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it . La V esse-loup hériffon.
Lycoperdon echinatum. Perf. O De 1 Allemagne.
12. La V esse-loup molle.
Lycoperdon molle. Perf. O De l'Allemagne.
n . La V esse-loup cifelée.
Lycoperdon c&latum. Bull. O Indigene.
14. La V esse-loup aplatie.
Lycoperdon complanatum« Desf. O D - la Barbarie.
iç. La V esse-loup cyathiforme.
Lycoperdon cyathiforme. Bofc. O De la Caroline.
16. La V esse- loup épidendre. .
Lycoperdon epidendrum. Linn. O Indigene.
Bovïfies.
17. La V esse-loup ardoifée.
* Lycoperdon ardofiaceum. Bull. O Indigène.
18. La V esse-loup pygmée.
Lycoperdon pufillum. Batf. O De 1 Allemagne.
19. La V esse-loup pulvérulente.
Lycoperdon furfuraceum. Gmel. © De 1 Allemagne.
A
20. La V esse-loup noirâtre.
Lycoperdon nlgrefcens. Poir. O De l’Allemagne.
Geafires.
21. La Vesse-loup hygrométrique. ^
Lycoperdon hygrometricum. Dec. O Indigène.
22. La V esse- loup rouffâtre*.
Lycoperdon rufefcens. Decand. 0 Indigene.
23. La V esse-loup couronnée.
Lycoperdon coronatum. Poir. © Indigène.
24. La V esse- loup ftriéé. _
Lycoperdon ftriatum. Poir. O Indigène.
25. La V esse-loup pe&inée.
LycoperdonpeCtinaium. Poir. © De l'Allemagne.
26. La V esse-loup en quenouille.
Lycoperdon colifor me. D ickf.0 De l'Allemagne.
27. La V esse-loup hétérogène..
Lycoperdon heterogen eum. B o fc. O De la Caroline.
28. La V esse-loup quadrifide.
Lycoperdon quadrifidum. Decand. © Indigene.
Carpoboles.
29. La V esse-loup carpobole.
Lycoperdon carpobolus. Linn. © D e l’Allemagne.
Batarrées.
30. La V esse-loup phallus.
Lycoperdon phalloïdes. Dickf. 0 De 1* Angleterre.
Tuloftomes.
31. La V esse-loup pédonculée.
Lycoperdon pedunculatum, Linn. O Indigène.
V E S
32. La V esse-loup écailleufe.
Lycoperdon fquamofum. Gmel. © Indigène.
Sclérodermes.
33. La V esse-loup piftillaire.
Lycoperdon pïftillare. Linn. O Des Indes.
34. La V esse-loup-axifère.
Lycoperdon axatum. Bofc. © Du Sénégal.
35'. La V esse-loup tranfverfaire..
Lycoperdon tranfverfirium. Bofc. © De la Caroline.
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36. La Vesse-loup maffue d’Hercule.
Lycoperdon kerculeum. Pall. G De la Sibérie.
37. La V esse-loup aux cancers.
Lycoperdon carcinomale. Thunb. © Du Cap de
Bonne-Efpérance.
38. La V esse-loup des teinturiers..
Lycoperdon tinClorium. Poir. 0 De l Italie.
39. La V esse-loup orangée. ^
Lycoperdon aurantium. Linn © Liuigene.
40. La V esse-l o u p .à verrues. ,
Lycoperdon verrucofum Bull. © Indigène.
41. La V esse- loup fâns n ci ries.
Lycoperdon ahi^on. Scop. © De 1 Italie.
42. La V esse-loup couleur de tition.
Lycoperdon citrinum. Bott. 0 De 1 Angleterre.
43. La V esse-loup jaune-pâle.
Lycoperdon fpadictum. Sclv. ff.©De l'Allemagne.
44. La V esse-loup oignon.
Lycoperdon c&pa. Vahl. © Indigène.
45. La V esse-loup à racines rameufes.-
Lycoperdon polyhiqum. Gmel. O De 1 Allemagne.
#
46. La V esse- loup.des cerfs.
Lycoperdon cervinum. Linn. © De 1 Allemagne.
- t 4
Les Veffes-loup fervent à faire de l’amadou, a
arrêter les hémorragies & à deflécher les ulcères
: leur pouffière prife intérieurement eft un
dangereux poifon.
VESTERINGIE. Westeringia.
Arbufte de la Nouvelle-Hollande, qui feul forme
un genre dans la didynamié gymnofpermie & dans
la famille des Labiées. ...
Nous cultivons cet arbufte dans nos jardins. Il
n’eft point délicat 5 ainfi toute terre lui eft bonne,
quoiqu’il profpère mieux dans celle de bruyere 5
ainfi le plus, fimple abri lui fuffit pendant l’hiver.
Probablement il peut palier les hivers en pleine terre
dans les parties méridionales de la France. On le
multiplie avec la plus grande facilité, & de graines
qui mûriffent fort bien dans nos orangeries, & de
marcottes & de boutures.
Les premières fe fèment au printemps, dans des
pots fur couche n u e , & le plant qui provient de
ce femis fe repique dans d’autres pots au printemps
fuivanc.
V I A
Les fécondés s’exécutent en tout temps, &
prennent racines dans l’année.
Les troifièmes fe font à la fin du printemps, &
s’enracinent de fuite. On les repique , comme le
plant, au printemps fuivant. ( B ose.)
V ETEROL LE. P omader ri s .
Genre de plantes de la pentandrié monogynie
& de la famille des Nerpruns , dans lequel fe rangent
trois efpèces, dont deux fe cultivent dans
nos orangeries.
Obfervations.
Ce genre a de grands rapports avec les C éa-
notes, & même une de fes efpèces, la dernière,
a été placée parmi eux.
Efpèces.
1. La V eterolle à feuilles elliptiques. - _ Pomaderris elliptica. Labill. T) De la Nouvelle-
Hollande.
. 2. La V eterolle apétale.
Pomaderris apetala. Linn. De la Nouvelle-
Hollande.
3. La V eterolle à deux couleurs.
Pomaderris difcolor. Poir. T? De la Nouvelle-
Hollande.
Culture. w ' ^
Les deux dernières efpèces font celles que nous
cultivons. Il leur faut la terre de bruyère y des:<
arrofemens fréquens pendant l’été , & l’orangerie
pendant l’hiver. On les multiplie par Marcottes
& par Boutures. ( Voyeç ces mots.) Elles font
encore fort rares. ( Bosc. )
VEULE : ancien nom qui eft fynonyme de
foi b le.. Ainfi un boeuf qui travaille peu eft Veu lej
une plante dont la tige ne fe foutient pas, l’eft
encore.
L’organifation eft le plus fouvent la caufe.de
cet é ta t , & il n’eft par conféquent pas poflible
d'y apporter remède. ( B o s e .y
V IA L A T : nom donné par Poiret au genre
appelé Podosperme par Labillardière.
. VIAMONE. pROS-TANTERA.
Arbriffeau de la Nouvelle-Hollande, pour lequel
Labillardière a établi un genre dans la didy-
namie gymnofpermie & dans la famille des Labiées.
Nous ne le polfédons pas dans nos jardins.
(B o s c .)
VIANDE : nom vulgaire des mufcles & autres
parties molles des animaux, mais qui cependant
s’applique plus particulièrement aux mufcles &
autres parties molles des animaux dont l’homme
eft dans l’ufage de fe nourrir- 1
V I A 5gg
Rarement on dit Viande de poiffon , Viande
d’écreville, & c .
Le proverbe d it, la Viande nourrit la Viande y
& en effet, les perfonnes qui en mangent, font
plus fortes au phyfique & au moral, que celles qui
ne vivent que de végétaux 3 on les accufe même
de férocité.
On appelle carnivores les hommes & les animaux
qui vivent exclufivement de Viande.
Brouffonnet, en comparant les formes des dents
eritr’e lle s , a conclu que l’homme ne devoit faire
entrer qu’ un huitième de Viande dans fa nourriture
, & c’eft à peu près ce qui a lieu en France 3
mais les peuples du Midi en confomment moins
& les peuples du Nord plus qu’ il n’eft indiqué par
cette confîdération.
On diftingue .la Viande en Viande de boucher
ie , c’eft-à dire, de boeuf, de veau, de mouton ,
de cochon3 en Viande de volaille, comme chapon,
poule, coq d’ Inde, oie, canard, pigeon, &c.„
& en Viande de gibier, foitquadrupèdes, foit vo-.
•
latils.
La grande confommation de Viande que fait
l’homme dans toutes les parties du Monde, &
principalement en Europe , doit la rendre un objet
de première importance dans l ’économie do-
meftique 3 aufli donne-t-elle lieu à un-commerce,
immenfe de beftiaux, c'eft-à-dire, de Boeufs, de
Moutons , de C ochons & de V olailles, animaux
dont la Viande eft préférée à toutes les au-
très. Voyeç ces mots.
Comme la Viande fe conferve peu, furtout
pendant l’é té , on a été déterminé partout où la-
population eft dans le cas de le comporter, d e
tuer les animaux à mefure de la confommation
& de la vendre par petite partie.* On appelle bouchers
ceux qui en font le commerce.
L’état de boucher, quelque fimple qu’il pa-
roifle au premier coup d’oe i l , eft fournis à des
règles qu’on ne viole pas fans inconvéniens, & qui
exigent un apprentiffage. Je devrois entrer ici
dans quelques détails fur ces règles 3 mais elles
font développées dans le Dictionnaire des Arts,,
faifant partie de l’Enclyclopédie méthodique, Dictionnaire
auquel je renvoie ceux qui voudront
avoir des renfeignemens fur la manière de tuer
les animaux & de les dépecer.
L’ art d’apprêter les Viandes, c’eft-à-dire, celui
du cuifinier, feroit également dans le cas de
faire partie de cet article, s’il n’étoit déjà pas décrit
dans le Dictionnaire <£Economie domefiique ,
faifant partie du même ouvrage.
Ainfi que je l’ai obfervé plus haut, la Viande
fe décompofe d’autant plus promptement que l’air
eft en même temps plus chaud & plus humide, &
dans cet état elle infpire de la répugnance à la
plupart des hommes 3 aufli s’en perd-il chaque
jour d’immenfes quantités. De tout temps on a
donc dû chercher des moyens de prolonger fa
i confervation* & on en a trouvé q u i, quoiqu’ac