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FR E Y ST AD T , ou Freistadt, très-petit« ville
de la baffç Hongrie au comté de Neitra, avec uu
bon château. Elle eft furie W a g , vis - à - vis de
Eéopokidat. Long» 3 6, 30 ; lac. 4 8 ,5 0 . (/?.)
Fr e y s tad t , petite ville dé Siléfie , fur la
roijte de Cracovie à Vienne. Elle efi bien peuplée,
& il y a beaucoup de drapier^. Il y*a une autre ville
de ce nom fur l’Olfa , avec'iin château, aux confins
de la Siléfie & dé' la Pologne, où il fe ‘ fabrique
beaucoup de toiles Voye^ Fr a u s tad t . (Æ.)
F rey s tad t. Voyeç Freistadt.
FREYSTET, ou Freystae tt , ville de la haute
H effe, nouvellement bâtie fur le Mein , près de
Bifchoffsheim. Les trois religions Catholique, Lu-
ïùèrienne & Réformée y ont leur libre exercice.
Elle efi fujette au Landgrave de Heffe-Darmftadt.
m
F R E YW A L D E , ville de Siléfie, riche & avan-
tâgeufemçnt fitiiée, dans le duché de Grotkau. -
Elle efi à la maifon d’Autriche. (RT)
FRI A S , ville de la Cafiille vieille, en Efpagne,
avec titre de duché, fur une montagne, près de
J’Ebre , à 14 li. n. o. de Burg0s.L0.7g. 14 , 3 ; Ut.
42 , 48. (R.')
FRIBOURG ; les Allemands écrivent Freybourg;
ville d’Allemagne , capitale du Brifgaw , eh
Souabe , fondée en 1120; fon univerfité a été érigée
l’an 1457. Elle a fouffert bien des lièges, &
a été prife plufieurs fois , par les Suédois en 1632 ,
1634 & 1638; par les François en 16 77, en l 7 13
& en 1744.
A cette dernière époque les François en râlèrent
les fortifications, & la rendirent en cet état
à l’Autriche , à la paix d’Aix-la-Chapelle. Elle a
été fortifiée depuis à la moderne. Cette v ille ,
qui efi encore très-vivante, & bien percée, a
des rues larges , bien pavées, arrofées 'd’un riiif-
feau d’eau v iv e , & formées de belles maiforis. Elle
efi ornée de beaucoup de fontaines & d’hôtels.
La tour de la grande églife efi un chef- çFoeuvre
d’architeélure gothique.' On polit à Fribourg le
crifia l, les grenats , & les autres pierres pré-
çieufes.
Elle efi fi tuée au pied d’une montagne, fur le
Trifein , à 4 li. f. e. de Brifach , 9 n. e. de Bâle ,
ï2 f. e. de Strasbourg. Long. 25 32 ; lat. 48 , 4.
Cette ville efi la patrie du moine Schwartz, qui
pafle en Allemagne pour l’inventeur de la poudre
à canon, & de Freigius ( Jean-Thomas), qui s’acquit
beaucoup de réputation dans le i6 e'fiècle, par
fes travaux littéraires ; ii mourut à Bâle de la pefie
l ’an 1583 , la même année que furent publiées fes
oraifons de Cicéron , perpetuis notit logicis , ethicis,
politicis , hifloricis , tintiquitads illuflr.it x } en trois
Volumes in-$°. (J?.-) "
Fr ib o u r g , Friburgam, ville de Suiffe-, forte
par fa fituation, capitale du canton de même nom,
fondée par Berchtold IV , duc de ^eringhen , en
1 1 7 9 ; elle fut reçue au nombre des cantons en
^481. On fait que.fpn canton çfi un des treize qui
f r i
i8mp#rent la confédération des Su,Tes , & dont
le gouvernement eft proprement ariftocra tique
La ville de Fribourg, arrofée par la Saue , eft
alhle fur un fol extrêmement inégal, & où il y a
prelque toujours à monter ou à defeendre. Elle efi
a6 !i. f. o. de Berne, 13 n. o. de Laufanne, 14
V °- à/ Soleure, 30 f. o. de Zurich. Long. ]
lat. 46 , 50. b ’ ’
La langue ufuelle en eft le Romand. Cette ville
elt la reftdence de l'évêque de Laufanne. La grande
eghie eft ornee d une fuperbe tour, & en général
la yille eft des mieux bâties : les maifons y
tout généralement en pierres de taille. Les feules
familles patriciennes, au nombre de foixante-onze,
pepvent avoir accès , dans le grand & le petit con-
feil. Le pouvoir fuprême du canton' réfide dans le
grand confeil, dans lequel le petit confeil fe trouve
refondu lorfqu’il s’affemble. Le chef de l’état eft
1 un des deux avoyers qui fe fuccèdent alternativement
chaque année. Celui qui' eft en place fe
nomme 1 n o y e r régnant. La religion de la ville &
de tout le cantotf eft la catholique. L’un & l’autre
font gouvernés , pour le fpiritueï , par l’évêque de
Laufanne. Le canton de Fribourg eft enclavé dans
celui de Berne , à la réferve du petit efpace occupe
par le baillage. d’Eftavayer qui touche au
lac de Neufcharçl. On évalue la population totale
du canton a foixante-treize mille âmes , &
la force militaire de cette république confifie en
quatre compagnies bourgeoifes , & onze réginiens
de milice. Le pays eft divifé en baillages. La com-
miliion de ceux qui en font pourvus eft pour cinq
années çqnfécutives ; prefque tous font ternis a
refidence dans les châteaux de leur baillage. Le
commerce du bétail & les fromages en font la
principale richeffe, & un objet considérable d’exportation.
Il y a de la culture dans ce canton,
.mais en général les pâturages y fourniffent de plus
abondantes reffources, Il s’y trouve des eaux miî
nerales a Bonn. Ce cantop occupe le dixième rana
dans la confédération Helvétique. Voyez Hermitage
de Fr ib o u r g . {R .) ' ■ '
FR1CENTI, en latin moderne Fricentium, me-
rite ville du royaume de Naples en Italie, fur Iç
Tripulto, dans la principauté ultérieure. Il y a
environ 300 ans que fon évêché, fuftragant de
Bénevent , fut uni à celui d’Avellinô. Cette
ville eft à 8 lieues f. e. dé Bénevent, &' 14 n. e,
ÿ Salerne. C ’efi l’ancienne Efclaimm , ville des
Hirpiens; ou plutôt elle efi.bâtie fur les ruines
de cette anciemie ville. Long. 33 , 10; lat. 41 , 4.
FRIDAW, jolie ville de la baffe Stirie, fur la
Drave. (R.)
FRIDBERG, ancienne ville de la baffe Stirie,
avec titre de principauté, (R.)
Fr id b e r g . Voyeç F reidberg.
Fridberq , ou Hohen - Friedeberg , petite
ville de Siléfie , avec un château, au duché de
Schweidnitz, remarquable par la bataille que le roj
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de Pruffe y gagna furies Autrichiens, en 1745*
(R.)
- F r id beHG , ville d’A llemagne, dans la haute
Bavière, avec un château. Elle fut prife & faccagée
par les Suédois en 16 3 2 . Les Autrichiens la prirent
en 1743. Elle efi à 14 lieues n. o. de Munich,
3 n. o. d’Ausbourg. On y travaille en horlogerie.
Long. 28, 40; lat. 48 , 25. (L!-)
FRIDECK , petite ville & feigneurie de Siléfie
, dans le duché de T efchen, fur la rivière d’Of-
trawicza. (/?.)
FRIDERICHS-HENDRIGKCHAM, ou F ort
d e Fréd é ric -H en r i , fort des Pays-Bas, dans
le Brabant hollandois, à l’embouchure de l’Ef-
caut,, à 4 li. n. o. d’Anvers. Long. 2 1 ,4 6 3 lat.
51 , 20. (/?.)
FRIDÉRÏCHS- O D E , place de Danemarck,
dans le Jutland. Elle efi proche de la mer, à 12 li. f.
d’A rhus, 20 n. de Slefwick, 5 n. e. de Colding.
Long. 2 7 , 33; lat. 53 , 42.-(/?.)
FRIDERICKS-HALD, ou Fr id e r ic k s t ad t ,
ville forte de Norwège, mais commandée par une
montagne , dans la préfeélure d’Aggerhus j elle efi
à l ’embouchure du Glammer dans la Manche du
Danemarck, fur la côte du Cattegat, à 20 li. f. e.
d’Anflo, 26 n. o. de Bahus, 11 L e . d’Aggerhus.
Long. 28 \ 20; lat. 59, 2.
Ce fut au fiège de cette ville, le 11 décembre
1 7 18 , que fut tué Charles X I I , roi de Suède,
d’une balle qui l ’atteignit à la tempe droite. (R.)
FRIDERICKSTADT^ petite ville de la pref-
qu’île de Jutland., dans le duché de Slefwick, au
confluent de la rivière de Treen , & de celle
d’Eyder , fondée en 16 21, par Fédéric, duc de
Holfiein-Gottorp elle eft à 2 lieues n. e. de Ton-
neingen, 7 {. o. de Slefwick. Long. 28, 58 ; lat. 34,
32. {R.)
F riderickstadt , ville maritime de Norwè--
g e , dans la préfeélure de Chriftiania, & vis-à-
vis de l’île de Krageroe , qui lui fert de rempart.
Ç ’èfi la plus forte place du royaume , & celle en
même temps qui fait le plus grand commerce de
bois. Le roi Frédéric II en fit jeter les fondemens
l’an 15 6 7 , & Frédéric 111 la fit fortifier à la moderne
l’an 1665. Outre les ouvrages particuliers
dont elle eft munie elle-même, & qui en font le
liège d’un commandant en chef, l’on compte encore,
comme lui appartenais & comme fervans à
fa défenfb, les forts de Konigftein, d’Iferam &
d’Aggeroe qui l’avoifinent, oc dont le premier
eft limé fu r le continent, les deux autres fur de
petites îles. (Æ.)
FRIDER1C IA , ou Friderichsodde , ville de
Danemarck, dans le nord-Jutland, & dans la pré-
feélure de Rypen, fur le petit B e lt, & fur un fol
très-fertile en grains, en fourrages.& en tabac.
Elle eft d’une vafte enceinte, mais moins remplie
d’habitations & d’habitansqu’elle ne pourroitl’être;
6c elle a pour fortifications des-ouvrages qui, quoique
bien faits ôc bien entretenus, demanderoient
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cependant, dit-on , une garnifon trop nombreufe
pour être bien défendus en temps de guerre. C ’efi
d’ailleurs Tunique place forte qu’il y ait dans tout
le nord-Jutland* Fondée Tan 1651 par le roi Frédéric
III ÿ à peine les murs en étoient-ils élevés, que
les Suédois allèrent la prendre d’affaut, Tan 16 5 7,
8c la réduire à-peu-près toute en cendres. Rebâtie
après la paix de Rofchild, le roi Chriftian IV crut
ne pouvoir la peupler avec plus d’efficacité, qu’en y
établiffant une entière liberté de confcience, & en
la donnant pour ville de refuge à tous les banqueroutiers,
faps diftinâion de religion ou de
p a y s , qui s’y rendroient. C ’eft une ville d’étape
8c de péage ; mais n’ayant pas un port bien sûr,
ni bien commode, ce n’eft pas une ville de grand
entrepôt. Le produit des droits d’accife qui s’y
perçoivent, eft appliqué chaque année à la conf-
tru&ion des maifons qui lui manquent encore ; &
il eft poffible qu’à la longue elle devienne ainfî
beaucoup plus confidérable qp’elle ne Ta été juf-
qu’à préfent. Long. 1 7 , 35 ; Ut. 5 5 ,4 2 . (R.)
FR1DERIHESBOURC, château 8c palais du
roi de Danemarck, dans 1 île deSéèland, à 6 li,
n. o. de Copenhague. Long. 30, 8; lat. 5 5 , 50.
( R-}
Fr id e r ih e sb o u r g , fort confidérable & colonie
de Brandebourg i fur la côte d’or de Guinée,
dans l’Afrique, au cap des Trois-Pointes, environ
à 30 li. de Cabo-Corfe. Long. 16 , 20 ; lat. 4 ,20 .
( * • )
FR ID EW A LD , château & baillagé d’Allemagne
, dans le cercle du haut-Rhin , & dans les états
de Heffe-Caffel, à 6 li. de Hersfeld. Le château eft
remarquable en ce que, l’an 15 5 1 , il ÿ fut figné
un traité de ligue contre Charles-Quint, de la part
de la France, de la Saxe, de la Heflè & du Brandebourg
; & le baillage eft confidérable par les
belles forêts , les étangs poiflbnneitx, & les bonnes
carrières qu’il renferme. L’on n’y trouve d’ailleurs
qu’un petit nombre de villages, & point de
villes.'it..
Fride-wald , ancienne, ville d’AUemâgne , en
WeAphalie & dans la. partie dit comté de S ayn ,
qui appartient aux margraves de Brandebourg-
Anfpach. C ’eft le chef-lieu d’un baillage &
l’empereur Louis V confentit, l’an 1324, que
toutes les franchifes de Francfort-iur-le-Mein lui
fufTent concédées. (Æ)
FR IDIN G, petite ville d’Allemagne, dans ia
Souabe, fur le Danube , à 8Ti. f. e. de Tubin-
gen, 12 n. de Confiance. Elle appartient à la maifon
d’Autriche. Long. 32, 41 ; Ut. 47 50. (Æ) .•
FR IDLAND. Il y a plufi eurs petites villes de
ce nom; une en Bohême, une en Pologne, dans
la Pomérélie, une en Pruffe, dans le Natangen ,
& deux en Siléfie, l’une au duché d’Oppelen &
l’autre au duché de Schweidnitz* (/?.)
FRIDL INGEN, ou Fredlinghen , fort d’AI-'i
lemagne, en. Souabe , à. une demi-lieue de tlu-
ningue, & trois quarts de lieue de Bâle, près du