
2. La T ragie à involucre.
T r a g i a in v o lu c r e . Linn. © Des Indes.
3. La T ragie grimpante.
T r a g ia v o lu b i l i s . Linn. T) De la Jamaïque.
4. La T r ag ie hifpide.
T r a g ia h if p id a . W’illd. 1} Des Indes.
5. La T ragie à gros fruits.
T r a g ia m a c r o c a rp o s . Willd. 1} De 1 Amérique
feptentrionale.
6 . La T ragie à feuilles de chataffe.
T r a g ia nepet&foüa. Cavan. ©Du Mexique.
7. La T rag ie mercurielle.
T r a g ia m e r c u r ia li s . Linn. Des Indes.
8. La T ragie corniculée.
T r a g ia c om i c u la ta . Vahl. © De la.Guiane.
9. La T ragie à feuilles colorées.
T r a g ia c o lo r a ta . Poir. T> Des Indes.
10. La T ragie bordée.
T r a g ia m a r g in a ta . Poir. f) Des Indes.
11. La T r ag ie réticulée.
T r a g ia r e t ic u la ta . Poir. T) De l’Ile-Bourbon.
12. La T ragie en coeur.
T r a g ia c o r d a ta . Vahl. T? De P Arabie.
13. La T ragie chamelée.
T r a g ia c k a m t le a . Linn. T) Des Indes.
14. La T ragie à feuilles de chanvre.
T r a g ia ca r in a b in a . Linn..Des Indes.
15. La T ragie en baguette.
T r a g ia v ir g a ta . Poir. T> De...’..
16. La T ragie filiforme.
T r a g ia f i l i f o rm i s . Poir. q De.....
17. La T ragie velue.
T r a g ia v i l l o f a . Thunb. Du Cap de Bônne-Ef-
péranCe.
18. La T ragie du Cap.
T r a g ia c a p é n jis . Thunb. Du Cap de Bonne-Ef-
pérance.
19. La T ragie plumeufe.
T r a g ia p lum o fa . Desf. De l’Amérique meri-
Les ire. , 2e., 3e. & 19e. fe cultivent dans
nos jardins. Les graines des deux premières fe
iêment dans des pots remplis de terre à demi
confifiante , qu’on plonge dans une couche nue,
& le plant qui en provient fe repique foit dans
d’autres pots, foit. en pleine terre, contre un
mur expofé au midi.
Les deux dernières exigent la ferre chaude. On
les multiplie de boutures qui repouffent affez difficilement.
.
Ces plantes font de nul intérêt pour tout autre
•qu’un botanifte. ( B o s c . )
TRAGUE. T ragus .
Genre de plantes qui a été enfuite réuni aux
R a c l e s . Voyc^ ce mot.
C’eft aufiï le nom fpéeifique d’une Soude.
TRÀIMOIS : mélange de pois, de vefee, da :
feigle , de froment, d’avoine, t t c . , qu’on fème j
pour couper au moment de la floraifoti. Vpye^
Mélange 6* Pr a ir ie - temporaire.
Il eft for c'a défi rer pour l’avantage de l’agriculture,
que les Traimois deviennent d’un ufage
plus général. ( B o s c i )
TRAINASSE : nom fpéeifique d’une Renouée,.
& vulgaire del’AGROSTÏDE STOLONIFâRE.Royeç
Ces mots.’ , j . , . -
TRAINE : herfe fans dents, plus_ grande que |
les autres, qu’on fait paffer, au printemps, fur i
les blés dans les environs de Genève, pour les j
C hausser & les faire T allejr. V oy e% ces mots i
& ceux Roulage & Herbage. ( B osc. )
TRAINEAU., C’eft la même chofe , ou pref-
que la même c,hofe que traîne. _ .
TRAINOIR : morceau de bois en fautoir qu’on
place fous la charrue & fous la herfe pour les
conduire fur les champs, ou les ramener à la
maifon. Ce moyen fimple de diminuer l’ufure
de ces inftrumens & la fatigue des chevaux ou
des boeufs, n’eft pas affez généralement employé.
( B o s c . ) :
TRALLIANE. T r a l l i a s a .
Arbriffeau grimpant de la Cochinchine, qui
feul conftitue un genre dans la pentandrie mono-
gynie, mais que nous ne cultivons pas dans nos
jardins. ( B o s c . )
TRANCADES : groffes pierres remplies de cavités,
qui fe trouvent dans les champs des environs
de Montauban & de Cahors , &r qui gênent !
la culture , quoique des plantes & même dés ar- j
buftes puiffent végéter dans leurs cavités. Voye^
I Roche & Pierres. ( B osc. } 1 TRANCHE : efpèce de forte P i o c h e dont on
fait ufage dans le département de la Charente.
( B o s c . ) ,
TRANCHE. On dit qu’un tronc d’arbre eft
tranché , lorfque fes fibres ne font pas parallèles.
L’orme tortillard l'eft au plus haut degré. Voyt\
Bois. , '
TRANCHEES. On appelle ainfi les excavations
longitudinales de terre qui ont pour objet,
foit d’empêcher les eaux de pénétrer dans un
champ, foit de planter des arbres en ligne, des
vignes, des afperges, &c. / . cr
La différence entre une Tranchée & un folle
confifte dans fon objet & fes dimenfions. Sa longueur
eft indéterminée elle peut avoir depuis
fix pouces jufqu’à lïx pieds & plus de large} »
profondeur eft prefque toujours inférieure aies
■ autres dimenfions ; fes côtés font le plus fouvent
perpendiculaires. V o y e \ Fossé.
Lorfqu’on défonce un terrain, on commence
parfaire une Tranchée qui fe comble & fe renouvelle
jufqu’â la fin de l’opération. V o y e^ Défon-
CEMENT. •' . - Les
Les Tranchées, pour effectuer une plantation ,
font d’autant plus néceffaires que le fol eft plus
mauvais, & qu’il a moins de profondeur de bonne
terre. V o y e ^ Pl a n t a t io n .
T ranchées : doiff^ur-s dans le bas-ventre fans
caufes extérieures.
Le cheval y eft plus fin jet que les autres animaux
domeftiques.
Elles fo n t un d e s fy rn p tôm e s d e s I n d ig e s t io n s ,
des R e t e n t io n s & d e s S u p p r e s s io n s d ’u r in e ,
des g ra n d e s C o n s t i p a t io n s , d e s C a l c u l s ,d e s
E g r a g o p i i .e s , d e s Bé z o a r d s , d e s H e r n i e s ,
& c . L e s b o iffo n s d ’e a u fro id e , la ç r é f e n ç e d e s
v e n ts , d e s v e r s , les fo n t fo u v e n t n a î t r e ; elle s n e
man q u e n t jam a is d ’a c c om p a g n e r I’I n f l a m m a -
t io n d e l’e ftom a c , les R u p t u r e s d e I’E s t o m a c
ou des I n t e s t in s , & I’In v Àg in a t io n d e ce s
d ern ie rs. V o y e [ to u s c e s m o ts.
Les fyrnptômes généraux des Tranchées font
une continuelle agitation des animaux, qui fe couchent,
fe relèvent,fe roulent, portent leur tête
du côté de leur ventre, trépignent des pieds, &c.
Souvent une fueur générale ou particulière fait
partie de ces fymprô.mes.
Les fyrnptôme s p a r tic u lie rs fo n t : dans les in d i-
g e f tio n s , u n p o u ls d u r & p l e i n , & q u e lq u e fo is
la d ia r r h é e a v e c m au v a ife o d e u r , q u e lq u e fo is te -
nefme a v e c ro ts .
Dans la rétention d’urine, l’animal fe campe
pour piffer, & n’y parvient qu’incomplétement
ou point du tout.
Lors de l’exiftence des calculs, des égrago-
piles, des bézoards, l’animal fe campe comme
précédemment, & de plus regarde fon ventre,
fouvent le mord ; il gratte des pieds , prend des
pofitions extraordinaires.
On reconnoît facilement les hernies aux faillies
de la peau, ou à la Sortie des inteftins de la cavité
pelu vienne.
Lorfque les boiffons d’eau froide ou les vents
occafionnent des Tranchées-, elles font peu ca-
raétérifées & d’une courte durée.
Celles dues à la préfence des vers fo.nt généralement
précédées d’un appétit vorace ; l’animal
rend quelques vers par l’anus.
Dans les Tranchées qui proviennent de J’inflammation
des inteftins , tous les fyrnptômes
préeédens augmentent en intenfité ; l’animal n’a
pas un moment de repos, & annonce éprouver
les plus vives douleurs. Les breuvages & les la-
vemens antifpafmodiques font indiqués dans ce
cas, mais ils réuflïffent rarement.
Lors de la rupture de l’eftomac ou des inteftins
, l’invagination de ces derniers, les excre-
mens reviennent par la bouche. Ces maladies font
toujours mortelles. ( B o s c . ) TRANCHE - GAZON : inftrument deftiné à
unir le bord des gazons dans les jardins ornés ,
eu à fuppléer au coutre dans l’opération du
labourage. Il eft compofé d’un difque de fer
A g r ic u ltu r e . T om e V I .
garni d’uo rebord tranchant d’acier , lequel
difque tourne fur un axe fixé à l’exrrémité d’un .
manche de trois à quatre pieds de long. On le
fait agir en le pouffant obliquement le long d’un
cordeau ou d’une règle.
Cet inftrument eft, fous les deux rapports,
d’un emploi fréquent en Angleterre ; il eft à
peine connu en France. Je l’ai vu agir, &r j’ai
lieu de m’étonner qu’il ne- foit pas généralement
adopté. Sans doute il coûte plus cher que
la bêche, que le coutre, mais il expédie fi
promptement & fi rapidement la befogne dans les
jardins, il foulage tant les attelages dans les
champs, qu’on a bientôt retrouvé le furplus de
la dépenfe à laquelle il a donné lieu.
Le diamètre des Tranche-gazons peut varier
de fix pouces à un pied ; plus larges, leur ufage
deviendroit plus embarraffant, & leur durée moins
longue. Leurs plus grands in c o n v é n ie n s font de
s’é b r ê c h e r , & d’exiger par c o n s é q u e n t des remoulages
& même des recharges coûteufes. { B o s c . )
TRANSAILLE. Toutes les fortes de grains
qu’on fème au printemps s’appellent ainfî aux environs
de Grenoble , tels que le C h a n v r e ,. le
Lin , P O r g e , T A v o in e , les Pois, le s H a r i c
o t s , &c. V o y e% ces mots. ( B o s c . )
TRANSPIRATION : évacuation d’une humeur
excrémentielle par la peau.
Cette évacuation diffère de la fueur en ce
qu’elle eft infenfible & continuelle, qu’elle ne
peut être arrêtée fans donner lieu à des accidens
plus ou moins graves, dont quelques-uns peuvent
conduire à la mort.
La répercuffion Subite de la Tranfpiration donne
principalement lieu, dans les animmx, à la C o u r b
a t u r e , qui peut dégénérer en F o u r b u r e ; aux
C o l iq u e s accompagnées de D ia r r h é e ; aux
E a u x a u x ja m b e s & à toutes leurs Suites;
aux différentes fortes d’affe&ions c a t a r r h a l e s .
V o y c { ces mots.
Le paffage Subit du chaud au froid, les boiffons
d’eau froide pendant la chaleur, l’inadion abfo-
lue , l’entrée dans l’eau, le lavage trop prompt
après des courfes forcées, le féjour des animaux
dans des lieux humides , ou avant un grand courant
d’air, font le plus fouvent la caufe des fup-
preffions de Tranfpiration.
Souvent les catarres, qui font la fuite la plus ordinaire
d’une fuppreflion de Tranfpiration, font
fuivis , dans le cheval, d’engorgement des glandes
de la ganache , d’inflammation & de dépôts. Dans
ce cas on mettra fous le cou du cheval une pièce
de laine ou une peau de mouton pour entretenir
cetré partie dans un état habituel de chaleur ; on
frottera tout le relie de fon corps avec un bouchon
de paille , une broffe , une flanelle chaude,
& on lui donnera des boiffons propres à porter
à la peau, comme l’itifufion d’une poignée de
fleurs de fureau dans une pinte de vin rouge.
Sss