lagen beobachten mufs, verbreiten. W i r wollen sie also kennen
lernen , diese^ merkwürdigen Auswässerungen Hollands, mit deren
Wesen mir nur mühsame Nachforschung und Localuntersuchungen
bekannt machen.konnten und die bis jezt in keinem Buche
beschrieben sind.
D ie Wasserbaukunst ist es also, die unsre Producte vermehrt,
aus Morästen und dürren Sandfeldern die fruchtbarsten Gefilde
schaft und erhält. W ie schön sag!
„ Sachez aussi comment des fleuves, des ruisseaux
On peut mettre à profit les salutaires eaux ;
E t Pomone et Palès, et Flore et les Dryades,
Doivent leurs doux trésors à l ’urne des Nayades,
Surtout dans les climats où l ’ardente saison
Jusque dans sa racine attaque le gazon,
E t laisse à peine au sein de la terre embrassée
Tomber d’un ciel avare une foible rosée. -
Non loin est un ruisseau; mais de ce mont jaloux
Le rempart ennemi le sépare de''vous:
Eh bien ! osez tenter une grande, conquête.
Ven ez, de vos sapeurs déjà l ’armée est prête.
Sous leurs coups redoubles le mont cède en croulant;
La brouette aux longs bras, qui gémit enroulant*
Qui,, partout se frayant’ un,facile passage, • _
Sur son unique roue agilement voyage,
S’emplissant, se vidant, allant, venant cent fois,
Des débris entassés transporte au Ipin le poids.
Enfin le mont succombe ; i l s’ouvre, et sous sa
^ voûte
Ouvre au ruisseau joyeux une facile route.
La Nayade s’étonne, e t , dans son lit nouveau,
A ses brill-ans destins abandonne son eau.
I l v ient, il se partage en fertiles rigoles,‘
Chacun de ses filets sont autant de Pactoles :
Sur son passage heureux tout renaît, tout verdit.
De ses états nouveaux son onde s’applaudit,
E t , source de fraîcheur, d’abondance et de gloire,
Vous paye en peu de. temps les frais de la
victoire.
Dans les champs où , plus près de l’astre ardent
du jou r,
Au sein de ses vallons Lima sent tour à tour,
Par le vent de la mer, par celui des montagnes,
Le soir et le matin rafraîchir ses campagnes,
: diefs nicht ein bèliebter Dichter :
Avec bien moins de frais et bien moins d’art çn-
cor,
L ’homme sait des ruisseaux disposer le trésor,
E t , suivant qu’il répand ou suspend leur largesse
|
Retarde sa récolte ou hâte sa richesse.
Près du fruit colore là fleur s’épanouit,
L ’arbre . donne et promet ,J l ’homme espère es
— .jouit.
Là le cep obéit au fer qui le façonne;
Ici de grappes d’or,la vigne se couronne ;
E t , sans que l ’eau du ciel lui dispense ses dons-,
L ’homme au cours des ruisseaux asservit les. •saisons.
,
Lieux charm’ans, où les deux sont féconds sans
nuage,
E t qui ne doivent point leur richesse à l ’orage !
Tant Part a de pouvoir f tant l ’homme audacieux
Sait vaincre la nature et corriger les cieuxl
Ne pouvez-vous encor de ces terres fangeuses
Guider dans des canaux les eaux marécageuses,
E t , donnant, à Cérès .des trésors imprévus,
Montrer au ciel des champs qu’il n’avoit jamais
v u s ?
Tantôt, coulant sans but, des sources vagabondes
A leur libre penchant abandonnent leurs Ondes,
E t suivent au hasard leur cours licencieux:
Changez en long canal ces flots capricieux.
Bientôt vous allez voir mille barques agiles
Descendre, remonter sur ses ondes dociles.
Aux cantons étrangers il porte vos trésors ;
Dès fruits d’un sol lointain il enrichit vos bords?
Par lui les intérêts, les besoins se confondent,,
Tous les biens sont communs, tous les lieux se
répondent,
E t l ’a ir, l ’onde et la terre en bénissent l ’auteur*
D e l il le . ..
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Z W E Y T E R A B S C H N I T T .
Von den Auswdsseriings - Anstalten und der Circulation der künstlich geleiteten
Gewässer in der bat avis chen Republik-; von den Entwässerungs-
Canälen 3 Schleusen und Maschinen zu diesem Behuf.
1°' Von dem Innern-Wassers taat von Nordholland T. 41 43 u. 44
E in l ei t un g.
Unter den nordholländischen Binnen- oder Innern-Wasser-
s taat Verstehn wir die gesammteCirculation des vermittelst den Deichen
und Schleusen, von den Gewässern der Nord- und Südersee
von denen des Y ’s ; abgeschlossenen (*), nördlich dem Y circuli-
renden , Binnenwassers-r so wie auch die A us- und Entwässerung
des für jeden denkenden Menschen höchtmerkwürdigen, gröfsten-
theils durch Kunst gewonnenen , Bezirkes, welcher zwischen der
Nordsee und dem Y liegt. Man nennt ihn im Allgemeinen
N ordholland.
Es ist vielleicht in Europa keine Entwässerung irgend eines
dem Meere abgedeichten Landes lehrreicher für Hydrotecten, und
künstlicher angeordnet, als die von Nordholland, Auf der andern
Seite ist sie aber wesentlichen Mängeln unterworfen; Endlich
zeugt sie von der Beharlichkeit und von dem Reichthum der
Holländer in einem hohen Grade.
Wenn ich berechtiget bin Voraus zusefzen: dafs die einsichtsvollen
Leser , das mühsame und verwickelte der Bearbeitung dieser
Materie eingestehn werden , so hoffe ich auch ihnen eine Nachsicht
abzugewinnen , auf der ich zwar immer, aber insbesondere
bey diesem Abschnitt, zähle.
("•) Die ungehinderte Communication der Zaane mit dem V ist i 3q6 mittelst
eines, Dammes gesperrt worden. Anfänglich hatte man hier Rollbrücken
(ovextoome); i 3g8 wurde aber eine Schleuse zu Zaanredam
angelegt*
I II . Band. IS