àarum Linn. ) , enfuite parmi les O sm on des , &
enfin établie en titre de genre. .
Nous ne la cultivons pasdans nos jardins, (Rose.)
T O F I E L D I E . . T o i i c l x i j a .
Genre de plantes appelé auffi N a r t Èce. Voyti
ce mot. .
TOILES POUR OMBRER. Dans la nature, la
plupart des graines fines germent fur'la terre, au
pied des grandes plantes qui couvrent le fo l, &
là elles trouvent en même temps la chaleur & 1 humidité
qui leur font nécefiaires, & n'y craignent
pas les défaftreux effets d'un foleil trop brûlant ou
d’un vent trop deifé^hant.
Pour mettre les mêmes graines dans une litua-
tion analogue , c’eft-à-dire, pour empêcher les ré-
fultats des coups de foleil & de la ddîiccation de
la fut face de la terre, les pépiniériftes ont imaginé
de les femer au midi & de les couvrir pendant les
heures les plus chaudes de la journée, celt-a-dhe,
depuis dix heures jufqu’ à trois, plus ou moins félon
l’ état de l’atmofphère ou la nature des plantes , non
avec des paillaffons qui les priveroient totalement
de la lumière & les empêcheroient par fuite de
germer, mais avec des ramées garnies de feuilles,
avec des claies ou avec des Toiles très-claires,<qui
ne font qu’ affoiblir les rayons du foleil & 1 action
des vents defféchans.
Comme les ramées ne peuvent durer que quelques
jours, & que leur renouvellement eft em-
barraffant, deftru&if des a rb re s ,& c ., on a dû préférer
les claies & les Toiles ; mais les claies font
L’ avantage du fyffème métrique fur l’ ancien eft
fi évident, qu’on doit croire que leT oiié fera par-
tour abandonné. Voy*[ M esure dans le même
Dictionnaire. ( B o s c . )
TOISON : totalité de la laine que porte un
mouton , ou qui a été tondue fur un mouton,
Voye\ Bète a la in e 6’ Mér in o s .
chères à Paris, & partout d’un fervice difficile , a
raifon de leur pefanteur. Ce font donc les Toiles
qui ont la préférence dans les environs de cette
ville.
Les Toiles dites d’emballage , fort peu ferrees,
mais tifines avec foin, font celles qu’on doit choifir
pour ombrer les femis, les boutures, les fleurs
dont on veut prolonger la durée , les plantes qui
fortent d’une orangerie peu éclairée, par-ce que
celles de canevas font trop chères. On les difpofe,
foit fur des cadres parallélogramiques, dont les côtés
font affemblés avec du fil de fe r , foit fur des demi-
cercles dont les extrémités font fichées en terre,
foit feulement fur deux bâtons attachés à leurs
bouts, & qui fervent à- les étendre facilement & a
les enrouler lorfqu’elles ne fervent plus.
TO IT : couverture des bâtimens.
Je n’entreprendrai pas ici de décrire les diverfes
fortes de Toits & la manière de les conftruire ; de
faire valoir les avantages de ceux en chaume, de
ceux en ardoife , de ceux en tuiles , en laves, en
effentes , & c . , cela étant dans les attributions
du Dictionnaire d‘Architecture y mais. je voudrois
engager les cultivateurs à s’occuper de leur entretien
Il faut avoir foin de rentrer ces Toiles dans un
lieu fec & fermé à c le f après les avoir fait fécher,
pour quelles ne fe pourriflent & ne fe déchirent
pas. Je fais cette remarque, parce que partout j: ai
vu apporter fort peu de foins a leur confervation.
Voye7 , pour le furplus, aux mots Semis , G erm
in a t io n , C ouche , Soleil & V ent. (B o s c .)
TOISÉ. C ’eft l’opération de raefurer avec la
toife , ou fes dérivés en plus ou en moins, les
lignes, les furfaces & les foüdes. Voye{ A rpen-
T âge dans le Dictionnaire des Mathématiques.
plus qu’ ils ne le font communément.
En effet, i° . un T o it qui commence à fe dégradée
continue de le faire avec une grande rapidité
; aujourd’hui il n’en coûteroit qu’une journée
pour le réparer , après-demain il en faudra trois,
& à la fin de la femaine fix , ainfi de fuite î . t . un
Toit qui efi dégradé laifle paffer la pluie qui pourrit
les folives & les planchers, qui fait moifir le blé,
la paille , le foin & autres provifions, qui gâte
les meubles, donne entrée aux fou r is , aux rats,
aux belettes , aux fouines , qui dévorent tout ce
qui eft à leur convenance.
Les pertes qui ont lieu chaque année, pat^ le
mauvais entretien des T o its , font immenfes, fij en j
juge par les exemples que j’en ai eu fous les yeux
dans les différens pays où j’ ai féjourné. ( Bosc.) I
T o it a porc : logement des C och on s . Voyt\
ce mot. .
C ’eft une grande erreur de croire que les cochons
fe plaifent dans leur ordure, comme on le
fuppofe a fiez, généralement. La nature , pour les
avoir deftinés à vivre dans les bois marécageux
& à fouiller les lieux boueux, ne les a pas conf'
titués d’une manière différente des autres animaux
: ils fouffrent dans un air corrompu, ils peril-
fent dans les gaz délétères : les accumuler dans
des logemens étroits , exactement fermés, conl-
tamment infeCts& humides, eft toujours dangereux.
Il eft donc bon que les Toits à porcs foient plutôt
grands que petits, que le fol en foit pavé de
larges dalles de pierre, & incliné du coté de Ta
cour, à laquelle il communiquera p^r une petite
rigole , pour pouvoir le laver a grande eau au
moins une fois par femaine. Ils auront deux ouvertures
oppofées , pour qu’ un grand courant
d’ air puiffes’y établir, fauf à en fermer une dans
les temps de gelée. La porte doit en être fonde.
Il eft des Toits à porcs dont l’auge eft dans l'intérieur
î il y en a où elle eft à l’ extérieur, de
forte que le cochon doit fortir la tête par un trou
pratiqué à cet effet pour manger : ces derniers
font de-plus favorables à la famé & d’un lervice
plus facile , mais il ne faut pas qu’ il foit dans une
baffe-cour, parce que les volailles font toujou1'5
prêtes à y entrer quelles fatiguent le cochon.^
Il doit y avoir un nombre de Toits à porcs dans
chaque ferme, proportionné à celui des cochons
& calculé de manière que toutes les femelles
pleines ou pourvues de petits à la mamelle, &
tous les cochons à l’engrais y foient feuls : ceux
de ces derniers pourront être plus petits & moins
aérés, parce que le mouvement & le froid retardent
leur Engrais ( voyc% ce mot ) , mais ils devront
être dans l’endroit le moins bruyant, & ce
parce que le bruit le retarde également. (Bosc.)
TOL. On appelle ainfi I’A loÈs.
TOLILOLO. On nomme ainfi la M enthe
pouliot près d’Orléans.
’ TOLPIDE. D repahia.
Genre de plantes établi aux dépens de la C r É-
pide b a r b u e , figurée pl. 651 des Illuftrations
des genres de Lamarck.
Comme.il a été queftion de l’efpèce qui le
compofe à l’article de fon ancien genre, je n’en
dirai rien de plus. ( Bosc. )
TO LU . T oluifera.
Genre de plantes de la décandrie monogynie &
de la famille des Térébintkacées} qui réunit deux
efpèces ni l’une ni l’autre cultivées dans les jardins
en Europe,
Efpèces.
1. Le T olu balfamifère.
Toluifera balfamicum. Linn. f) De l’Amérique
méridionale.
2. Le T olu de la Cochinchine.
Toluifera cochinchinenfis. Lour. T> De la Co-
chichine.
Culture.
C ’eft de la première de ces efpèces qu’on obtient
la réfine liquide fi employée dans la médecine
fous les noms de baume de Tolu d’Amérique, de
Carthagéne , de baume dur , baume fec. ( Bosc. )
TOMADON : nom de l’aiguillon avec lequel
on dirige les boeufs dans le département de Lot
& Garonne.
TOM A TE : efpèce du genre des Morelles
( voye£ ce m ot), dont on emploie les fruits à l’af-
faifonnetnent des mets.
On confectionne, en Italie, des conferves de
Tomates, qui s’emploient pendant une ou plusieurs
années fans qu’ on s’aperçoive de leur vé-
tufie. ( B o sc . )
TOMBEREAU : charrette qui fupporte un
coffre fait, foit en planches, foit en clayonnage ,
foit en vannerie , deftiné à porter de la terre, de
la boue, du fable, des gravois, des pierres &
autres objets divifibles.
Plufieurs Tombereaux de dimenfions différentes
Agriculture. Tome VI*
font indifpenfables à une grande exploitation rurale
j leur entretien eft le même que celui des
charrettes, & doit être auffi foigné.
La forme dés Tombereaux varie félon les pays,
c’eft-à-dire , confidérablement. Je n’entreprendrai
pas ici de difeuter la préférence que les uns
doivent avoir fur les autres, parce que prefque
toujours on eft forcé d’adopter celui qui eft en
ufage par la difficulté d’engager les ouvriers à
s’écarter de leur modèle. C e qu’on doit princir
paiement leur demander, c’en qu’ ils foient en
même temps & auffi folides & auffi légers que pof-
fible. (B o s c .)
TOM EX . T omex.
Genre de plantes établi par Thunberg, & depuis
réuni, ainfi que le T etr a th èr e , aux Li t -
SÉES. Voye\ ces mots.
TONCH U. Le D r ia n d r e oléifère porte
ce nom à la Chine.
TO N D i : arbre du Malabar encore peu connu
des botaniftes, mais qui paroît devoir conftituer
un genre dans la tétrandrie monogynie. Ses fleurs
font odorantes. On ne le cultive pas en Europe.
( B o s c . )
TONDIN. T o k d ix .
Nom d’ un genre de plaptes établi par Schilling,
mais qui fe fond dans les Pa u l in ie s .
TONG-CHU. Lé Dr ia n d r e a b r a z in porte
auffi ce nom en Chine.
TONG-T-SAO. Le Sau le s’appelle ainfi en
Chine.
TONIÈRE. Voyei Hy p h y d r e .
TO N N AT E . S jpa r tia .
Arbre de la Guiane , qui feul conftitue ua
genre dans la polyandrie monogynie & dans la
| famille des Légumineufes. Il eft figuré pl. 462 des
Illufirations des genres de Lamarck.
On ne le cultive, pas en Europe. ( B o s c . )
TONNE : grand tonneau deftiné ou à mettre
de l’eau-de-vie, de l’huile &■ autre liqueur, ou à
tranfporter des marchandifes fèches, principalement
le fucre. Dans le premier cas, il eft le plus
fouvent en bois de chêne} dans le fécond, il eft en
bois léger, comme celui de pin , celui de peuplier
, & c . On appelle auffi ce dernier Bou c au t.
Voye1 T on ne au .
On donne auffi quelquefois le nom de Tonne à
des foudres ou à des tonneaux encore plus grands,
formés avec des madriers de chêne de plus d’un
pouce d’épaiffèur , dans lefquels on conferve de
grandes quanti:és de vin pendant une longue fuite
d’années , pour qu 'il fe perfectionne mieux. Il eft à
defirer que ces grandes Tonnes, qui ne fe voient
guère que fur les bords du Rhin, fe multiplient