8. La V alériane à grofle racine.
V i l t r i a n a h y a lin o r h i^ a , Ruiz & Pav. Du Chili.
9. La V alériane crépue.
V a le r ia n a c r i fp a . Ruiz & Pav. Du Chili.
10. La Valériane interrompue. .
V a le r ia n a in te r r u p ia . Ruiz & Pav. i f Dli Péfbu.
i i . La V alériane à feuilles en lyre.
V a le r ia n a ly r a ta . Vahl. Du Pérou.
12. La V alériane pinnatifide.
V a le r ia n a p in n a t i f id a . Ruiz & Pav. Du Pérou.
13. La V alériane à -fleurs globuleufes.
V a le r ia n a g lo b if lo r a . Ruiz & Pav. Du Pérou.
14. La V alériane pauciflore.
V a le r ia n a p a u c i f io r a . Mich. De l’Amérique fep-
tentrionale.
15. La V alériane à plu fleurs épis.
V a le r ia n a p o ly f ia c k ia . Smith. Du Bréfil.
16. La V alériane officinale, vulgairement
v a lé r ia n e d e s b o is .
V a le r ia n a o f f i c in a li s . Linn, i f Indigène.
17. La V alériane élevée.
V a le r ia n a e x c e lfa . Poir. i f De....
18. La V alériane d’Italie.
V a le r ia n a i ta l i c a . Lam. 7f De l’Italie.
19. La Valériane à fleurs de fifymbre.
V a le r ia n a f i f y m b r i fo l ia . Vahl. Du Levant.
. . 20. La V alériane paniculée.'
V a le r ia n a p a n ic u la ta . Ruiz & Pav. Du Pérou.
21. La V alériane en croix.
V z l e r ia n a d ecu jfa ta . Ruiz & Pav. Du Pérou.
22. La V alériane grimpante.
V a le r ia n a f c a n d e n s . Linn. De l’Amérique méridionale.
23. La V alériane à feuilles de pimprenelle.
V a le r ia n a f a n g u ifo r b &fo U a . Cavan. Du Pérou.
24. La V alériane élancée.
V a le r ia n a v ir g a ta . Ruiz & Pav. Du Pérou.
.1 y» La V alériane de montagne.
V a le r ia n a m o n ia n a . Linn. 2f Des Alpes.
26. La V alériane intermédiaire.
V a le r ia n a in te rm e d ia . Vahl. i f Des Pyrénées.
27. La V alériane à trois lobes.
V a le r ia n a t r ip t e r i s . Linn. i f Des Alpes. .
28. La V ALÉRI ANE velue.
V a le r ia n a v i l l o f a . Than b. Du Japon.
29. La V alériane des Pyrénées.
V a le r ia n a p y r e n a i c a . Linn. i f Des Pyrénées.
r 3°> La V alériane à feuilles d’alliaire.
V a le r ia n a a ü ia r i& fo lid . Vahl. i f De l’Orient.
31. La V alériane à feuilles de patience.
V a le r ia n a la p a t k i f o l ia . Vahl. Du détroit de
Magellan. .
32.- La V alériane de Magellan.
V a le r ia n a m a e e lla n ic a . Lam. iù Du détroit de
Magellan.
■ 33. La V alériane tubéreufe.
V a le r ia n a tu b e r o fa . Linn. i f Des Alpes.
34. La V alériane du Bengale.
V a le r ia n a J p ic a . Vahl. Du Bengale.
3y La V alériane à longues grappes.
V a le r ia n a e lo n g a ta . Linn. i f De l’Allemagne.
36. La V alériane couchée.
V a le r ia n a f u p in a . Linn. i f Des Alpes.
37. La Valériane des rochers.
V a l e r i a n a . f a x a t i l i s . Linn. i f Des Alpes.
38. La V alériane à feuilles de lavande.
V a le r ia n a f a l iu n c a . Allion. i f Des Alpes.
39. La V alériane à feuilles de globulaire.
V a le r ia n a g lo b u là r i& fo lia . Ram. i f Des Pyrénées.
40. La Valériane nard celtique.
V a le r ia n a c e l t i c a . Linn. i f Des Alpes.
41. La V alériane fpathulée.
V a le r ia n a f p a t k u la ta . Ruiz & Pav. Du Pérou.
42. La V alériane connivente.
V a le r ia n a c o n n a ta . Ruiz & Pav. Du Pérou.
43. La V alériane à feuilles de falicaire.
V a le r ia n a fa l i c a r i& f o l ia . Vahl. Du Bréfll.
44. La V alériane pileufe.
V a le r ia n a p i lo fa . Ruiz & Pav. Du Pérou.
4j. La V alériane refferrée.
V a le r ia n a c o a r c ia ta . Ruiz & Pav. Du Pérou.
46. La V alériane dentée en fcie.
V a le r ia n a f e r r a ta . Ruiz & Pav. Du Pérou.
,47. La V alériane à feuilles roides.
V a le r ia n a r ig id a . Ruiz & Pav. Du Pérou.
48. La V alériane à feuilles étroites.
V a le r ia n a t e n u i f o l ia . Ruiz & Pav. Du Pérou.
49. La V alériane laciniée.
V a le r ia n a la c in ia ta . Ruiz & Pav. O Du Pérou.
C u ltu r e .
La Valériane rouge & la Valériane phu font
celles qui fe cultivent dans les parterres &■ les
jardins payfagers. Quoiqu’elles viennent fort aife-
'mentde graines fepiées en pépinière, que la première
même croiffe naturellement dans le'climat
de Paris, dans les fentes des murs, fur les rochers
& autres lieux voifins des habitations , il eft rare
qu’on emploie ce moyen, le déchirement des
vieux pieds au printemps fuffifant bien au-delà
pour les befoins de la culture. La première, qui
varie en blanc, demande une terre légère, fèche,
& fe place fur les bords des plates-bandes des parterres
, fur les rochers ou les murs, contre les fabriques
des jardins payfagers 5 la fécondé exige une
terre forte & fraîche, & fe place au milieu des
plates-bandes des parterres, le long des allées ou
fur le bord des eaux, dans les jardins payfagers. Les
feuls foins qu’elles demandent, font deux ou trois
binages par an, l’enlèvement des tiges en automne,
&leur changement de place tous les trois ou quatre
ans.
La Valériane rouge étant fort du goût des bef-
tiaux, cioifiant très-bien dans les terrains les plus
arides, repbuffant avec une grande rapidité , ref-
tant verte toute l’année, pourroit certainement
être cultivée en grand avec avantage} mais je ne
fâche pas que nulle part on ait efl'ayé d’en tirer un
parti utile. Dans quelques lieux, dit-on, fes jeunes
poufîesYe mangent, foit crues en falade, foit cuites
Ce affaifonnées.
La Valériane officinale eft fort commune dans
les bois dont le fol eft un peu frais} c’eft auffi une
fort belle plante qu’on peut introduire avec avantage
dans les jardins payfagers. On doit la couper,
foit pour la donner aux beftiaux qui tous l’aiment
beaucoup, quoiqu’elle les purge, foit pour augmenter
la maffe des fumiers. Ses racines font fréquemment
employées en médecine.
La Valériane dioïque couvre quelquefois le fol
des marais au premier printemps, époque de fa
floraifon. On doit aufli la placer fur le bord des
eaux, dans les jardins payfagers, bien certain
qu’elle s’y fera remarquer. Les belliaux l’aiment
également avec paffion.
Les autres Valérianes ne fe cultivent que dans
les écoles de botanique 5 ce font celles des nos. 2,
3, 25, 26, 27, 29, 33, 36, 37 & 40. La culture de
la fécondé ne diffère pas de celle de la première, '
dont elle a été pendant long-temps regardée
comme une variété. La troiflème étant annuelle
fe fème en place, & fon plant s’éclaircit. Les autres
demandent une terre à demi confiftante &
une expofition à demi ombragée, ou le. nord-eft.
Le mieux eft de les tenir en pot, qu’on met au
midi pendant l’hiver, au nord pendant l’été, & au
L vam ou au couchant au printemps & en automne.
Ce font des plantes d’une affez difficile conferva- ,
tion & multiplication dans nos jardins, qui, quoique
naturelles aux hautes montagnes, craignent
quelquefois les gelées du climat de Paris. On les
multiplie par graines & par féparation des vieux
pieds, comme il a été dit plus haut. On fait ufage
en médecine des racines de la plupart, racines
qui font odorantes. (Bosc. ) ' ' ' ' v
Valériane grecque.»C’eft la Polémoine.
V A LÉ RIANELLE : un des noms de la Mâ ch e .
VALEUR. Il eft un grand nombre de cas où les ,
cultivateurs font obligés d’eftimer la Valeur d’une-
portion de terre, foit pour l’acheter, foit pour
la prendre à location. Connoître les bafes d’après
lefquelles-on peut l’établir, leur eft donc indif-
penfable.
On diftingue deux fortes de Valeurs dans une
terre, la Valeur propre & la Valeur relative. La
première eft fondée fur la nature du fol, fur fon expofition,
fur l’abondance ou la rarète des eaux, &c. 3
la fécondé s’établit fur fon éloignement des grandes
villes , des grandes routes ou des rivières navigables,
fur le plus ou moins de vente probable des .
grains, des pailles, des fourrages, des bois, &c.
Telle terre très-mal fituée fous ces derniers rapports,
& qui produifoit par conféquent fort peu
entre les mains d’un propriétaire ou d’un fermier
ignorant & fans activité, devient quelquefois très-
produ&ive quand elle paffe dans celles d’un homme
qoi aies qualités contraires, & qui fe hâte de fpé-
culer fur l'élève des chevaux, des boeufsdes
vaches, des moutons, des cochons, des volailles
, fur la production du beurre, du fromage.
Dans les pays de grande culture, on établit
avec fuffifamment de jufteffe pour celui qui ne
veut que placer un capital, la Valeur d’un fonds
par celui de fon fermage ; mais dans les pays de
petite culture, ou le propriétaire partage les fruits,
cela n’eft pas auffi facile} aüffi ÿ a-t-il , dans ces
derniers pays, de grandes variations dans l’évaluation
des fonds les plus rapprochés. ’
Un capitalifte qui veut cultiver par lui-même ,
doit non-feulement calculer d'après les confidé-
rations précédentes, mais encore fur le plus ou
moins d'habileté du cultivateur qu’il doit remplacer
; & en. effet, telle terre négligée Ou traitée
d'une manière oppofée à fa nature ,, peut, par le
feui effet de labours plus parfaits, d’affolemens
plus judicieux, d’un choix de cultures plus approprié
à fa nature & à fa pofition, d’irrigations
bien entendues, &c., devenir d’un rapport double
, triple, &c.
Un propriétaire qui entré en poffcffion d’un
nouveau fonds gagnera toujours à faire une évaluation
moyenne auffi approximative que poffible,
de toutes les parties qui le compofent, afin de ré-
guiarifèr les opérations de culture qu’il.fera dans
le cas d’y faire. Ainfi il dira r pi'èce de terre labourable
de tant d’arpens, en fol argileux & froid ,
rapportant, année commune, tant de bottes de
froment, & ces bottes tant de fetiers de grain >.
pièce de prés de tant d’arpens, en fonds fec fuf-
ceptible d’irrigation par l'a déviation d’une fource,.
fourniffant,. année commune , tant de bottes de
foin de première qualité j pièce de vigne de.tant
d’arpens, à l’eXpoiition du levant, en fonds rocailleux,
produifant tant de pièces de vin dans les
années ordinaires, &c.
Par ce moyen il fera toujours poffible, chaque
année , après avoir fait la balance des recettes &
des dépenfes, d’établir le rapport comparatif auffi.
rigoureux qu'il eft néceffaire, du produit de cette
année.' ( B o s c .. ) ,Â
VALIÈRE. On donne ce nom aux'Moutons
gras dans quelques lieux. V o y e3; ce mot & celui
Bêtes, a laine.
VALKUFFE-: nomabyffin du Pentapète.
VALLAL. On appelle ainfi les foffes dans le
département du Var.
VALLÉE. V a l l e t .
Arbre du Mexique, qui feul conftitue un genre
dans la polyandrie monogynie. Nous ne le cultivons
pas dans nos jardins. ( B o s c . )
V allée , V allon. On appelle V a l l é e l’intervalle
entre deux chaînes de montagnes, ô c V a l l o n
l’efpace qui fépare deux montagnes.
Un Vallon s’appelle auffi c om b e dans quelques
cantons.
Il y a cette différence entre 'une Vallée. & un
Vs.lion, que ce dernier étant moins long & plus