
I
* 50. La Ruellie en mafque.
R u e l l iq r in g e n s . Linn. Des Indes.
31. La R uellie rampante.
R u e l l ia r ep en s . Linn. Des Indes.
32. La Ruellie couchée.
R u e l l ia d ep r e jfa . Linn. Du Cap de Bonne -Efpé-
rance.
33. La Ruellie à'fleurs écarlates.
R u e l l ia c o c c in e a . Vahl. De l'Amérique méridionale.
34. La Ruellie des marais.
R u e l l ia u lig in o fa . Des Iodes.
3y. La Ruellie en coeur.
R u e l l ia c o r d i fo l ia . Vahl. Des Indes. '
36. La Ruellie à fleurs unilatérales.
R u e l l ia f e c u n d a . Vahl. Des Indes.
37. La Ruellie du Japon.
R u e l l ia ja p o n i ç a . Du Japon.
38. La Ruellie quèue-de-réhard.
R u e l l ia a lo p e c u r o id e s . Vahl. De 1’Amérique
méridionale.
39. La Ruellie barbue.
R u e l l ia b a r b a ta . Vahl. Des Indes.
40. La Ru t LL’ E à feuiiles de faule.
R u e l l ia f u l i e i/o l ia . Vahl. Des Indes.
41. La Ruellie odorante.
R u e l l ia b a lfa tn ea . Linn. O Des Indes.
42. Là Ruellie à longues fleurs.
R u e l l ia lo n g if lo r a . Vahl. De l'Arabie.
43. La Ruellie irrégulière.
R u e l l ia d i f fo rm is . Linn. Des Indes.
44. La Ruellie radicante.
R u e l l ia k um i f i r a ta . Mich. De l’Amérique fep-
tentrionale.
4ƒ, La Ruellie à feuilles oblongues.
R u e l l ia o b lo n g i fo l ia . Mich. De l’Amérique fep-
tentrionale.4
6 . La Ruellie tentaculée.
R u e l l ia te n ta c u la ta . Linn. Des Indes.
47. La Ruellie couchée.
R u e l l ia p r o f ir a ta . Lam. Des Indes.
48. La Ruellie des rochers.
R u e l l ia ru p e fir is . Swartz. ^ De l’Amérique méridionale..
49. La Ruellie piîeufe. _
R u e l l ia p i lo f a . Linn. Du Cap de Bonne-Efpé-
rance.
50. La Ruellie à feuilles rudes.
R u e l l ia f e a b r o f a . Swartz. De l’Amérique méridionale..
51. La Ruellie variable.
R u e l l ia v a r ia b i l i s . Venc. T) Des Indes.
52. La Ruellie à petites feuilles.
R u e l l ia p a r v i f o l ia . Lam. "fr Des Indes.
53. La Ruellie fuave.
R u e l l ia f r a g r a n s . Forft. Des îles de la mer du
Sud.
54. La Ruellie d’Otahiti.
R u e l l ia r e p ta n s . Forft. Des îles de la mer du Sud.
55. La Ruellie auftraîe.
Ruellia aufîralis. Cavan. De la Nouvelle-Hollande.
j 6 . La Ruellie épineufe.
Ruellia fpinefeens. Thunb, Du Cap de Bonne*Ef-
pérance.
57. La Ruellie fétigère.
Ruellia feùgera. Thunb. Du Cap de Bonne-Ef-
pérance,
La Ruellie douce.
Ruellia dulcis. Cavan. Du Chili.
59. La Ruellie à feuilles de bafilic.
Ruellia occimoide s. Orteg. % Du Mexique.
60. La Ruellie microphylle.
Ruellia microphylla. Cavan. Du Mexique.
6 1. La Ruellie à tiges rouges.
Ruellia rubricaulis. Cavan. Du Mexique.
61. La Ruellie à feuilles ovales.
Ruellia ovata. Cavan. Du Mexique.
63. La Ruellie jaune.
Ruellia fiava. Perl. Des Indes.
64. La Ruellie humifufe.
Ruellia humifufa. Perl". Des îles de la mer des
Indes.
6 $. La Ruellie à feuilles alongées.
Ruellia elongata. Beauv. De l’Afrique.
6 6 . La Ruellie oblique.
Ruellia obliqua. Perf. Des Indes.
67. La Ruellie bleue.
Ruellia varians. Vent. I? Des Indes. ®
Culture.
Les efpèces que nous cultivons font celles des
n*s. 1 , 3 , 6 , 1 4 , 1 y , 2 2 , 23» J 7 , 60 & y
mais j’en ai pu voir plulïeurs autres dans les jardins
du Muféum d’Hiftoire naturelle, de C e ls , dans
les- pépinières de Verfailles, & c . , qui ne s’y
font pas confervées. Ce font, en général, des
plantes de peu d’agrément , quoique quelques-
unes aient d’affez grandes fleurs, & que d’autres ,
comme la dernière, foient conftamment en fleurs.
Toutes ces efpèces demandent la ferre chaude,
&: la plupart pendant fix à huit mois. Une terre
confiftante eft celle qui leur convient le mieux.
On doit leur donner de fréquens arrôfemens lorf-
qu’elles font en végétation , époque où elles veulent
beaucoup d’ air & de lumière,
C ’eft ordinairement de graines qu’ôn les multiplie
, la plupart en donnant de bonnes dans nos
climats j mais on peut auffi multiplier les frutef*
centes par boutures , & les herbacées par déchirement
des vieux pieds.
Les graines fe fèment dans des p o ts , qu’au
printemps on place fur couche à tnâffis, 6c le
plant qui en provient eft féparé l’année fuivante.
Les boutures & les réfultats des déchiremens
fe font à la même époque & fe placent de même.
Il eft fréquent què les plants provenant de ces
deux derniers moyens fleuriflenc la même année.
Quelques-unes
Quelques - unes de ces plantes étant toute
l’année en végétation, veulent être mifes dans de.
grands pots ou fouvent changées de pots : la
dernière eft principalement dans ce cas. (B osc.)
RUISSEAU : foible courant d’eau provenant
le plus fouvent d'une four ce-, niais fortant
quelquefois d’une rivière, d’un étang, d’une
maUrne, R&uicff.e au peut touj.ou.rs. e treconfnle, re,comme
une rivière en petit, puifqu’iln’y a que le volume
d’eau qui Us diftingue, &-que toute rivière la
été à fa four ce. - .
C’eft-généralement urr avantage pour un cultivateur
d’avoir un ou plufieurs Ruiffeaux fur la
propriété, parce que, lors meme qu il ne potin oit
pas ou ne voudroit pas en tirer parti pour former
un étang, pour conftruire un moulin, pour ariolcr
fes prairies, il y trouve au moins 1 eau necef-
faire à la boiffon de fes beftiaux , au blanchiflage
de fon linge', &rc. &'c. Souvent, furtout dans les pays de montagnes,
les plus petits Ruiffeaux font peuples d écrëviffes,
de loches, de chevannes, de vairons , de lottes &
de truites, tous po-iffons d.un excellent goût,
qui augmentent leur importance pour leur propriétaire
lorfqu’il peut s’en réferver la pêche ex-
clufive, conformément à fes‘droits..
Un payfage eft toujours embelli par un Ruiffeau,
furrout lorfque fes bords font plantés de Saules
ou d’Aunes , ou de Frênes. V o y e£ ces mots. ^
Les jardins payfagers tirent'de grands agre-
mens des Ruiffeaux qui les tnverfent, tantôt
en tombant en cafcades de quelque point eleve,
tantôt en ferpentant dans des prairies émaillees de
fleurs, dans de fombres bofquets, tantôt en fe perdant
fous terre pour repar-oître plus loin en forme
de fontaine , &c. j des ponts de plufieurs fortes les
traverfent, des fabriques véritables ou fimulées
les accompagnent. Entre les mains d’un compo-
fiteur habile , ils changent d’afpeét a chaque pas.
Il ne faut cependant pas. chercher à méfufer des
moyens d’agrément qu’ils offrent, car tout ce
qui n’a pas un but ennuie à la longue. Voye% Ja r din.
(B o s c .)
RUIZE. R u i z ia .
On a donné ce nom à deux genres de plantes,
Tuii de la monadelphie polyandrie, &1 autre de
la dfoecie icofandrie : ce dernier a été appelé
Peumo. V o y e 1 ce mot.
Les efpèces du premier font au nombre de trois,
qui toutes fe cultivent'en Europe.
E fp è c e s .
1. La Ruizè à feuilles en coeur, vulgairement
b o i s d e f e n t e u r b la n c .
R u i z ia co r d a ta . Cavan. De l’Ile-Bourbon. 1
A g r i c u ltu r e . T om e V L
2. La Ruize variable, vulgairement bois de femeur
bleu.
Rui^ia variabilis. Jacq. Tj De File-Bourbon.
! 3. La PiUize lobée.
Ruijia lobata. Cavan. fj De File-Bourbon.
Culture.
Ces arbviffeaux demandent la ferre chaude &
une terre légère. On né les poffède pas encore en
France, mais ils ont été apportés en Angleterre.
Je fnppofe qu’ ils ne fe multiplient que de boutures
ou de marcottes. ( B o s c .)
RULINGIA : fynonyme de T a l n . Voye[ ce
mot.
RUM ou RHUM : nom anglais de 1 eau-de-vse
qu'on retire du fucre.
RUMINANS. Ce nom indique colledtiyement
les animaux qui .mâchent deux fois leurs aiimens ,
Sc qui en conféquence offrent une modification
particulière de l’organe digeitif 5 modification
dont la bafe eft quatre eftoma.es , ou un eftomac
divifé en quatre cavités diftinétes. '
Les R u min ans qui intéreflent les cultivateurs
font le T a u r e a u , le Boeuf & la V a c h e , le
Belîer , le Mo u to n & la Br e b i s , enfin le
B ou c & la C h è v r e . Voye^ ces mots.
Le mécanifme de la rumination inter: ffint peu
les cultivateurs, je renverrai aux'Dictionnaires de
Phyfijlogie &c de Médecine ceux qui voudront la
connoître. (B o s c .) .
, RUMINATION : l’aélion de ruminer. m m
l’article précédent.
RUMPHIE. R u m ph ia .
Arbre des Indes, qui feùl forme un genre dans
la triandrie monogynie & dans la famille dis
Térébïnthes. Il eft figuré pl. 25 des lllufirations
des genres de Lamarck.
Comme il ne fe cultive pas dans nos jardins,
je n’ ai rien à en dire de plus. (B o s c .)
RUOTTE . On donne ce nom, dans la ci-devant
Flandre, â des rigoles faites à la bêche entre les
rangées de colza , & dont la terre eft deftinée à
chauffer le pied de cette plante. Cette opération,
outre l’avantage qui en réfulte pour le colza,
en faveur duquel on la fait principalement, offre
encore celui de ramener à la furface & de con-
fidérablêment divifer la terre, de manière que les
récoltes fuivantes en profitent également.1
On ruotte auffi pour les pommes de terre, &
on devroit le faire pour toutes les cultures qui
en font fufceptiblès. (B o s c .)
RUPALE. R u p a l a .
Genre de plantes de la tétrandrie monogynie,
qui réunit deux efpèces, 'dont aucune n’eft cul-
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