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novre , dans le quartier de Hameln. (R .y
EBINGEN, ville d’Allemagne , au duché de
.Wirtemberg. (£.)
ÉBOLI. V o y e£ ÉvOLI.
EBORACH , ou Eb erach : c’eft , près des
frontières de Bamberg , dans l’évêché de Wurtz-
bourg, un couvent ou l’on dépofe les coeurs de
tous les évêques de Wurtzbourg. (R . )
EBRE , fleuve qui a fa fource dans les montagnes
de Santillane , fur les confins de la vieille
Caflille en Efpagne ,'traverfe l’Aragon & la Catalogne
, & fe jete dans la Méditerranée au-deffus
de Tortofe. (72.)
EBREUIL, pettie ville de France en Auvergne
, fur la Scronle, avec une abbaye de Bénédictins
qui vaut 7000 liv. Elle eft à 3 li. de Riom , & 5
de Clermont. Long. 2.0,40 ; la t. 46 ,5 . (JR\
ECHALLENS, gros bourg & baillage deSuiffe,
enclavés dans le canton de Berne , & poffédés en
commun par les cantons de Berne 8c de Fribourg.
Ce baillage eft réuni à celui d'Orbe. Ce font deux
gouvërnemens fous le même bailli- ( R . )
ECHAUFOUR, gros bourg de France en Normandie,
fur un rmffe?.ii qui fe jete danslaRille,
entre l’Aigle 8c Seèz. (£.}
ECHELLE, en terme de géographie, eft un port,
un lieu de trafic, ou les nations commerçantes
ont des faâeurs , des confuls , des- eommiffLon-
uai-res. (R .y
ECHELLES dt? Lev an t (1 es) : dn nomme ainfi
les Villes maritimes de l’empire des Turcs, où les
Européens font le commerce, & entretiennent des
confuls. (J2.)
Echelles (les), ville de Savoie, à deux lieues
de la grande Chartreufe. Long. 2.3 , 25 ; la t.
45,20.
ECHTEREN, ou Eghternach , i l e du duché
de Luxembourg, dans les Pays - Bas, fur la
rivière de Sonr, dans une vallée. ( R . )
ECIJA. Voye^ ExiJA.
ECKARTSBERG, chat eau, petite ville & baillage
d’Allemagne, dans le cercle de hante-Saxe ,
& dans la portion de la Thuringe, dont la branche
électorale de Saxe a hérité de celle deWeif-
fenfëls, l’an 1746. Le fol en eft fertile en grains; &
les habitans le- cultivent avec beaucoup d’application.
On en tire du vitriol. (R . )
ECKELNFQHRDE, ou Éckernfohrde, ville
de Danemarck, dans le duché de Schlefirig, avec
un bon port : elle eft bien bâtie & bien peuplée
, faifant un commerce qui ne manque ni d’activité
ni de faveur. FôyeçEKELENFORDE. (R . )
ECKEREN , village des Pays-Bas, dans le mar-
«pufat d’Anvers, où il fe donna une fameufe bataille,
en 1703 , entre l’armée Françoife & celle
des Alliés. Il eft à 2 lieues n. d’Anvers, 9 17 o. de
Breda, & 8 f. e. de Berg-op-Zoom. Long. - r •
lat. 51 ; x8c («.)-> 6 ’
ECLARON, bourg de France, en Champagne,
&r la Blaife , avec, titre de baronie. ( R . )
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ECLIPTIQUE, c’eft un grand cèrcle du gloA
be, qui coupe l’equatettr fous un angle d’environ
23 d. 29' ( v o y e z G lobe) ; c’eft pourquoi. Fé-i
cliptique terrellre eft dans le plan de l’écliptique
celefte : elle a , comme elle, fes points équinoxiaux
& folfticiaux, & elle eft terminée par les tropiques.
Voye^ Eq u a t e u r , So l s t ic ia l , Eq u in
o x ia l , T r o p iq u e , & c. (A1.)
ECLUSE (F ) , ou Sluis , ville du comté de
Flandres, aux Pays - Bas Hollandois. Cette ville
eft petite, mais tres-forte. Elle a un très-bon port
& des eclufes. Elle eft fujette aux Hollandois, qui
la prirent en 1604, La partie du comté de Flandres ,
ou elle fe trouve , eft comprife dans ce qu’on
nomme pays de la généralité. L’éclufe eft défendue
par pluueurs forts. Elle eft proche de la nier, à
3 lieues & demie n. de Bruges, & 5 & demie f*
°. de Middelbourg. Il y a une autre pètite ville de
même nom dans la Flandre Wallonne. Long. 20,.
54; la t. '51, 18. (R . )
Ecluse (T ) , fort & paftageimportant, refterré
entre le mont-Jura & le Rhône , à cinq lieues au—
deffous de Geneve. C’eft une des clés de la Suiffe-
Il eft aux François. Des invalides y font le fer-
vice militaire. ( R . )
ECOLIERS (leVal-des), abbaye de France
en Champagne tk dans le Baffigny, fur la Marne,.
à une lieue de Chaumont. Elle étoit autrefois chef
d ordre, mais elle fut unie à la congrégation de;
Sainte-Geneviève de Paris en 163 g. (R .\
ECOSSE , royaume d’Europe, dans i'île de la'
grande Bretagne, de laquelle il occupe la partie
feptentrionale. Il eft féparé de l’Angleterre par
les rivières de Twed, d’Esk, & de Solhvay, & par
les montagnes de Cheviot. Le plus grand, jour y
eft de dix-huit heures deux minutes , & le plus
court de cinq heures quarante - cinq minutes ; ce
qui fait que dans les plus grands jours d’été, il,
n’y a point de nuit,. mais un crépufcule très-lumineux
entre le lever & le coucher du foleil. L’E-
cofte a environ cinquante-cinq lieues marines de
long, fur vingt de large ; elle a un grand nombre-
de lacs, de rivières, de montagnes & de forêts
pu n’y manque point d’eaux minérales ; .elle abonde
en oifeaux fauvagés & domeftiques on y trouve
quelques mines de fer, de plomb, d’étain &.
de cuivre. On voit dans le prodrome de l’hiftoire
naturelle d’Ecofte du chevalier Sibbald , que ce
pays produit un grand nombre de pierres précieu-
fes & de Griftaux. La religion dominante ‘eft la,
proteflante, fur le modèle de. celle de Genève-
On divife cerétaten trente-trois petites provinces s,
que l’on diftingue en méridionales & feptentrio-
nales,, par rapport au Tay qui les fépare. Edimbourg
en eft la capitale.,
L’Ecolfe a eu fes rois particuliers jufqu’en 1^03"^.
que Jacques Stuart VI fuccéda aux couronnes d’Angleterre
& d’Irlande, auxquelles, fous le nom de
Jacques I, il joignit celle d’Ecoffe, & prit alors la
qualité de roi de la grande Bretagne. Ses fucccf-
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Leurs ont poffédé cës trois couronnes, dont 1 timon
eft devenue encore plus intime fous le régné
d’Anne I , qui, en 1707, a mis 1 Angleterre &
l’Ecoffe fous un même parlement. Par cette union,
l’Ecofle envoie au parlement de la grande Bre-
- 1 J « s lô n n tP C l ê A il la n m -
reauite a îeize pairs. h«»*“— ~ -*1 ....... ~ ,
pour la chambre des communes. Les revenus du
royaume d’Ecofle furent évalues , par le traite
d’union , à 160,000 livres fterlings , qui eft a-
peu - près la quarantième partie des fubfides des
deux royaumes. Elle a été redoutable tant qu’elle
n’a pas été incorporée avec l’Angleterre ; mais
comme dit M. de Voltaire, un état pauvre, voifin
d’un riche, devient vénal à la1 longue , 8c c’eft le
malheur que l’Ecoffe éprouve.
L’Ecoffe fut connue des anciens, fous le nom
de Caledoràe. Les Pi&es en occupoient la partie
orientale. L’air y eft plus froid, mais plus fain
qu’en Angleterre, & on y vit plus long-tems. Les
lacs n’y gèlent jamais. Les vallées y font fertiles ,
& il s’y fait un grand commerce de cuirs , de
ftiifs , de (draps, de chanvre , de harengs, de bêtes
à cornes 8c de peaux de bêtes fauvagés. On y
recueille du bled & du feigle , mais en petite
quantité. On y a aufli de 1 orge, des pois, des
fèves. Il s’y trouve de bons pâturages, 8c d a-
bondantes mines de t r è s - bon charbon de terre.
On y garle deux langues différentes , celle des
Montagnards , qui a beaucoup d’affinité avec la
langue Irlandoife ; elle règne depuis Dumbarton,
près de l’embouchure de laClayde, dans la partie
occidentale , jufques aux contrées les plus Septentrionales
& dans les îles. La langue ufitee dans
le refte du pays, fe rapproche beaucoup de l’An-
' gloife. Il n’y a pas en Ecoffe plus d’un million &
demi d’habitans. Il s’y trouve beaucoup de Ca-
* tholiques. Les Montagnards font pauvres. Ils mènent
un genre de vie dur. Autrefois ignorans 8c
fuperftitieux, ils commencent à s’éclairer par les
foins qu’on a .pris , dans ce fiècle, de leur donner
jde meilleures inftruâions. (Æ.)
E cosse ( la Nouvelle). V o y e ^ A cadie .
ECOUCHÊ, bourg de France en Normandie,
au diocèfe de Séez, fur l’Orne. (R . )
ÊCOUIS, en latin E fc o v ium ., gros bourg dans
le Vexin Normand, à fix iieues de Rouen, deux
de Lyons, une & demie d’Andely ; avec une collégiale
, fondée par Enguerrand de Marigni, chambellan
du1 roi Philippe de Valois en 1311, Ce
malheureux miniftre, vi&im.e de la pafîion cruelle
de Charles de Valois, a fon maufolée dans cette
églife : fon corps y fut tranfporté des Chartreux
de Paris , en 13 24 ; l’Archevêque de Rouen fon
frère , Jean de Marigni, y eft aufli irihumé.' L’hôpital
doit fa fondation à Enguerrand de Marigni.
Cette baronnie appartient à M. le marquis du Pont-
Saint-Pierre , qui nomme aux canonicats. (R.)
EDAM. ville des Pavs-Bas Hollandois, fur le
E D N 53.9
Zuiderzée. Ses fromages font renommés, & il s’y
en fait un grand débit. Elle eft à 2 li. de Horn , &
3 d’Amfterdam. Long. 52,33 ; la t. 2 2 ,2 8.(Æ.)
EDEN, contrée d’Orient , où étoit le paradis
terreftre. Eden eft encore une ville du mont-Liban
, fituée dans un lieu très-agréâble. Voye^ t a r t n
Pa r ad is terrestre. (£.)
EDESSE, ville de là Méfopotamie, fondée par
Séleucus-le-Grand , dans l’Ofrhoëne , 304 ans
avant J. C., félon Eufèbe dans fa chronique ; mais
Ifidore affure qu’elle fut bâtie par Nembrod. Edeffe
s’appelle aujourd’hui Or fa . (R.')
EDIMBOURG, capitale de l’Ecoffe , le fiège
de fes rois avant la mort d’Elifabeth, reine d’Angleterre,
& celui de fon parlement avant l’union
des deux royaumes. Le commerce ne peut point
y fleurir ; faute de port, elle efl obligée de fe
fervir de celui de Leith : d’ailleurs elle eft trèsmal
propre. A l’extrémité orientale de la ville eft
le palais où les rois faifoient anciennement leur
réfidence. L’églife, qui fervoit autrefois de cathédrale
, eft vafte & très-belle. La marée monte environ
jufqu’à vingt milles de fes murs. Sa fituation
eft à une lieue & demie de la mer, dans un terrein
agréable & fertile. Elle eft commandée par un château
très-fort, bâti fur un rocher efearpé, qui n’eft
accefîïble que d’un côté. Il eft appellé M a y d e n -
cafile , c’eft-à-dîre, le château des v ierges, parce que
les rois des Piâes y gardoient leurs filles. Son uni-
verfité a des bâtimens fpacieux, où les profef-
feurs & les étudians font bien logés. Les feien-
ces & la médecine en particulier y fleuriffent. Sa
bibliothèque poffède cent cinq fceaux des princes
de Bohême, de Moravie & autres , avec l’original
de la proteftation des Bohémiens contre le
concile de Confiance , qui, malgré le fauf conduit
, brûla Jean Hus & Jérôme de Prague dans les
année 1415 & 1416. Le nombre de fes habitans
s’élève aujourd’hui à plus de trente-trois mille. Elle
eft fituée dans la province de Lothian. L o n g . 14 d.
34', 55® ; lat- 55 > 55- , , „ „
C’eft la patrie de Barcley ou Barclay , oc celle
de Burnet. Elle eft à 75 li. n. e. de Dublin , & $0
n, o. de Londres. Cette ville , autrefois Cajlrum-
A la t u m , eft le fiège fuprême de la. juftice. On
y conferve les archives , 8c les joyaux de la couronne.
(R . )
EDMONDSBURY (Saint), ville de la province
de Suffolk en Angleterre. Long. 18,30 ; la t .
5 2,20.
Cette ville fituée fur le Lach , eft régulièrement
bâtie. Elle eut autrefois une abbaye de Bénédi&ins
confidérable 8c célèbre , qui a donné lieu à la fondation
de la ville. Elle envoie deux députés au
parlement, & eft à 20 li. n. e. de Londres. (&.)^
EDNAN, bourg d’Ecoffe , où naquit le célèbre
poète Jacques Thompfon, d’un père miniftre. Son
poème des S a i fo n s , ouvrage aufli philofophique
que pittorefque ( traduit de l’anglois en françois en
1759 , par M, Bontems ) , lui acquit une grande
Y y y ij