—■— des marais.
------des rives.
Linaigrette à plufieurs épis.
------à feuilles étroites.
------ grêle.
------en gaine.
------en tête.
------des Alpes.
Scirpe des marais.
—— en gazon.
- — des tourbières.
------des lacs.
------triangulaire.
—— faux-carex.
------mafitime.
------épingle.
—— jonc.
Choin noirâtre.
■----- blanc.
------ brun.
------marifque.
Souchet jonc.
----- brun.
—-—jaunâtre.
----- long.
Jonc aggloméré.
—— épars.
------des crapauds..
------articulé.
Abama des marais.
Fluteau plantain d’eau.
Sagittaire en flèche.
Scheuczère des marais.
Trofcart des marais.
Tofieldie des marais.
Iris faux-açore.
Orchis lâche.
------à larges feuilles.
------verdâtre.
Néottie d'été.
Epipaétis des marais.
Renouée amphibie. '•
------perficaire. O
Patience à feuilles aigues.
——« aquatique.
Lyfimâque commune.
----- nummulaire.
Primevère élevée.
Samole dé Valeriandus.
Véronique mouron.
■------beccabunga.
Pédiculaire des marais.
------ incarnate.
— verticillée.
------arquée.
«------rofe.
------ tachée.
------tubéreufe.
Lycope européen.
Menthe à feuilles rondes.
------ verte.
------hériflee.
pouliot.
Épiaire des marais.
Scrophulaire aquatique.
Gratiole officinale.
Confoude officinale.
Myofote vivace.
(c itron des marais.
Épervière des marais.
Liondent fer-de-lance.
Cyrfe des marais.
------ épineux.
------comeftible.
Eupatoire à feuilles de chanvre.
Inule dyffentérique.
Achillée flernutatoire.
Scabieüfe mors du diable«
Valériane dioïque.
Gaillet des marais.
------mollugine.
------fangeux.
. A che des marais.
Cicutaire aquatique.
(Enanthe phellandre.
----- fiïtuleufe.
---- - peucedane.
------pimprenelle;
— - à fuc jaune.
Berle rampante.
— — verticillée.
Berce branc-urfine.
Selin des marais.
Peucedane officinale.
------ Silaüs.:
Hydrocotyle commune.
Salicaire commune.
Pefle commune.
Epi lobe hérifle.
— — mollet.
Spirée ulmaire.
Lotier filiqueux.
Geffe des prés.
------ .dès marais.
Syfimbre creffon.
Agriculture. Tome V I .
Syfimbre fauvage.
------amphibie.
Cardamine des prés.
Parnaflîe des marais.
Pigamon fimple.
------jaunâtre.
Renoncule fcélérate.
— — langue.
------flammule.
Populage des marais..
J'ai indiqué. à l'article de chacune de ces plantes,
le terrain qui lui convient le mieux, & le degré
d’appétence que les beftiaux ont pour e lle }
ainfî je n'ai pas befoin de le répéter ici.
L'ancienne Société d’Agriculture de Rennes a
calculé que, i ° . dans les Prairies hautes, fur
trente-huit efpèces de plantes il ne s‘en trouvoic
que huit dans le cas defervir à la nourriture des-
belliaux ; 1°. que dans les Prairies en plaine, fur
quarante-deux efpèces il n'y en avoit que dix-fept
qui y fuiTent applicables j 5ü* q u e , dans lesPraifies
baffes, fur vingt-neuf plantes il y en avoit feulement
quatre propres à remplir le meme objet. Je
cite cecalcul, quoique nullement dans le cas d'être
appliqué aux autres parties de la France, pour fer-
vir de modèle à ceux que tout propriétaire ou
fermier devroit faire fur fa propriété ou fur fa
ferme en y entrant.
Avant le milieu du fiècle dernier, les Prairies
naturelles étoient regardées dans toute la France
commelebien-fondsquidonnoitle revenu en même
temps le plus élevé 8c le plus alluré } aulfi les re-
cherchoit-on d'autant plus, q ue, ne pouvant fub-
fiftec éternellement, comme on le vouloir alors, que
dans les meilleurs terrains, ce n'étoit que dans
dans des cantons privilégiés, principalement fur
le bord des grandes rivières , dans te bas des
vallées fujettes aux alluvions, qu'elles étoient
conftamment produétives au même degré : auffi
n'y en avoit-il pas généralement affez pour fa-
tisf. ire aux befoins de la confommation ; auffi les
cantons d'une vafteetendue enmanquoient même
complètement, ce qui avoit fouvént forcé la légif-
làtion de le's favorifer par des exemptions de dîmes
& d'autres impôts. Aujourd'hui que les principes
des afiolemens font bien connus , que les avantages
dés Prairies artificielles ne font plus con-
teftés, leur importance eft partout diminuée. Cependant
elles font toujours fort recherchées, &
avec raifon, parce qu'elles exigent peu de dé-
pênfe d'entretien, 8c que lé foin que fournifient
celles qui font fur des coteaux 8c en plaine, eft
toujours la meilleure nourriture qu'on puiffe
donner aux beftiaux, à raifon de ce que beaucoup
d'efpèces de plantes le compofent, 8c que celles
de la famille des graminées y dominent.
Les Prés hauts font ceux qui fournifient de meilleur
foin, 8c les Prés bas ceux qui fournifient le plus
mauvais. Les Prés en plaine en donnent le plus.
La bonté du foin des Prés hauts tient à la na