
4 P C L I Les anciens ne donnoient le nom de climat
«W e T lk i r " ' de 13 ■err° <3u'ils croyoient habi-
r id e v o r a l# ‘ ‘ ° ‘? nt ï 1 une Partie de la zone tor-
V é r è ? Z l q,UT Ur’ ? r =.partie de lazP“ *em-
Fnhab ira v'i1‘Vrle , 5° , deSre de la™ d e , étoient
p o fo t n îe ’ & 15 n avo,ent ?ue fePt climats. Ils
poloient le commencement du premier à i z de»
£ _ ? . : r ae'’ 0Ù !e Plt,S ■ çn/jour d'été eft d°e
douze heures trois quarts ; & la fin du feptième clil
o n e w l f i r t leS/ , ° deS- de larit"de, °ù le p t
cuef W ftr 16 hf ures 2° - PoiIr mieux diflin-
S r le l> CVmatf ’ ,ls en mifoient paffer le milieu
par tesdteux les plus confiderables du vieux conti
f e“ ’ ' ar i r ’ ce Premier Par Meroé en Ethiopie,
le fécond par Sienne en Egypte , le troifième par
de^Rhoî16 en ESVPte » != quatrième par file
nar le p l V e ? n^“ ,e?,e par Rome, le fixième
par le Pont-Euxin , & le feptième & dernier nar
1 embouchure du Boriflhène. A ces lèpt climats
VniriLa)°UtamepU1S ef COre deux ao tresjfa vo irle
lUineme, paflant par les monts Riphées, dans la
Sarmatte Afiattque, & le neuvième par le Tana.s!
^ . anciens, comme les modernes , ont encore
n o m m é i r ” de plus petits efpaces , que l’on
nomme parallues des climats, afin de les diflin-
guer des autres parallèles de l’équateur. Ces paral-
le es ne font que des demi-climats, defquels l’ef-
pace ne contient qu^un quart-d'heure dé Variation
patallèfosPlUS l0ngS J0urs d’été de chacun de ces
v e « lT ° n n T neS’ qU! -nt V° y a§é bien P t e avant
c ité & n 1 !5 ’ °m mia trente climats de chaque
cote , & quelques-uns d entr'eux ont fait les différences
dun q uart-d heure feulement, au lieu
d une demi-heure.
. L ° rfq»’°n détermine les climats, on na point
g a r d ordinairement a la réfraâion. Voye^ R éfrac-
On donne vulgairement le nom de climat à une
terre differente d'une autre, par rapport aux fai-
ions , aux qualités dè la terre, ou même aux peuples
qui y habitent, fans aucune relation aux plus
grands jours d été. . t
Abufcda, auteur arabe, diftingue la première
elpece de ces climats par le nom de climat réel, &
1 autre par celui de climat apparent.
On compte ordinairement vingt-quatre climats
d e demi-heure, & douze de demi-mois. Chacun des
efpaces de ces derniers comprend quinze jours de
différence entre les pins longs jours d’été de l’un
& de 1 autre de ces climats; car fous les cercles
polaires, le plus long jour d’été eff de vingt-quatre
heures ou dun jour aftronomique, & le plus long
jour fous les pôles contient cent quatre-vingt jour!
aitronemiques, qui font fix mois ; deforte m ’aprés
avoir établi la différence de ces climats de la quan- I
tue de quinze jo u r s .il eft évident qu’il en faudra ;
douze depuis les cercles polaires jufqu’aux pôles ;
le premier defquels commencera aux cercles po-
iïtre s , & le dernier finira aux pôles. Et pour dift
L I tinguer l’étendue de ces douze climats, il faut encore
imaginer douze cercles parallèles à l'équateur
par le commencement & la fin de chacun de ces
intervalles ; le premier defquels fera le cercle polaire,
ou eft le commencement du premier de ces
climats ; & le dernier fera éloigné du pôle de 2 d.
1 9 , qui déterminera le Comtnencement du dernier
climat, dont le pôle fera la fin. Les tables fuivantes
feront connoitre l’étendue de tous les climats, avec
leurs degres de latitude, & l’intervalle compris
entr eux. M. Fortney.
Table des climats de demi-mois.
Climats. Plus longs Latitude. Inte valle
jours. des climats.
Leur nombre. Mois. Jours. Degr. Min. Degr. Min.
0 0 . I 06 3Q O 0 1 15 66 44 O 14
- 1 O 6 - 20 O 36
3 IJ 68 23 I 3
. 4 2 O 69 — 48 I a5
5 2 15 7 1 34 I 46
3 . 73 37 2 3
7 3 7 ï 57 2 2©
1 ^ 4 0 78 -30 2 ' 33
1 ’ 4 S i M 2 44
10 5 O s4 5 2 57 11 5 15 | S7 i 2 56
' 1 “ O 90 n ,©l a 9
Table des climats de demi - heure•
Climats. Plus longs Latitude. Intervalle
jours. des climats,.
Leur nombre. Heur. Min. De g. Minut. Deg. Min.
0 12 O: 0 0' 0
1 30 8 34 8 34
l 3 0 16 43 8 9
3 13. 3Ö‘ 24 10 7
4 30 46 6
5 30 36 28 5
6
7
8
15
15
16
0
3°
ï . 0,
41
4 Î
4*
21
29?
59
4
43
..
53
8
9 16 > 51 57 5? © 54 2.8 X • - 318
m 30 56 36 2
c 58 *5 i 49 ’
13 18 30 59 '57 L É p J
M 0 19. 19 61 16
r m
ï f . 3c 62 24
i s
16 20 0 63 20 0 ; !7 20 56
30 64 8 o- 48
21 p 6.4 4 8 0
*9 21 30 65 20 0 20 22 .0 65 46 0
21 '22 30 66 6 0 20
22 23 0 66 19 0
23 23 30 66 27 0 8
24 24 0 66 39 0 3
C L I Il ne faut pas croire au relie que la température
foit exaéfement la même dans les pays fitués fous
le même climat : car une infinité de circonftances,
comme les vents, les volcans, le voifinage de la
mer, la pofition des montagnes, fe compliquent
avec l’aélion du foleil, & rendent fouvent la température
très - différente dans des lieux placés fous
le même parallèle.
Il en eft de même des climats placés des deux
côtés de l’équateur à diftances égalés : de plus, la
chaleur même du foleil eft différente dans ces climats.
Ils font plus près du foleil que nous dans
leur été; & plus loin dans leur hiver. Voye^QuA.-
XEUR.
L’illuftre auteur de YEfprit des loix examine
daiîÿ le X IV e livre de fon excellent ouvrage, l’influence
du climat fur les moeurs, le caraétère, &
hçs loix des peuples.
Après les détails phyfiques fur les effets du froid
de du chaud, il commence par expliquer la confra-
diétion qui fe trouve dans le caraétère de certains
peuples. La chaleur, d it - il, donne d’un côté un
corps foible , & de l’autre une imagination vive :
voilà pourquoi les Indiens ont à certains égards
tant de courage, & à d’autres tant de foibleffe. La
foibleffe du corps rend naturellement pareffeux;
de-là l’attachement de ces peuples à leurs ufages:
cette foibleffe portant à fuir les travaux même né-
ceffaires, les légiflateurs fages doivent au contraire
par leurs loix encourager le travail, au lieu de favo-
rifer l’indolence. C ’eft à la dévotion fpéculative
des pays chauds qu’on doit la naiffance du Dervi-
chifme. L’ivrognerie eft un vice des pays froids. La
loi de Mahomet, en défendant aux Arabes de boire
du v in , étoit en cela conforme à leurs coutumes.
Les loix contre les maladies qui ne font pas particulières
à un climat, mais qui y font tranfplantées ,
comme la peftè, la lèpre , la vérole, 8tc., ne fau-
roient être trop févères. Le fuicidé en Angleterre
eft l’effet d’une maladie ; & fi les loix civiles de
quelques pays peuvent avoir eii des raifons pour
flétrir le fuicide, du moins en Angleterre on n’a
dû le regarder que comme un effet de la démence;
dans ce même pays où le peuple fe dégoûte fi aifé-
ment de la v ie , on fent bien que le gouvernement
d’un feul eût été pernicieux, & que les loix
doivent gouverner plutôt que les hommes. Ce
caraélère d’impatience & d’inquiétude eft comme
le gage de leur liberté. Nos pères , les anciens
Germains , qui habitoient un climat froid, avoient
des loix très-peu févères fur la pudèur des femmes.
Ce fut autre chofe quand ils fe virent transportés
dans le climat chaud d’Efpagne. Chez un
peuple féroce, comme les Japonois, les loix ne
fauroient être trop dures, & le font en effet : il
en eft 8c il en doit être autrement chez des
peuples d’u n . caraélère doux , comme les Indiens.
Voilà en peu de mots ce que dit l’auteur fur
les effets du climat , & dont quelques écrivains
C L O
lui ont fait des reproches, comme s’il faifoit dépendre
tout du climat ; tandis qu’au contraire fou
ouvrage n’eft deftiné qu’à expofer la multitude
prefque infinie de caufes qui influent fur les loix
& fur le caraétère des peuples, & dont on ne peut
nier que le climat ne foit une des principales. C ’eft*
là l’idée qu’on, doit avoir de ce qu’on lit à ce Sujet
dans cet ouvrage, dans lequel il peut fe trouver
quelques propositions qui ont befoin d'être éclaircies
, mais oü l’on voit briller le philofophe profond
, 8c le citoyen vertueux. Notre nation lui a don-
; né les applaudiffemens qu’il méritoit, 8c les étrangers
le regardent comme un ouvrage qui fait honneur
à la France.
C L IN G , bailliage 8c château d’Allemagne, dans,
la haute-Bavière, 8c dans la régence de Bourg-
haufen. Il eft à l’éleéleur de Bavière. (i2.)
C L ING EN, bourg d’A llemagne, au cercle def
haute-Saxe, à 2 li. f. de Sondershaufen, La pêche
y eft abondante.
C L IN G EN ÀW , ville de Suiffe , dans le comté,
de Bade, fur l’Aar.
G L IS SA , fortereffe de Dalmatie , appartenante
aux Vénitiens. Long. 35; lat. 44.
C L IS SO N , petite ville de Bretagne, au pays
Nantois, fur la Seure. Elle a un petit château fur le
rocher. Long. 1 6 ,2 0 ; lat. 47, 6.
C L I T O W , bourg de Bohême, remarquable par
Ses riches mines d’argent. I l eft dans le cercle de
Pilfen.
C L ITH ER A , petite ville d’Angleterre, dans la
province de Lancashire. Elle envoie deux députés
au parkment. Long. 14 , 28 ; lat. |g2 50.
CLITUNNO , rivière d’Italie , dans le duché
de Spolette, ou Ombrie, dans l’état de l’Eglife.
C LO GHER , petite ville d’Irlande, dans la province
d’Ulfter, au comté de Tyrdne ; elle a un évêché
, 8c députe au parlement. Elle eft a 30 lieues
n. o. de Dublin'.
C LO IS , petite ville de France, dans le Dunois -,
diocèfe de Blois, à 2 lieues f. o. de Chateaudun.
C LO N E F G R T , petite ville d’Irlande, au comté
de Galloway, dans la province de Connaught.
C LO N E G A L L , bourg d’Irlande, dans le comté
de Wicklou. Il députe au parlement.
CLO NM E L L , petite ville forte d’Irlande, capitale
du comté de Tipperary. Elle députe au parlement,
8c eft à 16 lieues f. e. de Limerick. Long. q.
58; lat. 52,28.
CLOPPENBOURG, petite ville d’Allemagne,
au cercle deWeftphalie , dans l’évêché de Munfter 9
avec un bailliage. Elle eft à 12 lieues f. d’Oldem-
bourg,
C LO S T E R -CAM P , dans l’archevêché de C o logne,
près de Rhimberg. Les François y battirent
les Hanovriens en 1760.
C loster-G rab , petite ville de Bohême, près
I d eTabo r, dans le cercle de Becliin. (72.)
C loster-Severn , dans le duché de Brême,
I près de l’Elbe. Il s’y fit une convention entre les
L l l ii