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4. Le T inelier à feuilles de laurier.
Anguillaria laurifolia. Lam. Des Antilles.
5. Le T inelier à longues feuilles., vulgairement
bois de pintade.
Anguillaria barthe^ia. Lam. T) De 1 Ile-de-
France.
6 . Le T ineliep à feuilles dentées.
AnguillariaJ'errulata. Swartz. f) De la Nouvelle-
Elpagne.
7. Le T inelier pyramidal.
Anguillaria pyramidalis. Cavan. T) De la Nou-
velle-Efpagne.
8. Le T inelier à fleurs latérales.
Anguillaria lateriflora. Lam. Tj De 1 Amérique
méridionale.
9. Le T in f lier parafite.
Anguillaria parafitica. Lam. f) De Saint-Domingue.
10. Le T inelier foîané.
Anguillaria folanacea Willd. Des Indes.
11. Le T int.l BR i rénelé.
Anguillaria crenata. V nt. b Des Antilles.
12. Le T inelier de Bahama.
Anguillaria bahamenfis. Lam. b De Bahama.
15. Lt T inel ER très-elevé.
Anguillaria exctlja. Ait. b De Madère.
Culture.
Les deux dernières efpèces font les feules que
nous cultivions.
Le Tinelier crénelé demande la ferre chaude ,
& le Tinelier très-élevé fe contente de l’orangerie.
Tous deux veulent une terre à demi confif-
tante & peu d’ arrôfemens. On ne lès multiplie
que par le moyen des marcottes, à moins qu’on
ne reçoive des graines de leur pays natal , auquel
cas on les feme dans des pots fur couche & fous
' châflis. (B o s c . )
TINGIS. Tingis.
Genre d’infe&es établi aux dépens des Acanthes
, qui eux-mêmes avoient été tirés des pu-
naifes. ~
Une feule de fes efpèces m’engage à le mentionner
ici : c’ eftla Punaise du poirier, vulgairement
appelée tigre, qui caufe quelquefois de
grands dommages aux Poiriers en efpalier.
Voye1 ces deux mots. ( Bosc. )
TINIER : nom vulgaire du Pin cimbro. Voyei
ce mot.
T 1NION. C ’eft le C hiendent aux environs
de Boulogne. {B o s c .)
TIONGINE. Beckea.
Genre de plantes de l’oftandrie monogynie &
de la famille des Onagres ,* qui réuhit'deux efpèces
ni l 'une ni l'autre cultivées en Europe. Il eft fi-
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guré pl. 285 des llluftrations des genres de Lamarck.
Efpèces.
1. La T iongine de la Chine.
Beckaa chinenfis. G*ertn. b De U Chjne.
2 La T iongine à feuilles ferrées.
Beckaa denfifolia. Smith, b De la Nouvelle-
Hollande. {B o s c .)
TIPULE. Tipula.
Genre d’infeCtes de la clafle des diptères & de
la famille de fon nom, qui renferme un grand
nombre d’efpèces,.dont plufuurs nuifent aux agriculteurs
de diverfés manières. Voye lle Diâiionr
naire des InfeStes. ;
Les larves de la plupart des Tipules ne font
point connues des naturaiiftes 5 ainfi je ne puis
parler que de quelques-unes.
Les T ipules des potagers , des jardins,
DES. PR E S , LUNATE , CORNIC’N E , &C. : leurs
larves fe trouvent toute l'année dans la terre des |
potagers , des champs, des prairies humides. Elles
vivent de racines pourries, & par conféquent ne
caufent pas directement de granJs dommagës aux
cultivateurs; mais elles font quelquefois fi abondantes
dans les lieux qui leur conviennent, qu’elles
bouleverfent les femis en paflant à travers, & font
périr les plantes en mettant leurs racines à découvert.
Les labours fréq u en s fu r to u t pendant les
chaleurs de l ’é té , font les feuls moyens qui p.uif-
fent en diminuer le nombre. Tous les oifeaux in-
fe&ivores les mangent, ainfi que les infeétes parfaits.
Les taupes s’en nourriflent également.
, Les agriculteurs anglais fe plaignent que la larve
d’une Tipule caufe de grands dommages aux femis
de trèfle, en mangeant les racines de cette plante.
Je ne la connois pas, & je n’ai pas obfervé fes ravages
en France. .
Certaines efpèces de petites Tipules font quelquefois
fi abondantes dans les prairies, qu’elles
obfcurciflent le fo le il, & fe font par conséquent
remarquer des plus, indifférens. Elles proviennent
des larves q u i, comme les Lombrics , vivent de
l’humus de la terre. Encore comme eux , el’es fe
font des galeries qui quelquefois font nuifibles
aux racines des plantes en les expofani à l’air, qu‘
d’autres fois leur font utiles en favorifant l’abforp-
tion ou l’évaporation de l’eau furabondante.
Il elt des Tipules , qui aujourd’hui font partie
d’ un genre nouveau, appelé C écidomie par La-
treille , qui dépofent leurs oeufs fur les feuilles,
dans les boutons des feuilles & des fleurs, dans les
fruits, Ôcc. Les larves qui en naiflent, tantôt forment
une Galle {voye\ ce m o t), tantôt elles
déforganifent les parties dans lefquelles elles fe
trouvent, & les réndent monftrueuies. Elles font
généralement très-peu remarquées:, mais n’en caufent
pas moins de grands dommages. J’ai obfervé,
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une année, la cécidomie de Genêt a balai en
telle abondance dans la forêt de Montmorency,
que fort peu de fleurs de cet arbufte, qui y couvre
dts efpaces fort étendus, donnèrent des graines.
'Olivier a décrit trois Tipul s faifant partie du
nouveau genre Sciara ,' comme vivant aux dépens
des céréales encore en herbe. Voye% (on Mémoire
dans le Recueil de la Société d’Agriculture
delà Seine, vol. 16. {B o s c .)
TIQUE. On donne ce nom, dans quelques
lieux, à des inleétes aptères qui, comme les poux,
vivent du fang des animaux. Ils appartiennent tantôt
aux Acares , tantôt aux (xodes , tantôt aux
Sarcoptes, tantôt aux Mittes. Voye{ ces mots.
(Bosc. )
TIQUET. Les jardiniers appellent ainfi les Al-
tises dans beaucoup de cantons. Voye% ce mot.
TIQUILIE. Tjquil ia .
Genr.e établi aux dépens des Grémils pour
placer le G rémil dichotome , originaire du Pérou ,
qui ne réunit pas tous les cara&ères des autres.
Nous ne la cultivons pas en Europe. ( Bosc. )
TIRANT. Autrefois on appeloit ainfi, tantôt
les deux Mêres-branches des Espaliers conduits
félon la méthode de Montreuil, tantôt les
Gourmands qui fe développent fur tous les arbres
fournis à une T aille rigoureufe. Voye% ces
mots.
Aux environs de Bordeaux, ce font les farmens
taillés fort longs, à fept à huit yeux, par exemple.
Lorfqu’on ne lailfe que deux à trois yeux , c’eft
un Ca t . Voyeç Vigne. ( Bosc. )
TIRET : fynonyme de Bo u r g e o n de la
Vigne dans le Médoc. Dans d’autres cantons,
c’eft le fynonyme de Sauterelle ou A rceau.
Voye\ ces mots. ( Bosc. )
TISSU CELLULAIRE , TISSU VÉ S ICULAIRE
, TISSU UTRICULAIRE. On donne
également ces trois noms, mais plus particulièrement
le premier, au réfeau formé par les fibres
des plantes, réfeau qui eft difpofé en mailles
hexagones, qui fe fubdivife à l’ infini, & qui forme
les vaifleaux des plantes. Voye% le Dictionnaire de
Phyfiologie •végétale.
Souvent on confond le Tiflii cellulaire avec le
Parenchyme , & en effet il n’en diffère pas
dans les feuilles, dans les fleurs & dans les fruits.
Voye% ce mot.
Tis su vasculaire ou tubulaire. C ’eft
ainfi que quelques perfonnes appellent les vaif-
feaux des plantes , vaifleaux qui font fermés par ,
leTiffu cellulaire fuboivife à l’infini,c’eft-à*dire, j
qui ne font pas continus & ifolés comme beaucoup
de perlonnes le fuppofent. Voy. les Dictionnaires
de Phyfiologic végétale & de Botanique.
Les cultivateurs font fouvent dans le cas de
Prendre en confidération les Tifliis cellulaire &
vafculaire 5 mais comme iis les connoiflent plus
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particulièrement fous les noms de Parenchyme
& de Vaisseaux des plantes , j‘en pailerai à
ces mots. ( B o s c . )
TITHONE. Tithonia.
Plante annuelle du Mexique, qui feule conftitue
un genre dans la tyngénéfie fruttranée & dans la
famille des Corymbifères. Il tft figuré pl. 708 des
llluftrations des genres de Lamarck.
Cette plante fe cultive dans r os écoles de botanique.
On fème fes graines dans des pots remplis
de terre à demi confinante , pots qu’on place fur
une couche nue dès que les gelées ne font plus à
craindre. Le plant levé fe repique feu! à feul dans
d’autres pots qu’on dépofe contre un mur expofé
au midi ,<.& qu’on arrofe au befoin. S; l’automne
eft froide ou pluvieufe, on rentie une partie des
pieds dans l’orangerie pour que leurs graines fe
perfectionnent ; car, comme ils fleur ff nt tard,
leurs fLurs font fujettes à avorter. ( Bosc. )
T IT O U L 1HUE : arbre laiteux de Saint-Domingue
, inconnu aux botai.iftes.
TITH YM A LE : nom vulgaire de quelquesEu-
PHORBES. Voye£ ce mot.
TMÉSIPTERE. Tmesipteris.
Plante de la Nouvelle-Hollande, d’abord placée
parmi les ly cop oies , & enfuite établie en titre de
genre intermédiaire entre les moufles & les fougères.
Nous ne la cultivons pas dans nos jardins (B o s c .)
TOBIRE. Tobira.
Arbufte de la Chine, qu’on a cru être un Fusain,
dont enfuite on a.formé un genre, puis
qu’on a réuni aux Pittospores. Voyej ce mot.
Nous le cultivons depuis peu. Il demande l’ orangerie
8c la terre de bruyère comme les autres
efpèces. ( Bosc. )
TOCOYENN E . Ucrakia.
Arbrifleaux de Cayenne à fleurs très-odorantes,
qui, au nombre de deux, forment un genre dans la
pentandrie monogynïe. Ils font figurés pl. 163 des
llluftrations des genres de Lamarck.
On ne les cultive pas dans les jardins de l’Europe.
(B o s c . )
TODDA PANA : un des noms du Sagoutier.
T odda w ad d i. La Sensitive s’appelle ainfi.
TODDI. On donne ce nom, dans l'Inde, au
vin de Palmier. Voyei ce mot,
TODÉE< Todea*
Fougère du Cap de Bonne-Efpérance , placée
d’abord parmi les A cro stxque s ( acroftUhum Ur