
vant former un genre dans la diandrie monogynïe
& dans la famille des Perfonnées.
Cette plante eft cultivée dans les écoles de botanique
de T Allemagne j elle demande une terre
argileufe & des arrofemens abondans. On la multiplie
par graines qu'il faut femer de fuite, & par
déchirement des vieux pieds. Il paroît qu'il eft
difficile de la conferver long-temps, quelque foin
qu'on en prenne. (B o s c .)
VULNÉRAIRE : efpèce d’ANTHYLLiDE.
V ulnéraire suisse : mélange de plufieurs
efpèces de plantes des hautes Alpes, qu’on regarde,
pris en infufion , comme fouverain contre les conf
iio n s & les bleffures. On l’appélle auffi faltranck.
{B ose.)
VULPIN. A lopecurus. -
Genre de plantes de la triandrie digynie & de
la famille des Graminées, dans lequel fe rangent
vingt-quatre efpèces, la plupart très-propres à
entrer dans la compofition des prairies naturelles,
& dont neuf fe cultivent dans les écoles de bota- j
nique. Il eft figuré pl. 4a des llluftrations des genres \
de Lamarck.
Efpèces.
1. Le V ulpin des prés.
Alopecurus pratenfis. Linn. if Indigène.
2. Le V ulpin foyèux.
Alopecurus fericeus. Gærtn. if De l'Allemagne.
3. Le V ulpin des champs.
Alopecurus agreftis. Linn. O Indigène*
4. Le V ulpin géniculé.
Alopecurus geniculatus. Linn. 2f Indigène.
y. Le V ulpin bulbeux.
- Alopecurus bulbofus. if Indigène.
6 . Le V ulpin à gros épis.
Alopecurus matroftachyos. Poir. if De laBarbarie.
7. Le V ulpin à feuilles de rofeau.
Alopecurus arundinaceûs. Poir. if.De..... •
8. Le Vulpin de Magellan.
Alopecurus magellanicus. Lam. Du détroit de
Magellan.
'9. Le V ulpin rameux.
Alopecurus ramofus. Poir. if De l'Amérique fep-
tentrionale.
10. Le V ulpin à courtes arêtes.
Alopecurus arijlatus. Mich. if De 1 Amérique
feptentrionale.
11. Le V ulpin entête.
Alopecurus capitatus. Lam. if Des Alpes.
12. L e V ulpin à feuilles velues.
Alopecurus villofus. .Poir. Des Alpes.
13. Le V ulpin à gaines.
Alopecurus vaginatus. Pall. De la Barbarie.
14. Le V ulpin des Indes.
Alopecurus indicus. Linn. O Des Indes,
iy . Le V ulpin de Montpellier.
Alopecurus monfpelienfis. Q Du midi de la
France.
16. Le V u l p i n maritime.
Alopecurus maritimus. Willd. Des bords de la
mer.
17. Le V ulpin fafciculé.
Alopecurus fafciculatus. Willd. De l'Efpagne.
18. Le V ulpin du Cap.
Alopecurus capenfis. Thunb. Du Cap de Bonne-
Efpérance.
10. Le V ulpin échiné.
Alopecurus echinatus. Thunb. Du Cap de Bonne-
Efpérance.
20. Le V ulpin de la Caroline.
Alopecurus carolinïanus. Walt. De la Caroline.
21. Le V u l p i n à queue.
Alopecurus caudatus. Thunb. Du Cap de Bonne-
Efpérance.
22. Le V ulpin ovale.
Alopecurus ovatus. Forft. Des îles de la mer du
Sud. ,
23. Le V ulpin aggloméré.
Alopecurus glomeratus. W illd. if- De l’Amérique
feptèntrionale.
24. Le V ulpin à demi épié.
Alopecurus fubfpicatus. Willd. O De l’Efpagne.
Culture.
Nous cultivons dans les écoles de botanique les
efpèces des nos. 1, 3, 4, y, 7» B SH 23- La
quatorzième eft la feule .qui demande à être femée
fur couche , & à être rentrée dans la ferre pour
que fes graines puiflent arriver à maturité. Toutes
les autres fe fement èn place'. Les vivaces une fois
obtenues , peuvent fe conferver plufîeurs années
fans autres foins que des binages dé propreté. La
quatrième veut des arrofemens fréquens.
Parmi ces efpèces, il en eft quatre qui intéref-
fent plus particulièrement lés cultivateurs proprement
dits : ce font les Vulpins des prés, géniculé,
bulbeux & agrefte.
Tous font extrêmement du goût des beftiaux.
Le premier croît dans les prairies humides, où
il s'élève d’ un à deux pieds. Quoique moins profitable
que plufieurs autres graminées, on doit,
d'après les expériences d’Anderfon, ne pas négliger
de le femer dans les prairies baffes qui en font- dépourvues
, attendu qu'il y eft très-précoce & peut
y fournir deux .(iOupeS.' , ;
Le fécond fe rencontre dans les marais, les
fondrières, fur ie bord dés étangs & d e s foffés:
fa végétation eft très-précoce. J'ai fouvent déliré
qu’on le femât dans les terrains qui lui conviennent,
& qui fouvent font dépourvus de végétation
ou couverts de plantes inutiles.
Le troifième fe trouve avec le précédent & partage
fes bonnes qualités > il améliore la paille avec
laquelle il fe trouve mêlé , & augmente la bonté
du pâturage des chaumes. De plus, les cochons
font extrêmement friands de, fes racines.
~ Le ■ quatrième < ft inférieur en grandeur à ceux
que je viens d'indiquer 5 mais l’excellence du pâturage
qu'il fournit aux moutons, doit faire délirer
qu'on-le fème dans les terrains de mauvailè
nature qu’on eft réfolu .de laiffer plufieurs années
de fuite en Ja c h è r e . Voyej ce mot. ( Bosc. )
VURMBÉE. W ukmzea.
Plante vivace du Cap de Bontte-Efpérance, qui
feule conftitue un genre dans l’hexandrie trigynie
&: dans la famille des Joncs, fort voifin des MÉ-
lanthes. Voyez c e mot.
Cette plante, qui eft figurée pl. 270 des llluftrations
des genres de Lamarck , fe cultive dans
nos écoles de botanique : elle demande la terre de
bruyère & l'orangerie j elle fe multiplie par graines
tirées de fon pays natal & par déchirement des
vieux pieds, déchirément qui ne réuflit pas toujours.
{B o s c .)