Nous ne poffédons pas cet arbufte dans nos THURAIRE. Thuraria.
jardins. ( B à s c .)
THRINCIE. T h ri x c i a .
Genre de plantes établi pour placer deux espèces
de Liondent de Linnæus , le hérissé &
le h ispid ï. Voye^ ce mot, où ces efpècesfont
rappelées. ( B o s c . )
THRIXSPERME. T h r ix s p e rm um .
Plante parafite de la Cochinchine , fort voifine
des A ngrecs , mais que Loureiro croit devoir
former feule un genre dans la gynandrie monan-
drie.
On ne la cultive pas en Europe. {B o s e .)
THRYALLE. T h r y a l i i s .
Arbufte du Bréfil, qui feul forme un genre
dans la décandrie monogynie.
On ne le poflede pas dans les jardins d'Europe.
( B a s e . )
THRYOCÉPHALE. Thryocephala.
Plante des îles de la mer du Sud , fort voifine
des fouchets, mais qui feule forme un genre dans
la monoecie triandrie & dans la famille de Cypé-
To'ides.
On ne la voit pas en Europe dans les jardins.
( B o s c . )
THUNBERGIE. T h u h b e r g ia .
Genre de plantes de la didynamie angiofpermie
& de la famille des Acanthes, qui eft compofé de
deux efpèces, dont une eft cultivée dans quelques-
uns de nos jardins. 11 eft figuré pi. 549 des lllufira-
tïons des genres de Lamarck.
Efpeces*
I- La T hunbergie du Cap*
Thunbergia capenfis. Linn. O Du Capde Bonne-
Efpérance.
2. La T hunbergie odorante.
Thunbergia fragrans. Roxb. T> Des Rides..
Culiura.
C’eft la dernière qui fe cultive en Europe. Il
lui faut la ferre chaude, une terre à demi con-
liftante & peu d’arrofemens , furtout en hiver.
On la multiplie de boutures faites à la fin du
printemps, dans des pots fur couche & feus
châftàs. Elle eft encore fort tare. (.B o s c . )
Arbre du Chili , qui feul conftitue un genre
dans la décandrie digynie.
Il fournit une réfine très-odorante, qu'on fubf-
titue à l'encens.
Nous ne le cultivons pas dans nos jardins.
( B o s c . ) THUYA. T h u y a .
Genre de plantes de la monoecie monadelphie
& de la famille des Crucifères 3 qui ralTemble une
demi-douzaine d'efpèces d’arbres , dont deux fe
cultivent en pleine terre dans le climat de Paris.
Il eft figuré pl. 789 des Illufirations des genres de
Lamarck.
Je le traiterai en détail dans le Di&ionnaire des
Arbres & Arbufies. ( B o s c . )
THYM. T h ym u s .
Genre de plantes de la didynamie gymnofper-
mie & de la famille des Labiées , dans lequel fe
placent une trentaine d’efpèces tfarbuftes, dont
plufieurs fe trouvent très-abondamment dans nos
campagnes, & fe cultivent, ainfi que d'autres,
dans nos jardins & nos écoles de botanique. Il
eft figuré pl. 512 des Illufirations des genres de Lamarck.
J'en ferai l'objet d’un article de quelqu'éten-
due dans le Diftionnaire des Arbres & Arbufies.
( B o s c . )
T hym blanc. C'eft la Germai^drée des
MONTAGNES. Voye^CZ mot.
THYMBRA. T h ym b r a .
Genre de plantes delà didynamie gymnofpermie
& de la famille des Labiées, qüi réunit trois efpèces,
dont deux fe cultivent dans nos écoles
de botanique. Il eft figuré pl. J12 des Illufirations
des genres de Lamarck.
Efpèces.,
1 . Le T hymbra en épi.
Thymbrafpicata. Linn. T? Du midi de l'Europe.
2. Le T hymbr a verticillé.
Thymbra verticillata. Linn. T> Du midi de
l’Europe.
3. Le T hymbra cilié.
Thymbra ciliaia. Desf. ]? De la Barbarie.
Culture.
Les deux premières efpèces font celles que nous
cultivons.
On les multiplie de graines & par déchirement
des vieux pieds.
Les graines fe fèment au printemps , dans des
pots remplis de terre légère, qu'on, place fur une
couche nue. Vers le milieu de l’été on repique le
plant feul à feul dans d’autres pots qui font mis,
jufqu’aux gelées, contre un mur exeofé au midi ,
& qu'à cette époque on tèmre dans l'orangerie.
Le déchirement des vieux pieds s’efFe&ne également
au printemps, mais il n'eft pas toujours
poflible.
, Ces deux plantes font de peu d’agrément; elles
demandent de rares arrofemens. ( B o s c . )
THYMELÉE : efpèce du genre des La u -
RÉOLES.
THYSANE. Thysahus.
Grand arbre de la Cochinchine, fur lequel eft
établi un genre dans la décandrie pentagynie.
Nous ne le poffédons pas dans nos jardins.
( B o s c . )
TIARELLE. Tiarella.
Genre de plantes de la décandrie digynie & de
la famille des Saxifrage es, dans lequel fe placent
trois efpèces, qui toutes fe cultivent dans nos
écoles de botanique. Il eft figuré pl. 373 des lllu f -
trations des genres de Lamarck.
Efpèces.
1. La T iarelle à feuilles en coeur.
Tiarella cordifolia. Linn. De l’Amérique fep-
tentrionale.
2. La T iar e lle trifoliée.
Tiarella trifoliata. Linn. 2^ De la Sibérie.
3. La T iarelle biternée.
Tiarella bitemata. Vent. 2f De l'Amérique fep-
tentrionale., j
Culture.
La terre de bruyère eft celle qui convient le
mieux à ces plantes. Il leur faut de la fraîcheur &
de l'ombre pour qu'elles profpèrent. Les gelées
de nos hivers ne les affe&ent point. Leur culture
fe réduit à des binages de propreté. On les multiplie
de graines dont elles donnent rarement dans
nos climats, &c plus fréquemment par déchirement
des vieux1 pieds, déchirement qui s effectue au
printemps, & qui réuffit prefque toujours. Ce
font des plantes affez élégantes, mais qui ne font
pas affez remarquables pour être plantées dans les
jardins d’agrément. ( B o s c . )
TIBOUE. Tiboüchiha.
Arbrifleau de Cayenne, qui, félon Aublet,
conftitue feul un genre dans la décandrie monogynie,
mais qu’on a réuni aux Mé l a s tom e s .
yoyeç ce mot.
11 ne fe cultive pas en Europe. ( B o s c . )
TICORÉE. O z o PHYLLUM.
Arbrifleau de Cayenne , qui conftitue un genre
! dans la nïpnadelphie penrandrie.
Il ne fe voit pas dans les jardins d'Europe.
( B o s c . )
TICS. Ce nom fe donne, en médecine vétérinaire,
à des habitudes que contractent les animaux
domeftiques, & qui nüifent, foit aux fer-
vices qu'on en attend, foit à la confervatïon-de
leurs membres ou des objets à leur ufage.
C'eft dans le cheval que les Tics ont été le plus
rémarqués ; en conféquence c’eft de lui feulement
que je parlerai ici.
Celui de ces Tics qui eft le plus fréquent, eft:
celui par lequel le cheval appuie avec bruit fes
dents incifives fur tous les corps ou quelques-uns»
des corps qu’il trouve sLfiyiortée. Je dis fur quelques
uns , car il y a de cSranimaux qui ne tiquent
que fur le fond de.la mangeoire, d’autres que fur
lés bords, d’autres que fur les râteliers, d’autres
que fur le timon, &c. Dans ce Tic les dents s’u-
fent, ainfi que les objets fur lefquels elles appuient.
Ce Tic pouvant facilement fe reconnoître
aux dents, n’eft pas dans le cas de la Ré d h ib it
io n . y o y e i ce mot.
Les chevaux tiquent encore quand ils ont l’habitude
de relever fouvent leur tête fans motif,
lorfqu’ils la balancent continuellement, lorfqu’ils
balancent de même tout leur corps, comme l'ours;
lorfque , hors le temps du manger & du dormir ,
ils appuient perpétuellement le menton fur la
mangeoire; lorfqu’ils piétinent conftamment, foit
fur deux jambes, foit fur une feule 5 lorfqu’ils fe
placent mal, &c.
Ces Tics font fujets à la rédhibition, mais il
n’eft pas toujours facile de prouver que les chevaux
les ont, parce qu’il y en a qui les quittent
en fortant de leur écurie.
Il n'y a pas moyen de guérir ces habitudes autrement
que par une habitude contraire. Ainfi les
chevaux qui tiquent en mangeant dans la mangeoire,
doivent recevoir leur avoine dans un fac
qu'on fufpend à leur cou 5 ainfi les chevaux qui
balancent leur tête, doivent être attachés avec
deux chaînes de fer. ( B o s c . )
TIERCEMENT. C’eft, dans quelques cantons
, ce que dans d’autres on appelle S Ol e . ( Voy.
ce mot. ) Ainfi, femer du froment fur un tiers des
terres d'un domaine, de l’avoine fur l’autre, &
laiffer le troifîème en jachère, eft un Tiercerhent.
F o y e i A ssolement, Jachère b SuccES^TWt
DE CULTURE. ( B o s c . )
T1ERCÊR. On appelle ainfi le troifième labour
des terres à blé dans quelques lieux. ( B o sà . )
TIGARIER. Tigarea.
Genre de plantes de la dioecie polyandrie & de
la famille des Rofacées, dans lequel fe placent
p pp ij