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' g n e , au cercle d;Autriche,, dans:la,-baffe-Car-
jnioje. (R.)
,-FR A WEN BERG ,. ou Fr^wenboürg ,- ville
médiocre de, la Pruffe. occidentale, dans l’Erme-
land , fiu éyéciié de. Warmie., Sa,'fondation ne
remonte q iia l an ia 79.,C e f t le liège de l’évêché
c e warmie. Le célèbre Copernic en etoit chanoine,
S t y mourut le 24 mai 1,543. Cette ville eîl fous la
iouverainete de 1 évêque.. (S).,
F>FraV enbïrg , ‘ château fortifié fie. Bohême ,
■ Jri ,'-e cerc.l® de Beciiin. Il appartient au prince
(le.Sclvwartzënberg. (/{.) '
‘ FRAWENFE LD, petite ville de Suiffe, capitale
du Thourgofv, fur une hauteur, près la rivière
de Moürg.^ C ’eft le liège du bailli de Ce land-,
' gtaviat, Si celui des diètes du corps Helvétique ,
depuis 1712. On croit que cette ville efl’ ancienne,
& que les comtes, de Kybourg1 l’ont rétablie : elle
parvint aux comtes de Habfpurg , chefs de la
maifon d Autriche fur laquelle..elle fut conquife
j)ar les Suiftês en,1^60. Elle jouit de beaux privilèges
: le bailli de ïà Thurgovie, ou Thurgow,
n’a point d’autorité fur eile elle a fes propres
lo ix , un grand & un petit confeil, & deux avoyers’,
qu’elle établit elle - même, en les prenant dans, les
deux religions. Le grand & le petit confeil font
xompofés de deux tiers de proteflans, & un tiers
de catholiques. Le petit confeiLaatn pouvoir étendu
; les appels de fes fentences fe portent en droiture
à la diète. Le grand’confeil forme la juf-
tice criminelle, non-feulement de la ville , mais
de prefque tout le landgraviatj il s’alfemble alors
‘ fous la prefidence du land - amman de la Thiirr
gov ie. Elle a une eglife pour les catholiques &
une pour les reformes. Une grande partie de.cette
ville a été confuméé, en 1 7 7 1 , par un incendié,
dont .elle s’e ftrelevée depuis , plus belle & plus
régulière. Au refie, hors le tenis des diètes, elle
feft prefqiié déferte. Elle a la haute & balTe-juflice
fur fes habitans & fur plufieurs villages. Zone -n
'42 ; lat. 47, 28, (Æ.) . * 3 ’
FRAWENSTÈ1N , château , ville & Faillage
'd’AUemâgnê, dans le cerclé dè haute-Saxe & dans
î ’Ertzgefcurge: il en reffortit quatorze villages , dont
les habitans indtifirieux , travaillent beaucoup en
bois ; ils en font dès violons', des horloges & des
uftenfiles de Mute efpèce. Il y a dans la haute-Gar-
niole, fous l’Autriche, un château du même nom •
■ mais qui , appartenant à un riche couvent de Saint-
Dominique , ne peut pas avoir des habitans âtiffi
utiles: ce couvent s’appelle'Mi.chelflaien, & il eft
fameux dans la contrée, par une image de la Vierge
ERECKENHORST, célèbre abbaye de dames
n o b l e s f u r l’Ems , dans l’évêché de Munfler
au baillage de Sâffenberg, près d’Ofnabrue. (K) ’
FRECKLEBEN , ville & baillage d’Allemagne,
au cercle de haute-Saxe , dans la principauté d’An-
balt-DeiTaw, fur les confins du comté de Mans-
F'R E
villq d'Allemagne, au cercle
de baffe.-Saxe, dans le duché de Mecklenboiirg
dans la feigneurip de Stargard, fur les.frontières dè
: 1? .romcfapie., (A,) >
.. .FREDELINGHEN , ou Fridlingen , forte-
reffe d Allemagne, près de. Huningue , à trots
quarts; de lieues, de Bafle, où le marquis de Vil-
lars défit 1 armée tmpériale , commandée par le
prince de Bade, le .14,Oflobre 1702. Cette vifloire
W W W l t f intelligence de M. deMagnac, va-
lut a M.. de Villars le bâton de Maréchal de France
lauva lA lfa ce , ouvrit un paffage pour joindre le
duc de Bavière, & facilita la prife du fort de Kell.
Les ennemis avoient cinquante - quatre efcadrons
contre trente trois. (R.) .
FREDERIC-BËRG , ou Frederickeneerg ,
Beau chateau.de la principauté d’Anhalt - Zerbft
avec de grands jardins ; ornés de ftatues & de fon-
tain es. Il fut bâti en 1704. (/?,)
FREDERIC -FE LD, château de plaifance , dans
la moyenne marche de Brandebourg, à 2 lieues
de Berlin Le margrave Frédéric-GuÙladine y fai-
foit fon féjour. (Æ) }
FREDERIC-RLHE. Foyer D r ag e .
FRFDERICSBOURG, fortereffe d’Allemagne,
dans le palatinatdu Rhin, près de Manheim , avft
î 1 et's , aujourd’hui ruinée. (R.)
FREDERICHSTATT., Voye^ F riderichs-
T ADT . , r
j E^LAND, Île des Terres arâiques , entre
llfiande & le cap de Farewel. Elle gît entre les
340 8c 345 d. de longitude, & depuis le 60e d.
de latitude jufqu au 63% fuivant les cartes des Anglais.
(/?.)
FRE1E)BERG , ville d’A llemagne, en Mifnie,
remarquable par fes mines d’argent, de cuivre d’étain^.
df-plomb. Elle eft fur la Multe, à 14 li f
e. de L é ipûc^fix.C o. de Drefde. Zeyler nous en
a donne, Lhiftoire dans fa topographie de la Mifnie,
& peut-etre aurons-nous un jour une exaéle défi*
criprijOn- de fes- riches mines. Elle a produit quelques
; gens, de letf res célèbres » comme Horn ( Gafpard
Henri) , jurifconfulte , mort en 1.718, âge de
68 Qoeftemberg ( Jérôme ) /antiquaire du
XV / uecle; & Welle r, mort en 1572 , âgé de 63
ans , connu par plufieurs ouvrages théologiques
latins, réimprimés à Léipfick dans le dernier fiècle ,
en deux volumes in-fol. Long. 32, 15 • Idt. 5 1 / 2 ,
FREÏENHAGEM, ville d’Allemagne ,v dans le
cercle du haut.- Rhin , & dans la principauté de
Waldéck j elle , eft petite , mais fort ancienne ,
ayant joui long - tems de prérogatives que lui avoit
concédé Charlemagne lui-même. (/?.)
FREIENSTEIN, nom d’une petite ville d’Allemagne,
dans,le Brandebourg, & d’un château
très-fort par fon aftiette, fitué dans le comté d’Er-
bach, ea Franconie. .(/?.)
FRE1ENW A LD ,. petite ville d'Allemagne, dans
la Poméranie Pruftieiïne, aupays des Caftubes. Elle
F E Ë_
feft le fiège d’une prévôté luthérienné» 6c elle* appartient,
à titre de feigneurie, à la famille de W e-
del, très-riche dans le pays; (J?.)
FREIENWALDE , petite ville d’Allemagne ,
dans le cercle de haute-Saxe, & dans la moyenne
marche de Brandebourg, au bord de l’O d e r , que
l’on y paffe fur un bac, & ' où l’on paie péage. Il
s’y tait un bon-commerce de; bled, de toiles, de
bière, de poiflon. Elle n’a rien en foi de remarquable
; mais l’alun fouillé & travaillé dans fon voi-
finage , & les excellentes eaux minérales que fo n
y va prendre, la rendent très-célèbre dans la contrée.
Ces eaux découvertes fous le grand é le veu r ,
l’an 1684, & eftayées, fous Frédéric I “r, par Kun-
ckel & Hoffmann , chymifte & médeçin.du premier
ordre, jouiffent de la réputation la mieux
affurée, dans les maladies des nerfs & dans les
obftruéHons. Cet alun, tiré & préparé avec toiite
l’intelligence & l’affiduité, qui de nos jours carac-
térifent les établiffemens Pruftîens, abonde affez
pour fubvenir, en fon genre , aux b e foi ns de.tous
les états du roi. Le profit en eft aflîgné, dès l’an
1738, à la grande maifon des enfans de foldats,
qui, devenus orphelins, forit élevés à Pqtzdam. Un
autre objet à remarquer aux environs de Freien-
walde, c’eft qu’à l’honneur encore de la moderne
adminiftration .pmfiiénne, un cours plus droit a
été donné à l’Oder, au moyen d’un canal; nouv
eau, q ui, effaçant les finuofités du fleuve dans
cet endroit, a defféché en même tems un marais
de cinq â fix milles de circuit, & en a fait un
terrein labourable & fertile, qu’habitent 6c cultivent
aujourd’hui au - delà de douze cents familles.-
ï^REINSHEIM, petite ville du bas Palatinat,
à 4 lieues de Franckendal ,8c de /Worms. {R.)
FRÈISACH , ou Friesach , ville d’Allemag
n e , au cercle d’Autriche, dans la balle CarinT.
thie , fur la petite rivière de Metnitz, à 6 lieues,
de Saltzbourg, aux confins de la Ktiriç, dans un
terroir fertile. C ’eft la plus ancienne ville du
pays dans le dixième fiècle elle appartenoit en-?
core à des comtes de Zeltfchach, le dernier def-
auels laiffa dans le veuvage-, fon époufe canoni-
fee fous le nom de Suinter Hemme : à la mort de
cette fainte, 8c en vertu de la donation qu’elle'
en avoit faite , Freifach 8c.fon territoire paflèrent,
en iôBo , 'entre les mains de l’archevêque 4e Sal-
tzbourg 5 qui en attacha pour jamais la pofteflion
à fon fiège: c’ eft une fouveraiijeté de fix lieues
çn qiiarré. Il y a dans la ville deux çoiivens , avec
conimanderie de 1 ordre Teutonique, laquelle
eft la feptième du baillage d’Autriche ; 8c il y a
tout proche un chqteau appelé Geyersberg, où la
agence dè l’archevêque tient fon fiège. (R ')
FRE1SINGEN, FRISINGEN, ou Freysing ,
enhtm^ruxinum, ville d’A llemagne, capitale de'
1 évêché fouv.erain de même nom , dans le cercle
de Bavière. L’éyêque , fuffragant de Saltzbourg ,
Çfi eft le pripcç ; il a voix. 8c féance, tant aux
F R E 6iy
affemblêes .circulaires de Bavière, qu’aux diètes,
de l’empire, où il fiège entre l’évêque de Paderborn
8c cé!ui-.de Ratisbonne. La ville eft fituée fur
une montagne dont le pied*eft arrofé par l’Ifer.;
La grande, place du marché eft ornée d’une ftatue
de la vierge en marbre. Saint - Corbinien , français
d,e nation , en fut le premier évêque , en 720.'
La cathédrale 8c le palais épifçopal y font à remarquer
..-Elle eft à 1.5 lieues f. e. de Neubourg, à 6
n. e. de Munich, 8 f. e. d’Àusbourg. Voye^, fur
l’évêçhé de Freifingen, Imhoff, not. imper. Uv. I I I ,
c. ïùj y & Heifs, hiß. de l'Emp. lïv. V I s ch. vjt
Long. 29 d.-, '• 2 5 ; lat. 48 d ., ,20'. (R.)
FREISTADT , ou Fr.ey stat : il y a cinq ou
fix petite^ villes de ce nom en Allemagne ; favoir \
une dans l’Autriche, une autre dans le duché de
Glogaw, une troifième dans la principauté de T efi
chen , une quatrième dans la Poméranie, 8c une
cinquième en Bavière, il y en a d’ailleurs une dans
la haute Hongrie. Poye^ Fryftadt. (i?.)
FRÉJUS , ou FréjueS:, j Forum J u lil,. Foro-i
Juliüm , çolonia Paçenfis , colonia Ottavanorum , ‘
ancienne ville de France, , ; fur la côte de Provence,
avec un évêché fuffragant d’A îx. Outre la-
cathédrale , elle a une paroifîè 8c quatre‘couvens
de 1 un 8c de l’autre fexe. On y remarque plufieurs
veftiges d’antiquités romaines. Le diocèfe de Fréjus
s'étend fur quatre-vingt-huit paroiffes : le re?
venu de l’évêque eft de 30QÖ0 liv.
Jules-Céfar donna fon nom à cette ville ;; elle a
été la patrie d’A gricola, heaufpère de T a c ite , aut
l’appelle colonie illufire- & ancienne. Pline la nom?
me çlajjica , parce qu’Augufte avoit établi un a-rfé-
nal pour la marine dans fon port, qui étoit autrefois
très-affuré , mais qui eft aujourd’hui comblé, fans
qu’on ait pu le rétablir. Voyeç_ Longuerue, 8c Bouche
,. hiß. de Provence.
Fréjus eft près de la mer, aune demilieue.de
l'embouchure de la rivière d’Argens , ■ dans des
marais qui en rendent l’air mal, faïn : à 7 Li. d’A a - '
tibes , 1 4 n- Ç- de Toulon, 12 f. 0, de, Mîc.e. Long,
28 , 27 ; lat. 44 , 25. .(Ä.)
FRÉNADE ( l a ) , abbaye de France, au diocèfe,
de Saintes. Elle eft de l’ordre de Cîteaux, 8c
vaut 2000 liv. (i2.)
FR E SC A T I , ou Fra sc a ti , T u fc u lum , petite'
ville d’Italie, à 5 lieties f. e. de Rome, & 4 f. \o9
de Paleftrine , ayee pn évêché , un des fix qui font
optes par les fix plus anciens' cardinaux.- Elle, eft;
embellie de plufieurs maifons de plaifançe déli-
cieufes. par les eaux , les jardins , les tableaux ,
8c,parmi lefqiielles on diftîngue celles, des princes'
Ludovifi., Borghèfe 8ç Pamphile. Çetre .dernière fe
nomme encore la, y igné Aldobraudine-, ou Bel^
vçdère. (jes vignes ( c’eft ainfi que fe pomment les.
maifons de plaifance des enyiroiis de Rome), ces',
vignes, djsqe , 8c quelques autres font adjacentes-
à la ville de Frafcati. Les Jéfûitps , qui y avoient
une fuperbe maifon , dont le cardinal d’Yorck les
a expulfés en 1771 , çmt couvert d’un toit le