
5. La T a c son e laitreufe.
Tacfohia Unata. Juff. b. De 1*Amérique méri-
fidionale.
4. La T a c son e à fleurs réfléchies.
Tacfonia rejïcxiflora. Juff. f) De 1’ Amérique
méridionale.
" y. La T acsone à troi$vfeuilles.
Tacfonia uifoliata, Juff. X) Du Pérou.
6 . La T ac sone mélangée.
Tacfonia mixta. Juff. b D11 Pérou.
7. La T a c son e à longues fleurs.
Tacfonia longiflora. b Du Pérou.
8. La T acs;oNe tafco.
Tacfonia tafco. Juif.ï) De laNouvelte-Grenade.
9. La T acsone coionneufe. ■
Tacfonia tomentofa. Juff. Tl Du PéTou.
10. l a T acsone pédonculaite.
Tacfonia ptdnncularrs. Juff. T? Du Pérou.
11. La T acsone très-glabre.
Tacfonia giaberrima. Juff.Tj Du Pérou. (Bosc.)
T aËD A : nom latin d’une efpèee de Pin .
TÆ N IA . Hgttgj T énia.
TÆNITIS. T æ n i t i s .
Genre de plantes établi par Schkuhrerpour
placer deux efpèces de Ptérides qui n'ont pas
entièrement les caractères des autres 3 & que nous
ne cultivons pas en Europe. Voyeç Fougère.
. E fp e c e s .
1 . Le Tænitis blechnoïde.
T&niùs bldhnoides. Willd. ‘Sf Des Indes.
2. Le T ænitis fourchu.
Tinitis furcata. Willd. if De Saint-Domingue.
(B o s c .)
T AF ALLA. T a ta lSia. >
Genre de plantes de la dioecfe mohàdélphie,
qui renferme quatre efpèces d'àtbriffeaüx du Péro
u , dont aucun n’eft cultivé dans nos jardihs.
( B o s c . )
T A F IA : forte d’eau-de-Vie faite avec du lirop
de canne : on l'appelle auffi R hum. Voyc\ E au -
de-v ie . ■ :
T A G È T E .. T agjstzs.
• Genre de plantes de la fyngénéffe fuperflue & de
la famille des Cory'tnblf 'eres, dans lequelfe trouvent
placées neuf dfpèces, dont trois fervent généralement
à l'ornement de.nos parterres, & fix fe cultivent
dans nos écoles de botanique. 11 eft figuré
pl. 684 des llln f rations des genres de Lâmarck.
Obfervations.
La Tagète àïgrettée. forme aujourd’hui le
genre Boé b ere.
Efpèces.
1. La T agète droite, vulgairement oeillet d’Inde,
Tagetes erecta. Linn. 0 Du Mexique.
2. La T agète touffue. .
Tageiespatula. Linn. 0 Du Mexique.
La T ag è t e alongée.
Tageies elongata. W illd. 0 De P Amérique rr.é-
ridionaie. ; !
4. La T agète à fleurs blanches.
Tagetes minuta. Linn. O Du Chili.
y. La T agète de Caracas. i
Tagetes caracafana. Thunb. 0 De 1 Aïnerique
méridionale. i . s 1 .’
, 6. La T agète à petites feuilles.
Tagetes tenuifolia. Cavan. 0 Du Pérou.
7. La T agète à petites fleurs.
Tagetes micrantha. Cavan. 0 Du Mexique.
8. La T agète luifante. ;
Tagetes lueida. Cavan. ÿf Du Mexique.
• ï' : . 9 , La T agète aigrettée.
Tagetes pappofa. Mich. 0 De la Caroline.
Culture|
La première efpèée , qui eft là, plus cultivée,
préfente plufieurs variétés de grandeur , de forme
& de Couleur , parmi lefquelleS les plus remarquables
font celle a fleurs doubles & celle à. fleurs fiftu•
leufes.
La fécondé e fp èce, qui fe voit également très-
fouvent dans nos parterres 3 en offre également
i plufieurs, dont je citerai feulement celle à feurs
doubles 3 celle à fleurs orangées 3 rayées de jaune;
celle à fleurs jaunes.
Ces deux efpèces, qui font affez différentes pont
fe faire valoir réciproquement, fe' cultivent pofîct-
vement de même, mais fe placent, la première,
comme plus .grande, au milieu, & l’autre fu r les
côtés des plates-bandes des parterres. Leurs fleurs,
dont on peut à peine fupporter Péclat lorfque le
foleîl brille, fè fuccèdent pendant tout Pété &
P automne. Il eft affez fréquent, lorfque les automnes
font froides & pluvieufes , qu’il n y ait
que les premières de ces fleurs qui amènent leuis
graines à maturité i & comme ce font toujours
elles qui donnent les meilleures, il faut ne pas négliger
leur récolte fi on veut avoir de belles pro-
du&iôhs Pàn'rréè füivafttè.
Toutes lès parties de ces plantes exhalent , m/
tout Ibrftpi’ort les frbtte, une odeur fo r te , delà-
'gréable pour beaucoup de perfonnes, mais qui ne
le fait pas fentir âû loin. '
Pour devenir belles, lés Tagètes exigent une
terre très- fertile ; une expofition chaude & des
; arrofèmens ffëquens. On fèmé leurs graines, en
: a v r il, fur une couche nue y & lorfque le plant a
| acquis fix pouces de hauteur, on le repique en
. place avec la motte, en entourant fes racines
terreau. Il eft bon de Parrofcr de fuite & de 1 .#1
brager avec un pot fans fond, ou autrement, pendant
les premiers jours.
Les efpèces indiquées fous les nos. 4 , 6 , 8 & 9,
ne fe voientque dansnosécoles debotaniquey elles
$*y cultivent comme il vient d’ être^ d i t , excepté
]a 8e. qui » étant vivace, eft repiquée en pot pour
pouvoir la rentrer dans l'orangerie, ou mieux
dans la ferre tempérée , aux approches des gelées.
ÇBosc.)
TAIE : maladie de Poeil, laquelle confîfte en une
pellicule fituée devant la cornée qui obfcurcit la
vue de l’animal} ordinairement elle eft la fuite
d’une inflammation. Bafliner Poeil qui en eft af-
feété, avec de Peau fraîche,, eft le meilleur remède
à employer, & il fuffit fouvent, fi ce n’eft à gué->
rir, au moins à diminuer le mal. Voye\ (Eil .
( Bosà. )
TAILLE DES ARBRES : opération qui a pour
but ou de former un arbre, c’eft-à-dire, de lui
donner une difpofition autre que celle qu’ il doit
prendre naturellement, ou de le forcer à donner
du fruit plus gros & d’en porter plus régulièrement.
Couper des tiges ou des branches à. des arbres
dans d’autres intentions, ce n’eft point les taillerj
ainfi la coupe des arbres rez terre ou à une hauteur
quelconque, porte des noms particuliers, tels
que Recepage, Re b o t a g e , R ajeunis sement, j
Elagage , Em o n d a g e , T o n t e , E b o u r -
geonnement , Pincement , Ecimage , & c.
Voyeç-tous ces mots.
Lorfqu'on greffe à oeil dormant, on laiffe la
tête du fujet jufqu’ au printemps de Tannée fui-
vante, qu’on la coupe au moment ôô^aTéve
coiïiiiierfce à y monter. Cétte opération "s’appelle
quelquefois Taille. Voyeç Gr effe.'
Généralement on emploie une Se r pe t te pour
tailler les arbres, mais on s’arme néceffairçment
d’une Serine, d’une Ha c h e , d’une Sc ie , lorfque
les branches à retrancher font d’une certaine
groffeur.
La Taille pour former les arbres fe pratique
principalement dans les Pépinières ; elle fe continue,
pendant quelques années, dans les jardins
pour les arbres fruitiers : celle dont le but eft
d’augmenter la groffeur des fruits n’a lieu que
dans les jardins.
Les arbres élevés-dans les pépinières étant
fournis à la tranfplantation, étant expofés, pendant
leurs premières années, aux gelées, aux féche-
reffes, aux accidens de toutes efpèces; pouffent
le plus foùvent des tiges irrégulières , fe rabou-
griffent. même, de forte qu’ ils donneroient rarement
des tiges droites, qu’ils feroiem confidéra-
blement retardés dans leur croiffince, fi, la fécondé
ou la troifième année de leur tranfplanta-
: fp n , on ne les coupoit pas , pendant l’hiver , rez
terre-pour leur faire pouffer de nouvelles tig^s
qui s’élèveront d’autant plus, que les racines font
Agriculture. Tome V I .
plus nombreufeSi C ’eft la première Taille qui fe
confond avec le Recepage Voyei ce mot. ,
La tige qu’on a choifie parmi celles qui ont remplacé
l’ ancienne, pouffe, l’été fuivant, des branches
latérales qui abforbent une partie de la féye>
fournie par lés racines, fans utilité pour l’accroif-
femenc de cette tige en hauteur & en groffeur $-■>
plufieurs même; peuvent, par des circonftances
accidentelles prefque toujours imprévoyables, ri-
valifer de vigueur avec elle , ce qui meteroit encore
plus d’ o b fia cl es a l’accroiffement defiré. Il eft
donc néceffaire de les couper ; mais fi on les coupe
toutes, lé pied aura un beaucoup plus petit nombre
de feuilles ; o r , c^eft dans les feuilles que s’organife
la fève qui doit, l’année fuivante, augmenter
l’arbre en hauteur & en groffeur. Dans cet embarras,
on a imaginé la Taille en crochet, qui con-
fifte à couper les groflès branches latérales rez du
tronc, & à diminuer feulement la longueur des
autres proportionnellement à leur groffeur & i
leur nombre. Par cette opération, dont l’ inven-.
teur n’eft pas connu, & dont le mérite n’eft pas
fuffifarnment apprécié, le canal direét de la fève
étant interrompu dans les branches latérales con-
fervées , la fève ne s’y porte plus qu’en quantité
fuflifante pour développer des bourgeons foibles,
mais bien garnis de feuilles j ainfi l’arbre s’élève
& groffit beaucoup plus , ce qui fait qu’ il eft à
quatre ou cinq ans , malgré le retard que lui a fait
éprouver le recépement, du double plus gros que
fon voifin qui a été abandonné à lui-même.
Six pouces font généralement la longueur
moyenne qu’on laiffe aux branches qui font taillées
en crochet. Quelquefois on ne touche pas aux
brindrillés, qui doivent périr par le feul effet de la
privation de la lumière. Lorfque le nombre des
petites branches n’elfpas affez confidérabîe, on
ne fupprime pas entièrement les groffesj on les
taille fur le premier ou le fécond oeil.
La Taille en crochet peut fe faire indifferem-r
menti ©n août, c’eft à-dire, entre les deux
fèves, ou pendant toute la durée de l’hiver. On
préfère généralement la première époque dans les
grandes pépinières , quoique la moins favorable ,
parce qu’alors les travaux font moins nombreux 8c
moins preffés. La coupe des petites branches doit fe
faire à une ligne ou deux au-deffus d’ un oe il, 6c
le bifeau en defious.
: La plupart des arbres fruitiers qu’on élève dans
les pépinières font deftines à être formés en tête ,
à la hauteur de fix à huit pieds , ou (ervir à établir
des Q uenouilles , des Pyramides, des Buissons
, desv Espaliers qui ne doivent arriver à
cette hauteur qu’au bout de plufieurs années.
Cette circonftance permet une autre Taille qui
fert ,de complément à celle-ci 5 c’ eft celle de la
partie fupérieure de la tige : elle a pour objet de
faire refluer fur fon pourtour la fève qui devoie
prolonger cette tige , & par-là accélérer fon grof-
fiffement. Onia pratique, entre deux fèves, fur les